"Le musée départemental est actuellement fermé pour travaux, réouverture en 2018" ! C'est la belle banderole qu'avaient posée les services du Département de la Moselle devant un des fleurons culturels de notre région, musée de France, site Moselle Passion.
Depuis, personne n'a vu la moindre entreprise effectuer de travaux sur le site pour permettre la réouverture, comme promis, cette année du musée du sel que le Conseil Départemental maintient fermé depuis octobre 2016.
Ce flou entretenu sur une éventuelle réouverture cette année et l'absence d'information cohérente et fiable de la part des services culturels ont le don d'exceder le maire de Marsal Bernard Calcatéra qui vient de le faire savoir dans la presse régionale dans un article où il tire à boulets rouges sur Patrick Weiten, Président du Conseil Départemental et Fernand Lormant son second et maire de Dieuze.
Retrouvez l'article en cliquant sur la vignette ci-dessous :
En lisant le courrier de la Préfecture, les riverains mécontents de la ZAC qu'édifie actuellement la Communauté de communes du Saulnois à l'entrée de Dieuze, ont failli s'étouffer !
En effet le Préfet, par lettre recommandée, leur demande de retirer le panneau qu'ils avaient posé pour protester publiquement contre l'érection d'un mur de terre de 4m de haut au bout de leur jardin.
Sur ce panneau, les habitants exprimaient ainsi leur colère contre cette ZAC, ce mur et les élus qui l'on votée :
"40 ans de travail pour se payer une maison, la décision d'un élu pour qu'elle ne vale plus rien"
Le préfet, par l'intermédiaire de son adjoint au service Aménagement, Biodiversité et Eau, Pierre Sibi, invoque une bâche publicitaire posée sans demande préalable auprès de ses services, comme la loi l'exige.
Si la bâche n'était pas retirée, une amende de 208 € par jour serait alors exigée de la part de l'Etat à l'encontre de ces Dieuzois vindicatifs !
Lire aussi l'article du Républicain Lorrain, en page Région, ce samedi 10 mars
La grogne évoquée autour de l'école de Chambrey il y a quelques jours sur Grain de sel est montée d'un cran ce mardi. En effet, les parents d'élèves ont décidé de hausser le ton après l'annonce de la fermeture programmée de la classe de maternelle du village pour la rentrée 2018/2019.
Avec l'appui du maire Thierry Klein, les parents d'élèves ont empêché les enseignantes de faire classe, bloquant l'entrée de l'école et même leur véhicule.
Sur un autre terrain, on a vu hier, à l'Assemblée Nationale à Paris, le député Fabien Di Filippo remettre le courrier de protestation des parents d'élèves au Ministre de l'Education Nationale Jean-Michel Blanquer.
Et si cela ne suffisait pas, les écoliers de l''élémentaire ont envoyé une lettre au...Président Emmanuel Macron !
Demain jeudi, un comité paritaire à Metz devrait sceller définitivement l'avenir de la classe menacée. On verra si les actions des uns et des autres ont fait plier l'administration de l'Education Nationale.
La lettre des écoliers au Président de la République :
« Monsieur le Président de la République,
Ce sont avec de simples mots d’enfants que nous vous adressons aujourd’hui un appel à l’aide.
Nous sommes 26 enfants âgés de 3 à 11 ans qui habitent le modeste village de Chambrey en Moselle.
Nous vivons heureux, épanouis et plein de joie dans notre école.
Malheureusement, nous sommes tristes d’apprendre la fermeture de notre classe de maternelle.
Pourquoi nous séparer de nos petits frères et sœurs et les obliger à partir ailleurs ? Nous avons tout dans notre village alors nous ne comprenons pas.
Aussi, Monsieur le Président, nous vous adressons ce message : Aidez-nous, s’il vous plaît, à garder notre maternelle. Il n’y a que vous pour la sauver.
Merci, Monsieur le Président de La République, pour tout ce que vous pourrez faire pour nous.
Les Enfants de Chambrey. ».
Voir aussi l'article dans le Républicain Lorrain
Les parents d'élèves, les élus du village de Chambrey ont manifesté à leur tour leur colère contre le projet de fermeture de leur école maternelle. Lors du comité paritaire du 6 février, le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale a annoncé le retrait d'un poste d'enseignant dans le village de 350 habitants condamnant ainsi la classe de maternelle.
Ce projet de fermeture, s'appuie sur des prévisions d'effectifs trop faibles selon le ministère de l'Education Nationale. 12 écoliers sont en effet attendus en maternelle à Chambrey à la rentrée du mois de septembre 2018.
Mais ces considérations mathématiques vont à l'encontre des discours de tous les professionnels de l'Education qui préconisent des classes allégées chez les petits afin de favoriser les apprentissages. Elles vont à l'encontre également des déclarations de notre Président de la République, Emmanuel Macron qui affirmait récemment qu'aucune fermeture de classe n'interviendrait en milieu rural.
Entre mensonges et hypocrisie, le Saulnois trinque de nouveau : fermeture de classes, fermeture de musée, fermeture de Tribunal, fermeture de trésorerie, fermeture de gendarmerie, fermeture de sous-préfecture...
Quelles sont les réalités de la précarité aujourd'hui, plus particulièrement en zone rurale ? Comment peut-on lutter contre ?
Pour répondre à ces questions, les comités de la Vallée du Sel et En Marche Moselle Sud organisent un débat public, samedi 24 février, à 11h, à la salle des fêtes de Coutures (Château-Salins).
Animée par Rayan Nezzar, conseiller social d'En Marche et enseignant à l'Université Paris-Dauphine, cette rencontre ouverte à tous réunira notamment des responsables associatifs locaux afin d'établir un état des lieux et de dessiner des pistes d'actions.
Page 38 sur 122