Rebelote ! Le Conseil Départemental et sa politique culturelle calamiteuse sont à nouveau montrés du doigt ! Cette fois-ci c'est dans la presse nationale qu'un site Moselle passion est sévèrement jugé. Le Figaro n'est pas tendre dans son édition du 18 août avec le musée Georges de la Tour et son exposition Autour de Brancusi qui s'achève d'ailleurs dans quelques jours.
Après avoir évoqué le chef d'oeuvre "absolu" du maître du clair-obscur, Saint-jean Baptiste dans le désert, fleuron du musée vicois, le journaliste du Figaro, Eric Bietry-Rivière aborde l'expo temporaire du moment en ces termes : "Cette saison, la seule exposition notable, la seule susceptible de séduire au delà de l'échelon local, concerne le sculpteur moderne Constantin Brancusi. Un grand nom, un grand artiste. Mais ce qui est montré est très chiche. On ne voit que trois de ses oeuvres. Elles côtoient un buste de Rodin, dont Brancusi fut l'élève, et un autre de Modigliani.
L'évènement n'attire que peu de monde. Il est vrai que les moyens financiers et humains ne sont plus là. Crise oblige, les musées départementaux de Moselle ont dû être mutualisés. Celui de Vic n'a plus de Directeur conservateur mais un simple "chef de site". Il ferme désormais deux mois l'hiver. En 2016, le site Internet spécialisé la Tribune de l'Art s'était même fait l'écho de rumeurs de démantèlement. Serge Lemoine, vice-président de l'association des amis de Jacques Thuillier et directeur de la publication aux éditions Faton, avait alors rappelé que "la collection Thuillier a été donnée au musée. S'il devait fermer ou le bâtiment abriter autre chose, la donation serait annulée."
Camouflet supplémentaire pour les services culturels, on n'évoque même pas l'artiste au centre de cette exposition qui présente plus de 40 oeuvres, Rémus Botar !
Le quotidien spécialiste de l'économie "Les Echos" a consacré, dans son édition du 18 août, un article sur les vestiges archéologiques du Saulnois communément appélés briquetage de la Seille.
Un coup de projecteur national sur notre territoire et ses richesses que vous pouvez lire ci-dessous :
A vingt kilomètres de Nancy, le Briquetage de la Seille constitua à l’âge de fer un des principaux sites européens de production de sel.A vingt kilomètres de Nancy, le Briquetage de la Seille constitua à l’âge de fer un des principaux sites européens de production de sel.
Au sud de la Moselle, les collines verdoyantes de Marsal recèlent un site archéologique majeur, qu'un chantier-école international explorera cet été pour la dernière fois. Connu sous le nom de « Briquetage de la Seille », le lieu conserve les vestiges d'une industrie du sel qui prit à l'âge de fer des dimensions stupéfiantes. Du VIIe au Ier siècle avant J.-C., les Celtes, puis les Gaulois, ont exploité les sources naturellement salées de la rivière Seille. La saumure obtenue par décantation était chauffée dans des moules en argile. Les sauniers cassaient ensuite ces briquetages pour dégager les pains de sel. Les monticules de déchets ainsi disséminés constituent aujourd'hui un trésor pour la recherche.
Depuis 2001, des équipes françaises, britanniques, chinoises ou allemandes se succèdent sous la direction du Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye pour investiguer une zone de 10 kilomètres de longueur, où sont enfouis quelque 4 millions de débris de terre cuite, soit deux fois le volume de la pyramide de Khéops ! « Les programmes de recherche successifs nous ont beaucoup appris, non seulement sur les techniques de production du sel, mais aussi sur l'impact de cette exploitation sur l'environnement naturel et humain de l'époque celte à nos jours. Les échantillons recueillis à Marsal feront l'objet de plusieurs monographies, mais le site n'a certainement pas livré tous ses secrets ! », assure Laurent Olivier, conservateur en chef du patrimoine et responsable du département d'archéologie celtique et gauloise du Musée d'Archéologie nationale.
Conserver les aliments
Préhistorique, l'épopée industrielle de la vallée salifère mosellane renvoie à des thématiques étrangement contemporaines. A l'époque où les tribus nomades se sédentarisent, le gisement, situé au coeur de l'Europe, à 300 kilomètres de la première mer, fait des autochtones celtes les rois du pétrole de l'âge de fer. La précieuse substance agrémente les repas, fidélise le bétail et constitue la meilleure manière de conserver les aliments. Venue d'Alsace, de Bourgogne, d'Allemagne ou de la région parisienne, la clientèle afflue. L'analyse des briquetages permet d'évaluer la production celte à plusieurs milliers de tonnes de sel par an. Dans un premier temps, la manne profite aux autochtones et favorise les échanges.
Les archéologues ont découvert dans les vestiges d'habitations des bijoux en ambre provenant de la mer Baltique, de l'or, mais aussi des meules ou des ossements de cochons, témoignant d'un commerce soutenu, notamment avec les vallées vosgiennes. L'enrichissement local semble se tarir à l'époque gauloise. La production augmente pourtant, atteignant plusieurs dizaines de milliers de tonnes de sel par an, mais elle paraît contrôlée par des aristocraties éloignées. Sur place, certains indices évoquent le recours au travail forcé.
Conséquences environnementales
En 2014, les archéologues découvrent dans un silo à grains les restes de quatre hommes et de quatre femmes sans lien de parenté. Les nombreuses fractures des côtes et des poignets indiquent qu'ils ont été soumis à de lourdes charges. L'exploitation intensive affecte également l'environnement. Les besoins en combustible entraînent une déforestation massive. Les 7 millions de tonnes de déchets générés en cinq siècles obstruent peu à peu les cours d'eau. Le changement climatique, qui renforce l'humidité et la froidure, contribue à transformer les vallées sèches en marécages. L'exploitation salifère prend fin avant l'avènement de l'ère romaine, mais ses conséquences environnementales perdureront durant plus de deux millénaires. En 1663, lorsque Louis XIV s'empare des Salines de Marsal, son intendant Vauban, chargé de leur fortification, bute sur les débris argileux et sur les poches marécageuses. La vallée de la Seille ne sera finalement drainée qu'au début du XXe siècle. Quant au Musée du sel situé dans le village et visité par des générations d'enfants lorrains, il vient de fermer provisoirement pour un an, faute de financement.
Pascale Braun, Les Echos
Nos deux guides comédiens déjantés qui font découvrir Marsal et Vic sur Seille de manière originale viennent de poster sur les réseaux sociaux une nouvelle vidéo.
Emotion intense hier à la Délivrance à Dieuze durant les deux heures du concert d'inauguration de l'Académie de Musique franco-allemande de Dieuze ! La salle archi comble a vibré aux sons puissants de l'orchestre de l'Opéra de Shanghai et de l'orchestre symphonique de Suzhou. Mais l'arrivée en deuxième partie du choeur de l'opéra de Shanghai a bouleversé l'ensemble de l'assistance qui a offert dix minutes de standing ovation aux artistes.
A l'initiative de la ville de Dieuze et de l'Internationale Musikfestspiele Saar, soixante-dix musiciens et cent choristes ont permis aux habitants du Saulnois de vivre cet évènement que seules les grands villes ont l'habitude de proposer.
Les notes de Piotr Tchaïkovsky jouées par le Shanghai Opera House Orchestra, dirigé par Jacques Mercier qui avait fait exceptionnellement une infidélité à son Orchestre National de Lorraine, ont d'abord résonné dans la grande salle.
Au piano était installé Robert Léonardy, célèbre pianiste allemand qui vit dans le Saulnois à Guébling. Ensemble, ils ont joué le concerto pour piano et orchestre n°1 si bémol mineur, opus 23. (voir l'extrait dans la 1ère vidéo)
Après l'entracte, l'émotion est montée d'un cran lorsque le chef d'orchestre chinois Xu Zhong a lancé la Symphonie N°9 de Ludwig Van Beethoven et la salle a chaviré après l'arrivée sur scène des 100 chanteurs chinois aux voix époustouflantes qui ont entonné l'Ode à la joie.
Retrouvez deux extraits de ce concert grandiose dans les vidéos ci-dessous :
Le dimanche 20 août, à partir de 11h, le club de Castel fête ses 35 ans.
A cette occasion une grande fête à la zone des salines de Château-Salins est organisée et ouverte au public.
Des jeux anciens, un bal, une mini ferme, un mini golf, des promenades à poney, un bric à brac et un marché artisanal animeront cette journée festive.
Des repas, une buvette et un barbecue complèteront cet événement.
Page 250 sur 591