Les élections sénatoriales auront lieu dimanche 24 septembre. Les grands électeurs (Députés, Conseillers régionaux, Conseillers départementaux, maires) vont envoyer au Palais du Luxembourg à Paris 5 sénateurs mosellans.
Dans notre département, les candidats postulent par liste et seront désignés à la proportionnelle.
Trois sénateurs sortants se représentent : Jean-Marc Todeschini, François Grosdidier et Jean-Louis Masson. Philippe Leroy et Jean-Pierre Masseret ne briguent plus de nouveau mandat.
Huit listes sont en lice :
Quatre à Droite :
1 - Jean-Louis MASSON (sortant) 2 - Christine HERZOG 3 - Michel PAQUET 4 - Mireille CINQUALBRE 5 - Paul DELLINGER 6 - Stéphanie ZAMPIERI 7 - Pascal RAPP
1 - Jean-Marie MIZZON 2 - Sonia BUR 3 - Valentin BECK 4 - Brigitte TORLOTING 5 - Gilbert FIXARIS 6 - Yolande HOUPERT 7 - Jean-Marie STABLO
1 - François GROSDIDIER (sortant) 2 - Catherine BELRHITI 3 - Francis VOGT 4 - Stéphanie KIS 5 - Laurent MULLER 6 - Ginette MAGRAS 7 - Philippe RENARD
1 - Jérémy ALDRIN 2 - Fabienne BEAUVAIS 3 - Régis BRUCKER 4 - Audrey WATRIN 5 - Emmanuel SCHULER 6 - Aurélia GELIOT 7 - Pierre NOIROT
Deux à Gauche :
1 - Jean-Marc TODESCHINI (sortant) 2 - Isabelle KAUCIC 3 - Patrick ABATE 4 - Carmen HARTER HOUSELLE 5 - Michael WEBER 6 - Carla LAMBOUR 7 - Roger BERGER
Le Président du Département de la Moselle Patrick Weiten a fait sa rentrée médiatique en donnant une conférence de presse. Malheureusement Grain de sel n'était pas invité. Il faudra donc se contenter des informations recueillies par le Républicain Lorrain pour en savoir un peu plus sur la politique culturelle du Département qui touche de plein fouet le Saulnois depuis deux ans maintenant.
Notre président n'a pas été vraiment rassurant affirmant qu'il n'était pas en mesure de dire quand rouvrirait le musée du sel de Marsal ! Près d'un an après la fermeture du site, les équipes culturelles sont toujours incapables de présenter aux Mosellans un calendrier clair et précis concernant ce site d'exception.
Malgré les alertes lancées par le monde scientifique, culturel, enseignant, politique, associatif, Patrick Weiten entretient un flou artistique de plus en plus inquiétant.
le texte du RL du vendredi 8 septembre 2017.
Moselle Passion : Au 31 août, la fréquentation des sept sites était en hausse de 6 %, passant de 88 000 à 95 000 visiteurs. Je veux que Bliesbrück-Renheim devienne un site franco-allemand porteur de nos relations. le Musée du sel de Marsal, fermé parce que dangereux, rouvrira dans le site de la Porte de France, mais je ne suis pas en mesure de dire quand.
On essaye d'en savoir plus et on vous tient au courant.
Figure tutélaire du Saulnois depuis près de trente ans, Philippe Leroy, sénateur de la Moselle quittera définitivement la scène politique le 24 septembre prochain après les élections sénatoriales.
Trente ans d'une riche carrière où il aura servi et représenté son village de Vic sur Seille d'abord, le Saulnois ensuite, le Département, la Région et la République.
Pour évoquer ce long et prestigieux parcours, nous l'avons rencontré dans sa maison située au coeur de la cité des Evêques où il passera désormais le plus clair de son temps.
Né à Lille en 1940, Philippe Leroy est arrivé un peu par hasard à Vic sur Seille. Ingénieur des Eaux et forêts, il a participé à la création du Centre de recherche agricole de Champenoux. Souhaitant rompre avec les vicissitudes de la vie citadine, il a cherché, en 1967, avec son épouse, un coin tranquille, à la campagne, où il pourrait élever ses enfants. Vic lui plut, il est alors devenu vicois.
Son engagement dans la vie du village fut immédiat. Il contribua à mettre en place "les ruches" ancêtres des centres aérés pour occuper les enfants pendant les vacances scolaires. Avec son épouse, il s’investit au sein des associations Familles rurales et le Foyer Georges de la Tour.
Désireux de défendre cette "campagne" menacée d’un exode régulier de sa population, il entra alors en politique. Au sein de la commune où l'inertie générale l'exaspérait mais aussi au niveau du canton. S’appuyant sur les premiers Contrats de pays qui allaient l’aider dans sa démarche, il siègea au Conseil général pour la première fois en 1979. Il fut également Maire de Vic pendant 20 ans.
Son engagement au Conseil Régional en 1986, à la tête du Conseil général de la Moselle, en 2001, relève du même raisonnement : éviter que le département ne se désertifie.
D’ailleurs, il aime à rappeler que ni le Saulnois, ni la Moselle, n’ont perdu d’habitants au cours de ses mandats.
La logique voulait alors que Philippe Leroy devienne Sénateur. Elu en 2001, il a pu agir au niveau de l’élaboration des lois pendant seize ans.
Heureux du chemin accompli pendant toute cette carrière, la plus grande fierté de Philippe Leroy est d'avoir rendu espoir et fierté aux gens avec lesquels il a travaillé.
Ses meilleurs souvenirs :
- le 1er Carnaval de Vic sur Seille en 1973 avec comme président du Jury, Pierre Messmer, Premier Ministre.
- Son entrée au Conseil Général de la Moselle en 1979. Il n'avait que 39 ans et n'était alors que simple conseiller municipal à Vic sur Seille. Cette élection a marqué un véritable tournant. Il n'avait aucune ambition politique au départ. Il a senti à ce moment précis que sa vie basculait. Il devenait responsable vis à vis d'un territoire.
- les élections régionales et départementales de 1992. L'incroyable bataille politique, les combinaisons, les arrangements, la comédie politique pour élire Gérard Longuet à la Présidence du Conseil régional comparée à la sérénité de son arrivée à la tête du Conseil général, le lendemain.
- l'inauguration de l'usine Smart à Hambach entre Chirac, Président de la République et Helmut Kohl Chancelier allemand en 1997. C'était l'aboutissement de plusieurs années de travail pour tenter de convaincre le PDG des montres Swatch d'installer sa première usine de construction de voiture Smart dans notre département. La Moselle n'était pas favorite et c'est au cours d'un repas en Suisse avec le PDG de Swatch Nicolas Hayek que Philippe Leroy pense avoir obtenu l'ultime décision. Paradoxalement, il n'a pas été question de la Smart mais de culture. Pendant tout le repas, ils ont parlé de Georges de La Tour, de l'exposition l'Or des Dieux organisée par le CG à l'Arsenal à Metz, du château de Malbrouck en restauration. C'est la foi dans le territoire qui a fait gagner la Moselle.
- l'arrivée de Center Parc au domaine des Trois forêts près de Sarrebourg a été obtenu également à l'affectif. Lorsque tous les paramètres techniques ont été étudiés, il faut l'étincelle qui emporte la décision. Pour Center Parc, c'est un voyage en hélicoptère avec le PDG de Pierre et Vacances, Gérard Brémond, au dessus du Domaine de Lindre et un repas chez Michèle à Languimberg où il n'aura pas été question de Center Parc qui auront décidé, au final, la société de loisirs de s'installer en Moselle.
- la bataille parlementaire pour le numérique remportée de haute lutte contre Orange, contre l'Etat. Philippe Leroy a fait passer en 2004 un texte qui oblige l'équipement des campagnes en fibre optique.
Des regrets, des échecs :
Philippe Leroy dit qu'il n'a pas un tempérament à se souvenir des échecs. Ce qui a été loupé fait partie de l'action politique. Des idées, on en a dix le matin et deux seulement se réalisent. Un loupé n'est pas un échec. On essaye de faire autre chose et on le fera mieux.
Le plus grand loupé (et pas forcément de son fait), c'est qu'à partir de 2008, la crise mondiale a vraiment marqué les choses et les lois, l'évolution des mentalités ont conduit à l'oubli des zones rurales. On a recentralisé au bénéfice des métropoles, des comcoms de plus en plus puissantes. On confie depuis dix ans le sort du monde, d'un pays, d'une zone à de moins en moins de gens. C'est une raison de grande inquiétude et il faut absolument que l'on réagisse. Dans les zones rurales il faut lutter et avoir des projets.
Ce qui tue ce n'est pas le manque d'argent, c'est le manque d'hommes qui auraient la capacité d'agir. Il faut se révolter par l'action, par les projets. Aujourd'hui, à la disposition de la Lorraine, il y a pour les collectivites locales (quelle qu'elles soient) 800 millions d'euros de fonds européens qu'il faut mobiliser mais il n'y a pas de projet ! On n'a plus d'ambition.
Les élections sénatoriales :
Très déçu car il n'y aura pas de maire ruraux tête de liste aux élections de septembre. Il n'y a personne dans le rural pour y aller. C'est un drame.
Quatre listes à droite : celle de François Grosdidier, celle de Jean-Louis Masson, celle de Jean-Marie Mizzon et celle de Jérémy Aldrin
Deux listes à gauche : celle de Jean-Marc Todeschini et celle de Philippe Gasparella
La liste En Marche menée par Bernard Guirkinger
La liste du FN de françoise Grolet
"J'arrive à l'âge où l'on s'occupe facilement. Le temps passe vite quand on a 77 ans. J'aurais aimé travailler dans la nature mais physiquement je ne peux plus. Il y aura la lecture. Je me remets un peu aux romans. Les romans modernes, les grands classiques. Je viens de m'acheter les oeuvres complètes de Chateaubriant.
Je vais peut-être aussi m'amuser à écrire, sans forcément la publier, mon histoire telle que l'a racontée la presse. "
L'avenir du Saulnois :
Les ruraux ne se révoltent plus et manquent d'ambition. Le territoire est au pied du mur et il est obligé d'avoir un sursaut. Le Saulnois se vide de sa matière grise.
Le territoire mérite d'être qualifié. Il se qualifie d'abord par la qualité des hommes qui y vivent et qui feront vivre les projets. On peut avoir tout ce qu'on veut en matière de technologie, de patrimoine, de nature, s'il n'y a pas les hommes ça ne sert à rien. Et la culture est un moyen phénoménal d'attractivité. C'est le moyen de donner aux hommes des ambitions. L'ambition d'un homme passe par la vie culturelle.
Philippe Leroy a donc été :
1971 : Conseiller municipal d'opposition à Vic sur Seille
1979 : Conseiller général du canton de Vic sur Seille
Président du Parc naturel Régional de Lorraine
1981 : Maire de Vic sur Seille
1986 : Conseiller régional
1987 : Président des Maires de l'arrondissement
1992 : Président du Conseil Général de la Moselle, 1er Vice-Président du Conseil régional de Lorraine
2001 : Sénateur de la Moselle
Décidément l'opposition dieuzoise est à la Une de l'actualité.
Après la fronde des riverains de la future ZAC excédés par la découverte d'un mur de 4 mètres de haut au fond de leur jardin, après la lettre ouverte de Jérôme Lang, conseiller municipal écoeuré par les propos du premier magistrat dieuzois à l'encontre des élus de l'opposition, c'est sur Facebook qu'apparaît la contestation à travers quelques dessins humoristiques publiés par le Canard Dieuzois sur la vie politique de la cité des académiciens.
On ne sait pas où crèche cette volaille du Saulnois et si elle fera un long voyage mais on sait que les caricatures ont une portée symbolique forte. Elles prouvent aussi que nous vivons dans un pays où la liberté d'expression est un bien plus que précieux.
On attend donc avec intérêt les futurs dessins de ce canard dieuzois.
Lundi et mardi, des milliers d'écoliers sont rentrés dans leurs établissements respectifs du Saulnois.
De l'école maternelle au BTS, de Delme à Dieuze, d'Albestroff à Château-Salins, avec ou sans emplois aidés, pour quatre jours ou quatre jours et demi, les élèves et les professeurs sont repartis pour une année scolaire avec les effectifs suivants :
- Dans les 53 écoles (Maternelle et Elémentaire) : 2987 enfants
- Au Collège la Passepierre de Château-Salins : 317 élèves répartis dans 14 classes
- Au Collège de l'Albe d'Albestroff : 325 élèves répartis dans 14 classes
- Au Collège André Malraux de Delme : 325 élèves répartis dans 13 classes
- A la Cité scolaire Charles Hermite de Dieuze : 437 collégiens et 620 lycéens
- Au Lycée agricole du Val de Seille à Château-Salins : 370 élèves de la 4ème au BTS
- Au Lycée professionnel La providence à Dieuze : 346 élèves
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