Chercheurs, historiens, scientifiques, écrivains, philosophes, cinéastes, anthropologues du monde entier se joignent aux centaines de citoyens qui ont signé la pétition contre la fermeture du musée départemental du sel de Marsal. Près d'un millier de personnes s"insurge contre cette décision inique qui pénalise le monde culturel et le territoire du Saulnois.
En pleine saison touristique et face au gâchis symbolisé par ces portes closes et ces banderoles posées récemment par le Département qui évoque une réouverture pour 2018, la liste des personnalités et leur fonction publiée ci-dessous en dit long sur l'importance que revêt ce musée du sel au niveau national et international.
Aux dernières nouvelles, un comité de pilotage devrait être mis en place prochainement pour imaginer l'avenir du musée et sa nouvelle muséographie.
Pour signer la pétition, cliquez ici
Les personnalités qui soutiennent le musée du sel de Marsal :
En France :
BARAY Luc, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la société gauloise.
BARRAL Philippe, professeur d’archéologie du monde celtique à l’université de Franche-Comté, spécialiste des relations sociétés-environnements.
BURNOUF Joëlle, professeur d’archéologie médiévale à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste des relations sociétés-environnements.
COLARDELLE Michel, conservateur général du Patrimoine, ancien conseiller pour les musées du ministre de la culture, Jack Lang.
DAIRE Marie-Yvane, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l’archéologie du sel des pays atlantiques.
DUBOIS Michel, professeur de géologie à l'université de Lille 1.
GINOUX Nathalie, professeur d’histoire de l’Art à l’université de Paris IV, spécialiste de l’Art celtique.
GRATUZE Bernard, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’Institut de Recherches sur les Matériaux anciens d’Orléans.
GUILLAUMET Jean-Paul, directeur de recherche au CNRS, co-fondateur du centre de recherche archéologique européen de Bibracte.
HOCQUET Jean-Claude, professeur à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire du sel.
KRAUSZ Sophie, professeur d’archéologie à l’université de Bordeaux, spécialiste de la civilisation gauloise.
LASZLO Pierre, professeur à l’École Polytechnique, spécialiste mondial de la chimie du sel.
LEROY Philippe, Sénateur de la Moselle, ancien président du Conseil général de la Moselle.
POTIN Yann, archiviste aux Archives nationales de France, spécialiste de l’histoire de la Préhistoire française.
PRIEUR Jérôme, écrivain, cinéaste.
PRILAUX Gilles, archéologue, spécialiste de l’archéologie du sel dans le Nord de la France.
PROKHORIS Sabine, philosophe et psychanalyste.
ROUZEAU Nicolas, archéologue, spécialiste de l’archéologie du sel dans l’Ouest de la France.
ROSALES Jonas, écrivain, cinéaste, auteur de L’énigme de la tombe celte de Lavau, diffusée sur ARTE.
WATTEAUX Magali, Maître de conférences en histoire et archéologie médiévale à l’université de Rennes II, spécialiste de l’archéologie du paysage.
WIRTH Stephan, professeur de Protohistoire à l’université de Bourgogne, spécialiste de l’identité culturelle des premiers celtes.
À l’étranger :
BRANCH Nicholas, professeur à l’université de Reading (Grande-Bretagne), spécialiste de l’étude des paléo-environnements européens.
BROWN Ian, Professeur d’anthropologie à l’université d’Alabama (USA), spécialiste de l’archéologie du sel aux Amériques.
COUDART Anick, directrice de recherche au CNRS, professeur associé à l’université d’Arizona (USA), spécialiste d’ethnoarchéologie.
FRIES-KNOBLACH Janine, archéologue, spécialiste de l’archéologie du sel en Allemagne.
KOWARIK Kerstin, archéologue au département de Préhistoire du Muséum d’Histoire naturelle de Vienne, spécialiste des mines de sel préhistoriques de Hallstatt (Autriche).
GONZALES-RUIBAL Alfredo, membre du Conseil espagnol de la Recherche sur le Patrimoine, spécialiste mondial de l’archéologie rurale européenne (Espagne).
HARDING Anthony, professeur d’archéologie à l’université d’Exceter (Grande-Bretagne), spécialiste mondial de l’archéologie du sel.
PENG Peng, chercheur à l’université de Princeton (USA), spécialiste de l’archéologie du sel en Chine.
PERNET Lionel, conservateur du musée archéologique de Lausanne (Suisse), spécialiste d’archéologie gauloise.
SCHLÜCK Michel, président de Lorraine-Québec, vice-président de France-Québec
VON FALKENHAUSEN Lothar, professeur à l’université de Berkeley (USA), spécialiste mondial d’archéologie et d’histoire de l’Art de la Chine.
Un mois presque jour pour jour après son élection, Fabien Di Filippo, le Député de notre 4ème circonscription de la Moselle a reçu Grain de sel pour une petite visite de son lieu de travail parisien à l'Assemblée Nationale. Une belle occasion de découvrir l'environnement dans lequel évolue notre jeune parlementaire et de comprendre plus en détail le fonctionnement de nos institutions.
Fabien Di Filippo nous attendait donc rue de l'Université, à l'accueil du public, pour nous servir de guide dans les couloirs et les salles de cet endroit emblématique de la République.
Passé les contrôles d'identité très strictes, nous avons découvert les salles de réunion des groupes politiques, l'exceptionnelle et prestigieuse bibliothèque, la poste, la boutique, la fameuse salle des quatre colonnes lieu de rencontre entre les députés et les journalistes et bien sûr l'hémicycle où siègent les 577 représentants du peuple lorsqu'ils débattent et votent les lois.
A 15h d'ailleurs, dans cette salle, avaient lieu les questions au gouvernement. Une séance exceptionnelle à laquelle assiste la quasi totalité des Députés. Une quinzaine de questions posées par des parlementaires inscrits par leurs groupes respectifs aux ministres présents aux premiers rangs qui répondent en direct à la réprésentation nationale.
Mercredi, les sujets abordés évoquèrent la démission du Chef d'état Major Pierre De Villiers, les inscriptions problématiques des bacheliers à l'Université, la situation dramatique des agriculteurs producteurs de lait et les difficultés des collectivités territoriales en milieu rural.
A cette occasion d'ailleurs, Fabien Di Filippo n'était pas le dernier à interpeller bruyament les ministres ou les députés de La République En Marche afin de montrer son mécontentement à une politique que son groupe des Républicains semble combattre avec vigueur en ce début de mandature.
Pas impressionné le moins du monde par les ors de la république, à 31 ans, le Député mosellan affirme qu'il faut faire abstraction de cet environnement très particulier entre protocole presque monarchique et pression médiatique omniprésente. Lui affirme qu'il est là pour défendre son territoire rural avec ses collègues des Républicains très bien élus dans les campagnes.
D'ailleurs lorsqu'on se retrouve dans son bureau situé de l'autre côté de la rue la magie retombe vite. Un petit espace d'une vingtaine de mètres carré à peine, pas encore aménagé où il peut travailler avec son attachée parlementaire récemment choisie ne colle pas vraiment avec le faste du palais Bourbon. Fabien Di Filippo dort dans un hôtel près de Monparnasse à quatre stations de métro de l'Assemblée du lundi au jeudi jusqu'au 11 août, date de fin de la session parlementaire extraordinaire.
Depuis un mois la journée du député se déroule ainsi :
8h : réunion de groupe ou rendez-vous
9h30 : travail en commission des affaires économiques
10h45 : réunion de groupe ou rendez-vous
15h-20h : séance publique
20h-21h30 : interruption pour le dîner
21h30-1h : reprise de la séance
Enfin avant de quitter Fabien Di Filippo, et comme il défend avec ardeur les territoire ruraux, on ne pouvait pas manquer d'évoquer avec lui la problématique des musées départementaux du Saulnois et notamment la fermeture du musée du sel de Marsal.
Le Député de notre circonscription est attentif à ce qui se passe dans le Saulnois et même si le musée dépend du Département, c'est un drame pour lui que cet espace culturel soit fermé. Il faut donc trouver une solution et effectuer les travaux pour qu'on rouvre le plus rapidement le musée. En tous les cas, il se tient à la disposition des uns et des autres pour tenter de régler un problème vécu cruellement sur son territoire.
Les écoles de Marsal, Moyenvic, Mulcey, Dieuze, Château-Salins, Hampont, Bezange, Gelucourt, Donnelay ont été autorisées par le Directeur Académique des Services de l'Education Nationale à déroger à la réforme des rythmes scolaires mise en place en 2013 par le Ministre de l'Education Nationale de l'époque Vincent Peillon.
Cette autorisation tardive, validée par les communes, les conseils d'école mais également par le Conseil régional, en charge des transports scolaires, bouleverse de nouveau l'organisation des jours et des semaines des écoliers et l'on revient aux horaires d'avant réforme et aux quatre jours ouvrés (lundi, mardi, jeudi et vendredi).
Ainsi, dès le 4 septembre 2017, à Dieuze, les cours débuteront à 8h le matin pour s'achever à 11h30 et l'après midi les écoliers iront en classe de 13h30 à 16h.
Dans les autres écoles citées plus haut, les horaires sont les suivants : le matin de 8h30 à 11h30 et l'après-midi de 13h30 à 16h30.
A Chambrey, l'école ouvrira de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h.
On passe à 4 jours dans le Saulnois aussi à : Insming, Aulnois, Marthille, Lesse, Insviller, Honskirch, Lucy, Munster, Rodalbe, Torcheville, Vergaville, Vibersvilller, Virming, Ommeray,
Les horaires de votre école en cliquant ici
On avait assité le 23 mai dernier au vernissage de l'exposition Autour de Brancusi au musée départemental Georges de La Tour. Aujourd'hui, sort le catalogue de cette exposition que chacun pourra se procurer contre la somme de 25 € à la boutique de l'établissement.
Réalisé et financé par l'artiste Rémus Botar Botarro qui expose une quarantaine de ses oeuvres dans le musée vicois, l'ouvrage rassemble l'ensemble des peintures du musée Georges de La Tour ainsi que les oeuvres prêtées par Rémus Botar Botarro (quatre Brancusi, deux Petrascu, un Rodin et un Modigliani).
Le dernier chapitre présente les quarante peintures et sculptures de Botarro.
L'exposition est visible jusqu'au 27 août au Musée départemental, place Jeanne d'Arc à Vic sur Seille.
Heures d'ouverture :
du mardi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h.
Tarifs : 5 €
Tarif réduit : 3,50 €
gratuit pour les moins de 16 ans
Le dernier conseil municipal de Dieuze, filmé par Grain de sel, suscite de nombreuses réactions. La situation du musée départemental du sel de Marsal exposée par le premier magistrat dieuzois, vice président du Conseil Départemental de la Moselle se voulait rassurante. Fernand Lormant a en effet annoncé la réouverture du musée pour le printemps 2018. Mais l'annonce simultanée de la destruction envisagée des casernes qui font partie de ce même musée inquiète. A tel point qu'une pétition pour sauver ces casernes érigée au XVIIè est désormais en ligne. Elle s'ajoute à celle lancée il y a quelques semaines déjà pour soutenir le musée du sel.
Voici le texte de la pétition :
Lors d'un conseil municipal en date du 10 juillet 2017 à Dieuze, (Moselle) M. Fernand Lormant, conseiller départemental a annoncé le souhait du département de la Moselle, et de son président M. Patrick Weiten, de démolir deux casernes de type Vauban situées à Marsal, datant de la fin du XVIIe siècle. Ces casernes accueillaient toutes deux jusqu'à présent les collections du Musée départemental du Sel de Marsal, labellisé Musée de France.
Nous en appelons à la ministre de la Culture afin que ses services s'opposent à une telle démolition.
Nous en appelons au conseil départemental afin qu'il envisage une solution autre que la destruction de ces prestigieux bâtiments.
Nous en appelons au soutien populaire pour manifester l'importance de ce patrimoine, et pour qu'une meilleure solution puisse être trouvée par le biais d'une concertation ouverte et objective.
Le village de Marsal en Lorraine est une cité fortifiée marquée par sa longue et riche histoire, liée à la production de sel, mais également à sa dimension de place-forte.
Devenue lorraine, Marsal reçoit ses premières fortifications modernes durant les années 1610. Disputée par le royaume de France et le Duché de Lorraine, elle est prise en 1663 par le Roi-Soleil. L’épisode, qui constitue la première conquête militaire de Louis XIV, et qui s’est effectué sans faire couler le sang, est célébré dignement par de nombreux artistes français comme Jean de la Fontaine, Charles Perrault, ou le peintre Charles Le Brun dans ses tentures de "l’Histoire du Roi".
A partir de 1663, le roi de France installe le régiment de Carignan-Salières dans la place. Les soldats ne la quitteront que deux ans plus tard, pour aller pacifier la colonie française au Canada, et devenir les ancêtres de millions de nord-américains.
A la même époque, Vauban élabore un premier projet pour Marsal, reprenant le tracé des anciennes fortifications. Quatre casernes, prévues pour loger 1400 soldats et près de 300 chevaux, sont mises en chantier dès les années 1660. Elles constituent les seuls vestiges de cette période majeure (la porte de France, datant du XVIe siècle, n'a été rénovée que plus tardivement). Seules deux de ces casernes subsistent dans leur totalité, dont l'une est classée au titre des Monuments Historiques depuis le 10 avril 1990 au titre de ses façades et toitures, de ses écuries au rez-de-chaussée, de sa cage d'escalier et d'une de ses travées.
Ces deux bâtiments, jugés dangereux par le conseil départemental de Moselle, leur propriétaire, nécessiteraient 1,4 millions d'euros pour un confortement ou 9 millions d'euros pour une restauration complète. Jugeant la dépense inopportune, le conseil départemental de Moselle envisage leur démolition. Une telle disparition constituerait une perte irrémédiable pour ce patrimoine de dimension internationale.
Pour signer la pétition cliquez ici
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