daria
Les 30, 31 août, 1er, 2 et 3 septembre, à 19h, dans la salle de Bal de l'ancienne Cantine des ouvriers à Bataville, La Fabrique Autonome des Acteurs vous invite à une expérience art-science inédite.
Structure transdisciplinaire pour les arts de la scène installée à Bataville (57), la FAA est à l’initiative d’un projet de recherche international.

Éthologistes, neuroscientifiques, acteurs et danseurs croisent leurs connaissances sur le comportement humain autour d’une expérimentation collaborative.

La Fabrique Autonome des Acteurs invite les spectateurs à participer à la première phase du projet, le spectacle-laboratoire « L’expression du tigre face au moucheron ».

Cette création drôle et enlevée ayant pour thème les animaux intègre spectateurs et acteurs à l’expérience scientifique, car les mesures (non invasives) réalisées pendant le spectacle seront utilisées pour valider les hypothèses de la recherche. 
La FAA serait heureuse de votre collaboration à ce projet d’envergure dont les retombées pourraient avoir des influences non-négligeables sur leurs pratiques.

Pour la validité des données scientifiques, le nombre de spectateurs doit rester le même sur chaque représentation. La FAA serait  donc extrêmement reconnaissante de lui indiquer à l'avance votre préférence au 0637315454 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Membres du comité scientifique : Fabrique Autonome des Acteurs, Abertay University – Dundee Ecosse, Laboratoire Ethos – Université Rennes 1 – CNRS, Laboratoire Rirra21 – Université Montpellier 3, Départements arts de la scène – Université Grenobles Alpes, Reset – Compagnie Daria LippiMembres du comité scientifique : Fabrique Autonome des Acteurs, Abertay University – Dundee Ecosse, Laboratoire Ethos – Université Rennes 1 – CNRS, Laboratoire Rirra21 – Université Montpellier 3, Départements arts de la scène – Université Grenobles Alpes, Reset – Compagnie Daria Lippi

Structures partenaires : TNS (Théâtre National Supérieur de Strasbourg), INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et des techniques de diffusion, Bruxelles), ENSATT (Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Techniques du Théâtre, Lyon), Le Pont Supérieur, Nantes... (partenariats en cours)
Ce projet est soutenu et financé par la Fondation Carasso sous égide de la fondation de France dans le cadre de son programme Art citoyen France, Composer les savoirs pour mieux comprendre les enjeux du monde contemporain et par le Ministère de la Culture et de la Communication.

henriremillon

Il y a quelques semaines pour Grain de sel, il nous avait parlé pendant une heure trente sans interruption des cinq années d'exil des Marsalais pendant la deuxième guerre mondiale.

A l'âge de 94 ans et après sa partie de cartes hebdomadaire à l'Auberge de Mulcey, Henri Rémillon est décédé hier jeudi en fin d'après midi.

La disparation de ce géant du Saulnois va résonner comme un coup de tonnerre sur ce territoire qu'il a tant aimé.

En republiant l'article intitulé "Henri Rémillon..pionnier du Saulnois touristique" mis en ligne sur Grain de sel en février 2010, on atténuera peut-être un peu cette tristesse collective qui nous envahit lorsqu'un personnage de cette trempe disparaît.

Les obsèques d'Henri Rémillon seront célébrées lundi 28 août à 15h, à l'église de Marsal.

 

Henri Rémillon, pionnier du Saulnois touristique :

A 87 ans, il vous raconte avec un enthousiasme et une énergie hors du commun comment, avec une poignée de passionnés, il a contribué à créer le Syndicat d'initiative, le musée du sel, le Parc naturel régional de Lorraine.
Henri Remillon a reçu le Grain de sel pour une plongée dans l'histoire du Saulnois.

Né le 25 janvier 1923, dans la maison familiale, à la ferme de Bourrache, à côté de Marsal, le jeune Henri reprend l'exploitation agricole à 28 ans et s'investit très tôt dans les instances professionnelles agricoles. Il est ainsi le plus jeune membre de la chambre d'agriculture. Il crée  le cercle des jeunes agriculteurs des cantons de Vic et Dieuze. Plus tard, il deviendra président du jury du concours de chevaux de trait ardennais de l'Est de la France.

En 1959, après le décès soudain, du maire de Marsal, Jules Joublot, il faut élire un nouveau conseiller municipal. Henri Remillon se présente, est élu et devient même maire dans la foulée. Il restera à la tête de la commune trente années. Cette prise de fonction non programmée sera grandement facilitée par l'aide précieuse du secrétaire de mairie de l'époque : Mr Admant. Grâce à ce remarquable guide, le jeune maire comprendra rapidement les arcanes de la gestion municipale.

Plein de détermination et avec un culot étonnant, il renverra,  un certain Gil Bureau,  architecte chargé de la reconstruction du village (comme à Moyenvic)  et grand prix de Rome, persuadé que ce fameux architecte parisien n'oeuvrait pas dans l'intérêt des habitants de sa commune.

En 1965, avec Mrs Woerther, Corbeil, Durain, Admant et  Paté, il relance le syndicat d'initiative de Vic, alors en sommeil, pour en faire le Syndicat d'Initiative de Vic et de ses environs en y intégrant les villages d'Haraucourt de Marsal et Moyenvic. Un dépliant est rapidement réalisé présentant les lieux touristiques importants de chaque village.

En 1970, Jean-Paul Bertaux entreprend pour la DRAC (Direction régionale  des affaires culturelles) une campagne de fouilles  dans la haute  vallée de la Seille. Il contacte Henri Remillon et s'installe à Marsal. Afin de montrer au public les découvertes et le fameux briquetage de la Seille une exposition est organisée dans une salle de la porte de France. Le Syndicat  d'Initiative apporte de Vic des objets de l'hôtel de la Monnaie, le musée de Sarrebourg aide à garnir la salle en sortant de ses réserves quelques antiquités. Des pièces gauloises et romaines sont aussi exposées et quelques trésors du premier collectionneur marsalais Armand Demange sont sortis des greniers et  montrés au public. L'usine EFKA réalise pour l'occasion des vitrines qui abriteront les premières  collections. C'est le début de l'aventure du musée du sel.

Fort de ses relations avec quelques hommes politiques lorrains très influents et sensibles à l'importance historique de la vallée (Pierre Messmer, François Guillaume) et grâce à l'implication des industriels de la chimie et du sel (Salins du midi, Solvay..), le musée est officiellement inauguré le 25 novembre 1973 en présence du Premier ministre et du ministre de l'environnement.

Le musée grandira au fil des années, grâce à l'association d'animation du musée créée par Henri Remillon. Il embauchera des hôtesses d'accueil, publiera avec les professionnels du sel la revue de grande qualité "Les cahiers du sel",  installera une boutique à l'entrée du musée et accueillera les scolaires  pour acquérir au final une renommée régionale incontestée.

En 1995, l'association d'animation du musée se verra remettre le prix du meilleur accueil des musées de France.  En 2004, le musée franchira une étape supplémentaire en devenant départemental.

L'implication d'Henri Remillon dans le développement du Saulnois le placera tout naturellement au coeur du processus de création du Parc naturel régional de lorraine (PNRL) au début des années soixante-dix. Il devra se battre au sein même de son propre conseil municipal pour faire admettre l'idée du PNRL. Les réticences étaient grandes, il y a quarante ans, lorsque l'on parlait d'environnement ou de  préservation et valorisation  du  territoire.

Après avoir franchi de nombreux obstacles, la charte du PNRL sera finalement signée par les Marsalais. Il imposera alors la présence des élus locaux au sein du conseil d'administration du PNRL, au côté de l'état et du conseil régional.  Il sera d'ailleurs le premier représentant des maires de Moselle au sein de cette instance. Le PNRL sera  un partenaire de poids pour l'aide apportée dans la gestion du musée du sel.

Décoré de l'ordre national du mérite en 1988, Henri Remillon pose un regard plein d'humilité sur son parcours pourtant exceptionnel qu'il résume d'une simple phrase : « Dans la vie, il faut toujours s'ouvrir sur l'extérieur ».

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Lorsqu'on passe à Gelucourt, on peut être interpellé par la présence d'une petite chapelle à l'étrange clocher. Communément appelé "Chapelle des Templiers" le petit édifice a vu récemment posé sur son mur un panneau explicatif qui permet de mieux comprendre son histoire.

Le petit village de Gélucourt abritait autrefois le siège d'une commanderie de l'Ordre des Templiers. Cet ordre fut créé au XIIè à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Il œuvra pendant les XIIè et XIIIè siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem dans le contexte de la guerre sainte et des croisades.

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Afin de mener à bien ses missions et notamment d'en assurer le financement, l'Ordre des Templiers constitua à travers l'Europe chrétienne d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies.

La présence des Templiers à Gelucourt est signalée en 1224. La communauté comprenait cinq chevaliers subordonnés à un Commandeur. La Commanderie comprenait une maison pour l'amodiateur (le titualire de la ferme), une tour à colombier, des granges et des bergeries, une maison, un four banal, des étangs, des bois et une chapelle.

En Lorraine on comptait vingt-sept commanderies jusqu'au moment où l'ordre disparut après la perte de la Terre Sainte, l'arrestation et le procès des milliers de membres (1308)  que comptait l'ordre à cette époque. Eminemment riches, propriétaires fonciers les Templiers devenaient gênants pour le Roi de France Philippe Le bel qui fit tout pour les faire disparaître. 

L'ordre fut déclaré éteint par le Pape Clément V en 1312.

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L'exposition temporaire "Autour de Brancusi" proposée par le Conseil départemental de la Moselle au Musée Georges de La Tour s'achève ce dimanche 27 août. 

C'est donc le dernier week-end pour entrer dans l'univers du sculpteur roumain, Constantin Brancusi et découvrir quatre de ses oeuvres ainsi qu'un Modigliani et un Rodin. Vous pourrez aussi voir les productions de l'artiste dieuzois Remus Botar qui présente une quarantaine de ses tableaux et sculptures. 

Ce dernier sera présent ce dimanche à 17h pour guider les visiteurs dans les allées du musée et dédicacer le catalogue de l'exposition.  

Le musée pratique : 

ouvert de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h

Tarifs : 5 €

Tarifs réduits : 3,50 €

gratuit pour les moins de 16 ans

 

 

markus stange

L'an dernier il avait enthousiasmé les spectateurs venus assister à la Collégiale de Marsal, au concert qu'il donnait avec sa collègue russe Anna Zassimova. (voir l'article : Deux virtuoses transportent Marsal et sa Collégiale)

Ce dimanche, Markus Stange, pianiste allemand, professeur à la Hochschule für Musik de Karlsruhe est de retour dans le Saulnois pour un nouveau concert exceptionnel dans la même église à l'occasion de la fête Univer'Sel. 

Spécialement pour cette journée,  Markus Stange a préparé un programme d'une heure environ qu'il a intitulé :" Paysages au pays des étangs". 

On entendra donc dimanche, à 18h, dans ce superbe écrin du XIIème siècle, résonner les notes des cinq compositeurs suivants : Debussy, Chopin, Messiaen, Schuman et Georgi Catoire de Bioncourt. Ce dernier artiste, rappelons-le, est un descendant de la célèbre famille aristocrate du Saulnois qui a émigré en Russie.

Concert gratuit. 

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Dans le texte ci-dessous, retrouvez la biographie de Markus Stange qui partage sa vie entre Karlsruhe et..Guéblange les Dieuze où il possède une résidence secondaire.

MARKUS STANGE est né à Ludwigshafen (Allemagne). Etudes de piano auprès de Jürgen Uhde à Stuttgart, Roland Keller à Lübeck, František Rauch et Valentina Kameniková à Prague.

Master class avec Ditta Pásztory-Bartók et Aloy Kontarsky

Etudes de composition et de direction.

Markus Stange a donné des concerts en Europe, en Amérique du Nord, au Mexique, au Brésil, en Asie et en Afrique, en tant que soliste et pianiste d´ensemble,

Partenaire de musique de chambre et accompagnateur de Lied.

 Partenaire pendant près de 20 ans du “Stuttgarter Klavierduo”

Depuis 2005 il est membre du “Klavierduo Yukiko Naito & Markus Stange”.

Depuis 2011 Markus Stange est membre de l´”Ensemble Phorminx”.  Membre fondateur de l´ensemble “Piano & percussion”. 

Outre le répertoire traditionnel, Markus Stange a une intense activité de musique contemporaine.

Collaborations avec Karlheinz Stockhausen, György Ligeti, George Crumb, Peter Eötvös, Adriana Hölszky et de nombreux autres compositeurs. 

Participation à des festivals internationaux avec des ensembles ou des orchestres de premier plan.

Productions radiophoniques et discographiques nationales et internationales. 

Master class aux Ètats–Unis, au Canada, en Norvège, en Italie, en Ukraine, en Corée du Sud, au Ghana, en Russie et au Brésil.

En 2008, il est le directeur de la Semaine internationale "Messiaen“ à Neustadt an der Weinstrasse et du festival Messiaen 100 de la Hochschule für Musik de Karlsruhe.

Concepteur de projets musicaux interdisciplinaires : en 2009, collaboration à la mise en ɶuvre d´une “salle de concert pour la musique spatialisée” avec la jeune architecte Meryem Cengiz à l'Université de Stuttgart. 

Professeur de piano à la Hochschule für Musik de Karlsruhe. 

Collaboration avec la spécialiste de Catoire de Bioncourt, la pianiste russe Anna Zassimova