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Plusieurs reportages diffusés récemment à la télévision et notamment dans l'émission Envoyé Spécial sur France 2 du 22 février ont relancé l'inquiétude chez les riverains de l'usine HET située au centre de la ville de Dieuze, sur le site des anciennes salines. 

Après les nuisances liées au bruit, ce sont les particules noires qui se déposent tout autour de l'usine qui inquiètent. 

Car les émissions et les articles évoqués plus haut pointent du doigt les produits issus du recyclage de pneus comme ces petites billes noires que l'on épand sur les terrains de football synthétiques et qui seraient potentiellement cancérigènes. Des études font état de nombreux footballeurs jouant sur ces terrains synthétiques atteints de cancer.hetdreal

Certains à Dieuze n'ont pas manqué de faire le rapprochement entre cette poussière noire et les petites billes.

Un échantillon a même été envoyé à la mairie par un Dieuzois afin que la municipalité puisse faire les analyses et rassurer les riverains inquiets. Mais on lui a répondu que cet échantillon n'était pas assez important pour être analysé et que le protocole de prélèvement n'avait pas été respecté. 

L'Etat s'est saisi de l'affaire et devrait livrer son rapport en juin 2018. 

En attendant, et pour respecter le principe de précaution, certains habitants demandent la fermeture de l'usine HET. 

 

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Dernier grand titre de la presse française à passer au format Tabloïd (41x29 cm), le Républicain Lorrain, notre quotidien régional change de dimension ce mardi 27 mars.

Les considérations économiques, les restructurations, les difficultés de la presse écrite française et la volonté de moderniser le titre ont poussé le Crédit Mutuel, propriétaire du journal à effectuer cet important changement. 

Même si la rédaction reste au siège de Woippy, désormais, le Républicain Lorrain est imprimé à ...Nancy Houdemont, sur les mêmes rotatives que celles de l'Est Républicain et de Vosges Matin. logorlnew

Un nouveau logo a été imaginé également par les graphistes du journal. Les pages locales se retrouvent désormais au centre du journal. Par contre et sans que l'on comprenne pourquoi, le nom du Saulnois a disparu de la première page de ce cahier. On lira donc notre actualité proche dans le journal de... Sarrebourg. 

Autre nouveauté qui s'annonce, mais dont on a très peu d'information pour le moment, le transfert de l'agence de Château-Salins vers Dieuze qui semble acté. 

On vous en reparle dès qu'on en sait plus. 

Le Républicain Lorrain est disponible chez les marchands de journaux, dans les boulangeries, sur Internet ou en livraison à domicile par des porteurs qui livrent le journal à l'aube dans votre boîte aux lettres.

 

 

compteur linky prix mode emploiChaque jour, des dizaines de compteurs Linky sont installés dans le Saulnois. Linky est une machine "intelligente" qui va permettre de remonter directement les données de consommation au fournisseur d'électricité. Il enverra également une courbe de charge c'est à dire une représentation graphique de l'évolution de la consommation d'énergie pendant une période donnée.

Mais cette technologie est controversée et de nombreux citoyens s'insurgent contre ces installations à marche forcée. 

Pour vous faire une idée des implications de Linky dans notre vie de tous les jours, une soirée d'information est organisée, à Dieuze, le vendedi 23 mars, à 20h, par AVENIR Association pour la Vie dans un Environnement Naturel d’Information et de Recherche, en partenariat avec l’association AVOINE du Saulnois. Elle  sera animée par Monsieur Guy Boussiron Géobiologue.

Il présente le sujet ainsi : 

Aujourd’hui, sans nous avoir demandé notre avis, on va entrer dans nos foyers avec une technologie douteuse et coûteuse pour les citoyens.
Nous devons nous informer sur ce véritable problème de société qui nous concerne tous.
L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) affirme que les ondes électromagnétiques sont potentiellement cancérigènes et perturbatrices pour notre santé.
Nous devons donc, au nom du principe de précaution, être informés sur les nouvelles technologies qui utilisent des champs électromagnétiques et des hyperfréquences, et pouvoir choisir si nous acceptons l’intrusion ou non de ces dispositifs chez nous !
Mais ce compteur Linky, le connaissez-vous vraiment ?
Cette conférence, qui sera gratuite, a pour objectif de vous informer sur ce sujet et de vous permettre de prendre une décision d’acceptation ou de refus de ce compteur, en toute connaissance de cause.

 Pour remercier la MJC qui met généreusement la salle à disposition, une urne sera posée à l’entrée ou chacun pourra faire un petit don.

bernard calcatera

Le Maire de Marsal, Bernard Calcatéra, qui a découvert l'arrêté préfectoral autorisant le lancement de la réalisation du méthaniseur sur Grain de sel la semaine dernière monte de nouveau au créneau  quelques jours après son intervention à propos de la fermeture du musée du sel. 

Cette fois ci, il s'adresse directement à celui qui vient de donner son feu vert pour cette unité de méthanisation, le Préfet de la Moselle, Didier Martin dans un courrier que vous pouvez retrouver ci-dessous : 

"Monsieur le Préfet

Ce matin dans la presse locale, j’apprends que vous avez donné le feu vert pour le projet de méthanisation qui devrait s’implanter sur la commune d'Haraucourt-sur-Seille, à l’entrée du village de MARSAL, ville fortifiée par Vauban. Cette implantation industrielle, sur une surface d’environ trois hectares, se situe à moins de 500 mètres des habitations d'Haraucourt-sur-Seille et de Marsal.  

Une enquête publique a bien eu lieu (du 4 au 12 juin 2017) ;  aucun résultat n’a été publié, pas plus que je n’ai reçu moi-même, Maire de Marsal, de réponses aux questions écrites remises à l’enquêteur.

Diverses modifications importantes ont été apportées au projet initial, là aussi sans aucune information, alors que j’avais reçu une copie du projet initial.

A ce jour je n’ai aucune idée du projet définitif auquel vous avez donné votre autorisation. Le projet de cette installation industrielle, placée à l’entrée de deux villages, est en réalité prévu au plus mauvais lieu d’implantation qui pouvait être choisi. J’ai longuement fait part de mon avis et opposition sur le choix de cet emplacement, de nombreux villageois des deux villages s’étant aussi exprimés dans ce sens également.            

Mais les instigateurs du projet, que je connais bien, puisque certains sont agriculteurs de ma commune n’ont tenu aucunement attention à nos remarques. Des choix d’emplacements bien plus judicieux que celui là, auraient pu être retenus, avec beaucoup moins de contraintes de construction et d’exploitation, et à ce jour l’installation serait depuis longtemps fonctionnelle.

Les Architectes des Bâtiments de France et la DRAC, se sont positionnés sur l’implantation paysagère de ce projet, avec les conseils du  PNRL.

Mais peut-on penser raisonnablement pouvoir camoufler quatre tours de 25 mètres de diamètre et 15 mètres de hauteur, plus tout le reste de l’installation technique (torchère, bâtiments, bac de rétention des effluents de 50 x 100 mètres, etc.) avec quelques mirabelliers et pommiers ?           

Le site se trouve comme je vous l’ai indiqué sur un promontoire, à l’entrée du village de Marsal sur le CD38A.

Notre Conseil Municipal s’est positionné contre le lieu d’implantation (Délibération du 9 juin 2017 – 6 voix contre et 2 pour, 2 conseillers participant au projet s’étant abstenus).

Mes prédécesseurs maires, Monsieur Henri REMILLON (6 mandats) et Michel GOURIEUX (2 mandats), et moi-même depuis 16 années (3ème mandat) soit au total 58 années de travail assidu pour faire de Marsal le fleuron du tourisme du Saulnois. La commune de Marsal a toujours mené une politique touristique et d’aménagement du village, constante et suivie, avec des moyens budgétaires très importants.

Entre autres, la création du Musée du Sel, la rénovation des Casernes et de la Collégiale Saint Léger, l’assainissement, la création d’une aire de pique-nique avec sanitaires, etc.… pour ne citer que les principaux. 

Les efforts constants de notre commune, forte de ses quelques 270 habitants, vont être réduits à néant avec cette installation industrielle de méthanisation à notre porte, adossée au fort d' Haraucourt, d’autant plus que le Département a fermé le Musée du Sel (musée départemental) et suite à cela, notre café-restaurant a déposé son bilan le 31 décembre 2017…

Après ces quelques 58 années d’efforts continus, comment pouvons-nous réagir ? Personne ne nous a entendus.

Les vingt trois plus grosses fermes des environs de notre commune ont eu raison des quelques 400 habitants de Haraucourt-sur-Seille et de Marsal. Ils vont approvisionner le site et venir déverser constamment fumier frais, déjections en tous genres, mais de plus en plus, aussi des plantes alimentaires (maïs, blé, etc.) pour produire du gaz !  

Quel sera le bilan énergétique réel de cette opération ? Alors que dans des pays voisins, comme l’Allemagne, la tendance est d’arrêter ce genre d’installation, nous, nous sommes en phase de découverte…

Un site industriel de cette importance, génère toutes sortes de « désagréments » : défiguration du paysage, odeurs, trafic, etc. ; il n’y a rien qui justifie cet emplacement si proche de l’habitat.

Aussi, Monsieur le Préfet, je vous demande de reconsidérer votre avis, de sorte qu’il soit en concordance avec les  mêmes conditions d’implantation que le projet de REDING : l’éloigner des habitations  et de l’entrée de notre village, et qu’il soit demandé un plan « B », c'est-à-dire le choix d’un autre endroit pour l’implantation de ce site industriel.

Nous ne pouvons pas accepter d’être moins considérés et entendus que d’autres. Je reste à votre entière disposition pour complément d’information et explications. 

J’ose espérer que ma demande ne restera pas lettre morte, et je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations distinguées.

Bernard CALCATERA      

Maire de Marsal"

 

 

Le Préfet qui n'appréciait guère les panneaux posés par les opposants de la ZAC de la Sablonnière à Dieuze aura en écrivant aux riverains  réussi à mettre un sacré coup de projecteur sur leur combat. Qualifié en effet un texte revendicatif en encart publicitaire illégal frisait tellement le ridicule que toute la presse régionale s'en est fait l'écho. 

Même France 3 Lorraine s'est déplacé jusqu'à Dieuze pour vérifier la stupidité de l'affaire. 

C'est notre confrère de Juvelize.com qui a mis en ligne le document diffusé au 19/20 du samedi 10 mars et que vous pourrez retrouver en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

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