Deux ans, jour pour jour, après la fermeture du musée du sel de Marsal, voici une petite lueur d'espoir pour ce site exceptionnel, labellisé musée de France, qui retrace l'histoire de l'exploitation du sel dans le Saulnois, depuis l'Antiquité jusqu'au XXème siècle.
Le Maire de la commune vient en effet de recevoir le permis de construire pour des travaux que va mener le Département de la Moselle, propriétaire du site, avant une réouverture dont on ne connaît pas encore la date.
Et pour cause ! Du côté du propriétaire c'est l'omerta ! Un silence étonnant pour une collectivité territoriale qui agit bien evidemment avec l'argent public mais dont la politique en matière culturelle est difficilement compréhensible, ce qui explique sans doute le mutisme de ses dirigeants et de ses élus.
Voici donc les seuls éléments en notre possession qui nous ont été donnés par le premier magistrat marsalais qui n'a, lui non plus, aucune autre information sur la date de réouverture du musée du sel.
Sur les documents du permis de construire on voit donc de grandes palissades en bois qui vont être installées autour des deux casernes qui servaient à l'accueil du public, au stockage des découvertes archéologiques et aux expositions temporaires.
Jugées dangereuses, menaçant ruine, le Département qui avait envisagé de les détruire a décidé de protéger le public de ces bâtiments édifiés par Vauban au XVIIème.
Les visiteurs entreront comme autrefois sous la Porte de France. De grandes baies vitrées vont être posées, le sol réhaussé, les sanitaires, le vestiaire et une salle pédagogique installés. Une grande verrière recouvrira l'ensemble.
Pour rejoindre l'espace muséographique, la rampe extérieure existante devrait être reprise afin d'améliorer l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
Il n'y a aucune programmation de travaux prévue à l'étage et il se murmure qu'on ne présenterait dans ce musée réhabilité que la partie Antiquité de l'expoitation du sel.
On continue de chercher des infos et on vous tient au courant !
Commentaires
Il faut désormais espérer que l'on ne se contente pas de créer un cordon autour des casernes. Je comprends aisément que leur réhabilitation ne soit pas prévue dans un tel contexte budgétaire mais je crois que cela ne doit pas empêcher que des premiers soins leur soient prodigués (vérification de la toiture, étaiement si nécessaire)
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