Le Master pro Intelligence économique de l'Université de Marne-la-Vallée a créé, avec la commune de Marsal, les conditions d'un projet tutoré entre une université et une collectivité.
La promo 2018 a lancé le coup d'envoi d'une collaboration que leurs successeurs poursuivent cette année.
En comparant le site de Marsal, son incroyable histoire, son passé antique, son patrimoine architectural avec onze autres villes et villages de France et de Belgique aux caractéristiques similaires les 22 étudiants de la promotion, tous professionnels aguerris, ont fait l’analyse d’actions de développement entreprises dans ces contextes identiques, où elles ont permis de pérenniser des initiatives locales, ce que ne parvient pas à faire ici Marsal.
Peut-être en raison d’un déficit de prise en compte et de soutien de la part des collectivités territoriales ?
Les conclusions de ces observateurs extérieurs qui qualifient Marsal de "petit Mont Saint-Michel lorrain" donneront, on l'espère des idées à nos hommes politiques du Saulnois, du Conseil départemental ou de la Grande Région qui ne manqueront pas de venir écouter les présentations que feront ces étudiants les 14 et 15 décembre prochains à la salle polyvalente de Marsal.
Entrée libre.
Début des présentations : vendredi 14 décembre 14h, samedi 15 décembre : 8h30.
Le magazine BONNES TERRES, premier média papier offert tourné vers les réalités, les enjeux et les atouts de la ruralité à l’échelle du Grand Est paraît chaque trimestre depuis avril 2017. Un peu sous le même format que le mensuel l'Estrade (même directeur de publication), le magazine met régulièrement les acteurs de notre territoire au centre de leur sujet.
ce trimestre par exemple, on parle du barsseur Alexis Jacquemin à Malaucourt, de la vigneronne Véronique Dietrich à Vic sur Seille, de l'association culturelle Plus Vite de Hampont ou des propriétaires du restaurant la XIIème borne de Delme.
Décrypteur pour l’acteur de terrain, pour le consommateur mais aussi pour le citoyen, d’un monde qui bouge bien plus vite que les paysages ne le laisseraient croire, BONNES TERRES se veut le miroir de la belle et grande diversité de métiers et d’activités qui animent la ruralité, qui vont de l’éleveur à l’ingénieur, en passant par l’agriculteur, le restaurateur, l’enseignant, le vétérinaire, l’élu local, le viticulteur, l’hôtelier, l’artiste ou bien encore le boulanger du village...
Par ailleurs, BONNES TERRES se propose d’être un relais actif au service de la promotion et de la valorisation des politiques de développement et d’attractivité des territoires ruraux.
Le magazine se laisse également découvrir sur le Net et vous pourrez lire le numéro 7 en cliquant sur la vignette ci-dessous :
Rififi à Guéblange les Dieuze autour d'un projet de construction de nouvelle mairie chiffré à 450 000 €. Le projet implique la destruction de la mairie-école actuelle pour construire un nouveau bâtiment au même endroit.
Certains habitants de la petite commune dirigée par Gilbert Voinot et qui n'avaient pas été informés de ce projet s'indignent et souhaitent avertir les habitants de l'incongruité d'une telle entreprise. Car pour eux, la destruction de ce bâtiment est une aberration.
Ils l'ont fait savoir en distribuant un tract à tous les Guéblangeois où ils listent les arguments contre ce projet communal :
- argent public gaspillé alors qu'on pouvait certainement envisager de le rénover dans les règles de l'art et à moindre frais.
- rupture de l'harmonie des constructions de la rue principale du village
- atteinte au patrimoine architectural local
D'ailleurs, l'association Maisons Paysannes de Lorraine qui protège et valorise le patrimoine architectural de notre région a été contactée et va s'occuper de ce dossier.
A Guéblange, les habitants mécontents attendent que le maire revienne sur sa décision en suspendant la construction de cette nouvelle mairie afin de mener une réflexion plus globale sur l'intérêt de mener une telle entreprise.
Lire le tract en cliquant sur les vignettes ci-dessous :
Lu dans le Républician Lorrain, édition du vendredi 30 novembre, deux articles qui évoquent l'avenir des écoles primaires dans le Saulnois et plus particulièrement celui des regroupements pédagogiques qui sont, semble-t-il, de plus en plus menacés.
En effet, les élus, les inspecteurs, les représentants de l'état se réunissent ici et là et réfléchissent à la future carte scolaire. Une organisation des écoles qui doit être revue car, selon certains, les effectifs baissent dans les campagnes, les écoles isolées manquent de moyens et les nombreux transports scolaires coûtent beaucoup d'argent à la collectivité.
Si certains se résignent et envisagent d'envoyer les écoliers dans des structures plus importantes au risque de voir disparaître leurs écoles de village, d'autres réfutent les arguments avancés comme les parents d'élèves du regroupement pédagogique dispersé des Bords de Seille qui multiplient les initiatives pour qu'on abandonne toute idée de fermeture de regroupement créé en 1975 et qui fonctionne parfaitement bien.
Pour se faire entendre, ils ont d'abord sollicité le Syndicat scolaire pour obtenir quelques explications. mais comme de ce côté on ne leur a pas répondu, ils ont décidé d'alerter la population sur ce qui tramait au sujet de la scolarité des enfants des villages de Moyenvic, Marsal, Haraucourt, Mulcey, Blanche-Eglise, Haraucourt sur Seille et Saint-Médard.
Leurs arguments : petites écoles à taille humaine pour la scolarité des enfants, proximité avec le corps enseignant, nombreux projets menés en collaboration avec les enseignants, périscolaire qui focntionne bien, les écoles amènent la vie dans les villages....
Résultat, une pétition signée par la quasi totalité des foyers de ces communes et une pétition en ligne qui a reçu plus d'un millier de signatures.
Les parents, forts de ce soutien populaire invitent maintenant leurs élus pour leur demander de défendre eux aussi leurs écoles et la scolarité des leurs enfants.
Lire l'article du RL en cliquant sur la vignette ci-dessous et signer la pétition en cliquant ici
Ca bouge dans les musées du Saulnois ! Après deux ans de fermeture, les travaux auraient débuté à Marsal au Musée départemental du sel !
On emploie le conditionnel car le Conseil Départemental de la Moselle toujours très embêté pour répondre aux questions de Grain de sel fait comme si on n'existait pas ! Il faut donc trouver les indices ailleurs pour informer les habitants du Saulnois et toutes les personnes intéressées par la vie culturelle de ce territoire des projets du Département de la Moselle pour ce site d'exception.
A Marsal donc, les premières entreprises seraient à l'oeuvre pour la restructuration de la Porte de France. C'est au premier étage que l'on travaillerait actuellement après avoir évacué les collections. Les associations locales qui ont déposé des oeuvres dans l'établissement ne sont toujours pas informées du devenir des objets déposés. On se contentera donc de cette camionnette d'entrepreneur postée devant l'entrée du musée en attendant l'ouverture prévue vers le printemps 2019 ! Le permis de construire qui nous a été fourni par la mairie est visible sur Grain de sel en cliquant ici.
A Vic sur Seille, les choses bougent aussi.. Le sol de l'espace réservé aux collections vicoises a été refait. On ne sait pas ce que deviendront les collections mais il se murmure que des animations 3D seraient installées. Quelques sculptures resteraient en place, pour le reste c'est le flou total (exposition à l'Hotel de la Monnaie ?)
Autres infos glanées ici et là, les chiffres de fréquentation à Vic sur Seille ne seraient pas bons ! 2000 scolaires, 1600 marcheurs pour l'escapade Gourmande du Sporting Club vicois et 3000 visiteurs groupes et individuels compris ! La politique du Président Weiten donne les résultats que l'on pouvait hélas prévoir ! Dans un musée des Beaux Arts, il faut proposer au public des expositions temporaires de qualité doublées d'une couverture médiatique digne d'un musée de France ! Les outils numériques qui semblent être très en vogue du côté des décideurs à l'hôtel du Département sont importants, mais ils ne constituent que des outils d'accompagnement.
On attend toujours, sur place l'arrivée d'un Conservateur compétent qui pourrait enfin conseiller nos hommes politiques au Département sur la gestion cohérente d'un si bel écrin.
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