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En juin dernier le Commandant de Gendarmerie avait présenté aux maires du Saulnois le dispositif "Protection Participation citoyenne". 

Le principe consiste à sensibiliser les habitants en les associant à la protection de leur propre environnement. 

Les maires étaient appelés à "recruter" dans leur village un référent qui relayera l'action de la gendarmerie auprès de la population, qui favorisera la diffusion de conseils préventifs pour lutter contre la délinquance d'appropriation et les dégradations, qui communiquera toutes les informations qu'il estime devoir porter à la connaissance des gendarmes.

Jusqu'à présent, dans le Saulnois, huit communes se sont engagées dans le dispositif : Vic sur Seille, Obreck, Château-Salins, Vergaville, Craincourt, Val de Bride, Lindre-Haute. Dieuze avait devancé tout le monde en s'engageant dans le dispositif similaire mais privé "Voisins vigilants". Selon les services de l'Etat d'autres communes vont signer très prochainement leur engagement. 

Ainsi qu'on peut voir depuis quelques semaines aux entrées des localités le petit oeil bleu sur fond jaune qui signale aux éventuels malfrats qu'ici on les observe !

 

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En 1789, dans toute la France, on rédigeait des cahiers de doléances pour rapporter au Roi les dysfonctionnements dans le pays.

Deux cent trente ans plus tard de nouveaux cahiers de doléances sont ouverts dans les mairies de France, à l'initiative d'associations d'élus locaux, pour coucher sur le papier les revendications de citoyens en colère qui portent depuis quelques semaines des gilets jaunes.

On ne sait pas si le pouvoir lira ces documents mais ils seront le témoignage à un instant "t" d'un mal être populaire évident et on l'espère une base de travail avant la grande consultation nationale de la mi-janvier organisée par le Gouvernement.

A Vic sur Seille, un cahier de doléances a été ouvert en mairie. Il est à la disposition des Vicois aux horaires d'ouverture de la Mairie : 

Du lundi au jeudi : 9h00-12h00 / 15h00-18h00

le vendredi : 9h00-12h00 / 15h00-17h00

le samedi : 9h00-12h00  

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Les parents d'élèves du regroupement des Bords de Seille qui fédère les écoles de Marsal, Moyenvic et Mulcey étaient inquiets des rumeurs qui circulent actuellement dans le Saulnois sur l'avenir incertain de ces regroupements pédagogiques dispersés.

En juin dernier, en effet, au cours d'une réunion de la fédération des maires du Saulnois, les représentants des institutions, les hommes politiques, avaient proposé d'engager une réflexion sur le devenir de ces écoles de villages, sur les moyens importants qu'il fallait multiplier pour leur fonctionnement et sur le bien fondé de leur existence.

Sans nouvelle de l'avancée de ces réflexions pour les écoles de leurs enfants, les parents d'élèves du regroupement des Bords de Seille, très attachés à la qualité d'enseignement proposée dans ces petites structures de village, ont décidé d'informer la population de cette situation. La quasi totalité des habitants des six communes (Marsal, Moyenvic, Mulcey, Blanche-Eglise, Haraucourt et Saint-Médard) a même signé une pétition (près de 1700 signatures recueillies) de soutien aux établissements scolaires et la presse locale s'est faite l'écho du climat actuel dans nos écoles de campagne.regrouptseille

Cette médiatisation, que certains ont jugé exagérée, aura cependant permis de clarifier les choses. En effet, à l'initiative des parents délégués, une rencontre a eu lieu avec les représentants des communes concernées. Après une explication franche entre élus et parents, tous sont unanimes pour défendre le regroupement des Bords de Seille et les trois écoles de Marsal, Moyenvic et Mulcey.

Les maires ont rappelé leur attachement à leur Syndicat scolaire et s'engagent à informer immédiatement les parents en cas d'évolution de ce dossier. Deux réunions par an seront même programmées entre élus et parents pour évoquer les différents sujets touchant au fonctionnement de l'école. 

 

 

 

 

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Mauvaise nouvelle pour la culture dans le Saulnois ! La librairie Le Marque Page à Dieuze va fermer définitivement ses portes le 31 décembre.

Résignés et l'air bien triste les propriétaires Dominique Stemart et Christian Viermain, qui avaient repris il y a treize ans le commerce des soeurs Dort, jettent l'éponge sans avoir trouver de sucesseur malgré quelques contacts ces derniers jours.

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La concurrence des supermarchés locaux et des plateformes de vente sur Internet auront eu raison de cette petite entreprise du centre-ville. Pourtant, nos libraires dieuzois étaient moins chers que les mastodontes de la culture en ligne.

La clientèle habituelle qui venait chercher ses livres jusqu'à trente kilomètres à la ronde, les écoles qui se fournissaient en matériel de papèterie, les associations..devront donc  trouver ailleurs les services, les conseils lecture de nos sympathiques libraires. 

Avant le dernier baissé de rideau, le stock est à vendre à des prix défiant toute concurrence. Rendez-vous donc rue Clémenceau à Dieuze jusqu'au 31 décembre 2018. 

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Les habitants de Guéblange opposés à la démolition du bâtiment de la mairie-école projetée par le maire et son conseil municipal ne lâchent pas l'affaire et se constituent même en collectif afin de mieux faire entendre leurs arguments. 

Le maire, Gilbert Voinot qui, dans un premier temps s'était montré plutôt coopératif, refuse désormais de montrer les documents qui prouveraient la dangerosité de l'édifice à abattre. 

Le collectif qui proteste contre ce manque de transparence remet en cause la décision de détruire le bâtiment la jugeant infondée et propose des solutons alternatives  pour sauver cet élément du patrimoine du Saulnois mais il semble que du côté de la Municipalité on reste droit dans ses bottes et bien décidé à mener ce projet à bien. 

Le collectif des habitants de Guéblange opposés à la démolition de la mairie-école distribue donc un deuxième tract pour tenter de mobiliser plus largement au sein du village et menace de saisir la CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) si le maire ne présente pas les documents demandés : 

" Faut-il être pour ou contre la démolition de la mairie-école ? 

Question difficile lorsqu'on n'a pas tous les éléments. Pas de débat, pas de réponse. Quelqu'un m'a dit :« je suis pour, car elle tombe en ruines, c'est pour cela qu'on a fermé l'école ».

Mais pourtant, cela fait déjà plus de 5 ans que l'école est fermée. Et on a gardé des locataires et les bureaux de la mairie. Les locataires savaient-ils qu'ils habitaient dans un bâtiment qui « tombait en ruines », et ont-ils accepté cela en toute connaissance de cause ?

Et qui colporte cette idée qu’elle tombe en ruines ? On ne peut pas dire cela juste comme ça. L’école et la mairie sont des symboles d’affirmation de la République. Que signifie le fait de les détruire ? Qui donne le permis de démolir ?

Nous avons demandé à consulter les documents liés à cette affaire, et cela n'a pas été possible. Cela n'est pas une obligation, nous a-t-on dit. Mais alors, comment comprendre, comment décider ?

Ah, c'est vrai, les citoyens ne décident pas, ils votent et donnent un blanc-seing à leur conseil municipal. Le député, Guillaume Peltier écrivait il y a quelques jours : « Les belles paroles du Président de la République devant le Congrès des maires n'effacent pas les actes de son gouvernement et la colère légitime des élus locaux qui subissent, sans concertation, des mesures injustes qui les privent de leur autonomie fiscale et de leur liberté d'administration. »

L'air du temps est à l'exigence d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC), projet légal (traité de Lisbonne) porté par les gilets jaunes, dont certains d'entre vous soutiennent sûrement le mouvement. Une démocratie participative ne serait-elle pas d'abord exigible au niveau local ? Le conseil municipal a décidé sans concertation préalable des habitants. Mais, a-t-il décidé au vu des études démontrant la dangerosité du bâtiment, ou ces études n'ont-elles pas été faites ? Ou bien, pire, a-t-il décidé contre l'intérêt général ? Le terrain a été sondé, obligation pour le dossier de permis de construire. Donc, on a pu déterminer que le sous-sol était sain, puisqu'on veut construire dessus. « Renseignements pris auprès d'un architecte/Afin de déterminer ce qui est le mieux pour un bâtiment, on fait faire une étude de faisabilité, pour une aide à la décision, dont le prix est environ de 4 à 5000 €. La cause des murs qui s'écartent pourrait être due aux fondations et à la sécheresse. Une intervention est possible sur celles-ci »

Alors, empêcher l'eau de s'infiltrer en entourant la mairie-école de bitume est-il une des causes majeures de ce problème de fondations ? Personne ne le sait puisque aucune étude n'aurait été faite. A-t-on comparé le coût de la sécurisation avec le coût de la démolition-reconstruction ? Quelqu'un a-t-il vu ces études ? Il y a tout un tas de textes de loi qui permettent aux citoyens de consulter des documents et études, à charge pour eux, si l'administration s'y refuse, de saisir la CADA (commissions d'accès aux documents administratifs). 

Le temps presse, la société de désamiantage est en action. Il y a des panneaux « menuisés », amiantés dans la salle de classe, lequel amiante était déjà relevé comme dangereux en 1906, alors ?

 D’après le Républicain lorrain, la commission de travaux se serait réunie. Le village de Guéblange doit-il être totalement démoli, reconstruit à neuf ? Faut-il détruire tout ce qui est vieux et fragile ? Faut-il anéantir l'un des seuls bâtiment de notre patrimoine commun qui reste encore, la maison d'école. L’un des châteaux des Baillivy-Einville-Nettancourt, au bout de la rue du château ayant été brûlé pendant la révolution, est devenu une décharge, alors qu'au XIXè siècle, c'était un verger entouré de douves pleines d’eau et d’un grand potager ? Henri Lepage, historien, parle de Guéblange en ces termes en 1843. « Cette localité est assez ancienne, car il en est parlé dans un titre de 1396. Quelques ruines et des fossés, encore pleins d'eau, marquent l'emplacement d'un ancien fort à quelques distances du villages, au N.-O.. Un vieux château seigneural existe aussi dans cette commune, mais morcelé en plusieurs habitations et presque entièrement défiguré. »

L'ancienne salle de classe des garçons située dans la maison commune au n°37 de la rue de Dieuze avait été décrite comme « insuffisante et insalubre » en 1860. Pourtant, la maison existe toujours, elle n'a pas été démolie. Elle a été rénovée, consolidée et est identique à ce qu'elle était à l'époque avec sa grange. La commune a vendu le jardin de l'école, le préau de l'école, et acheté, semble-t-il, un terrain limitrophe de la nouvelle rue des jardins. Ce quartier est tout à fait actuel. Pourquoi la construction de la nouvelle salle communale, très moderne, qui a la forme d'un parallélépipède  à toit plat, en ossature bois et baies vitrées n'a-t-il pas été envisagé sur ce terrain ? Pourquoi l'ancien bâtiment, construit avant 1800, rénové en 1865, avec des matériaux nobles, ne peut-il être vendu, et réhabilité dans les règles de l'art du bâti ancien, de façon à ce qu'il puisse encore durer 200 ans ? Des matériaux nobles qui servent à remblayer les chemins maintenant. Loin de nous l'idée de causer du tort à l'un ou à l'autre, et ceux qui se prêtent à ce jeu en sont responsables. Prendre des décisions, implique d’y réfléchir en tenant compte de tous les éléments réunis, non seulement de certains et surtout pas de ceux, parfois cachés, de l’intérêt privé. Nous défendons l'intérêt général, celui du patrimoine, celui de l'harmonie des villages lorrains. Mais aussi celui des générations futures, car démolir et reconstruire contribue au réchauffement global. Parfois, on ne le sait pas, mais dans ce cas précis, on le sait, et on le ferait quand même ?

Nous sommes d'accord pour payer taxes, impôts et redevances diverses, dans l’intérêt général, encore faut-il que l'argent collecté soit utilisé à bon escient. Les Levy, Sailly, Simonin, Andrés, Grosse, Dreffer, Buisson, Lenert, Cup, Hanard, Mars, Crattelet, Richard, Bauqué, Gigout, Conte, Fabry, Cetot, Dupont, Renaud, Janvier, Capitaine, Bocage, Fabry, Beaupré, Moreau, De Nettancourt, Dumaidy, Henrion, Tonnerieux, Hulard, Didon, Cherrière, Gérard, Noirjean, Remy, Carmentré, Demange, Mathias, Henrion, Hantz qui ont payé des contributions directes, à Guéblange, au XIXè siècle ne sont plus là pour voir ce que l'on veut faire de leur école, mais qu'en pensent leurs descendants ?Etes-vous prêts à faire valoir les droits de tous, êtes-vous prêts à avoir des explications claires, sous couvert de l’autorité de l’État ?

Prenez contact avec le collectif, manifestez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Pour l’instant le cadeau de Noël est bien amer. 

Le collectif des habitants opposés à la démolition de la mairie-écoleContact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

https://www.republicains.fr/actualites_discours_emmanuel_macron_congres_maires_belles_paroles_201711232

Grain de sel-saulnois, journal alternatif d’information http://www.graindesel-saulnois.com/index.php/politique/2571-gueblange-la-mairie-de-la-discorde3

https://reporterre.net/L-amiante-un-dossier-toujours-brulant   

https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2009-1-page-197.htm4  

Statistique administrative et historique du département de la Meurthe henri Lepage bnf-Gallica

Faut-il faire disparaître tout ce qui est vieux et fragile ? Ceux qui, attiré par les sirènes de la mode, ne jurent que par le neuf et le moderne, vide et sans âme, sont tenus de renouveler régulièrement leur neuf et moderne pour rester à la mode. J'ai voulu comprendre cette phrase qui est de Kenneth E. Boulding  : “Celui qui croit à une croissance exponentielle infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste”.C'est quoi un monde fini ? Notre monde, où les matières premières sont limitées, où notre société du gaspillage, du trop de tout est limité. Des fabricants de vêtements brûlent 10 tonnes d'invendus tous les ans. On jette des tonnes d'emballages, de nourriture.

L'architecte, Mr REMY de Vic, qui a rénové la mairie-école en 1864 a réutilisé les matériaux démontés, et les a déduit de la facture globale. Parce qu'il connaissait leur valeur, et qu'il savait que les pierres avaient été extraites de la carrière de Guéblange, à la force des bras humains aidés par des animaux. C'était précieux.De nos jours, on dirait, il est fou, il faut tout raser et refaire du neuf. Ce bâtiment est vieux, dangereux, inconfortable, etc. Il peut être sécurisé et renforcé en intervenant au niveau des fondations, en enlevant le bitume. Il n'est pas isolé, mais faut-il à ce moment-là raser toutes les vieilles maisons. Chiche, on transforme Guéblange en ville nouvelle, avec des pavillons en béton, isolés par du polystyrène, aux normes de la RT 2020. Etes-vous prêts à parier sur leur durée de vie et leur confort ? Pour isoler un vieux bâtiment, il faut utiliser des enduits chaux-chanvre, des revêtements intérieurs en bois, de l'isolation extérieure en laine de bois. Que de perspectives intéressantes et si formatrices ? Peut-on se mobiliser, peut-on exiger une étude de faisabilité, peut-on voir les résultats ?"
https://www.tiez-breiz.bzh/restaurer-rehabiliter/les-fiches-techniques/l-isolation-thermique-des-murs