C'est dans le Saulnois qu'eurent lieu les premières batailles de la Première guerre mondiale, quelques jours après la déclaration des hostilités, le 11 août 1914 à Lagarde, les 19 et 20 août entre Château-Salins et Morhange. Des milliers de soldats tomberont sur notre sol poussés par la folie d'hommes politiques aux nationalismes exacerbés.
Les commémorations ont donc ici chaque automne une résonnance particulière et leur sollennité émeut forcément leurs participants.
Par un froid glacial et sous une pluie battante, plus d'une centaine d'habitants de Dieuze et des environs, les jeunes militaires du CEFIM (Centre de formation initiale des militaires du rang), les sapeurs pompiers, les anciens combattants, les enfants des écoles ont rendu hommage aux soldats de la Première Guerre mondiale ce samedi 11 novembre 2017.
Pour ce 99ème anniversaire d'une guerre qui aura fait 19 millions de morts, les autorités civiles et militaires se sont d'abord rendues sur le site de la nécropole le long de la promenade du canal pour déposer des gerbes de fleurs aux pieds des monuments et stèles érigés en mémoire des soldats français, roumains, polonais et allemands tombés dans le Saulnois.
Ensuite, après que le maire de Dieuze, Fernand Lormant, a lu le texte de la Ministre des Armées, Florence Parly, les gerbes ont été déposées au pied du monument aux morts de la ville de Dieuze.
La Marseillaise, chantée par les écoliers et les lycéens dieuzois de la classe de Seconde "Défense" accompagnés par les soldats en formation du CEFIM viendra clore cette importante commémoration.
La ville de Dieuze et la Communauté de communes du Saulnois avaient convié les riverains de la route de Nancy ce mercredi en mairie pour une présentation des travaux que ces deux colectivités territoriales feront en mars 2018 aux entrées Ouest et Nord de la cité des académiciens.
Assurer la continuité et la rénovation d'un cheminement piéton entre le nouveau carrefour de la route de Val de Bride et le carrefour de la route de Nancy pour la Communauté de communes du Saulnois, apaiser les circulations automobiles, rénover la chaussée et les trottoirs, formaliser les places de stationnement et conserver les alignements d'arbres pour la ville de Dieuze, tels sont les objectifs présentés pendant plus d'une heure par deux ingénieurs du bureau d'étude de Metz IRIS conseil.
L'aménagement part du nouveau rond point jusqu'à l'intersection de Val de Bride et repart sur 120m vers Val de Bride.
Les travaux débuteront en mars 2018 pour une durée d'environ 5 mois et un coût de 650 000€ HT.
Les lignes électriques, au grand dam des riverains, ne seront pas enterrées. Des gaines sont prévues pour accueillir la future fibre.
Les îlots centraux seront supprimés, la voie de circulation réduite à 6m et les trottoirs élargis pour atteindre plus de 2m de chaque côté. Ce procédé permettra de donner une impression de voie réduite, limitant ainsi la vitesse.
30 places de stationnement seront créées dont 1 PMR (personnel à mobilité réduite) côté paire de la rue.
Les arbres qui gênent la sortie des garages seront coupés. D'autres, dont les racines déforment la chaussée seront remplacés par des essences d'arbres plus adaptés. Un maximum de végétation sera conservée.
Certains riverains ont demandé à ce qu'un feu et/ou un radar soient implantés afin de garantir plus de sécurité car beaucoup de véhicules roulent trop vite dans cette rue mais le budget de ne le permet pas (un feu tricolore coûte entre 20 et 30 000€ et un radar aux alentours de 80 000€).
Deux mois, jour pour jour, après son arrivée dans notre circonscription, Magali Martin, nouvelle Sous-préfète de l'arrondissement Sarrebourg/Château-Salins nous a reçu dans les locaux de la maison de l'état à Château-Salins.
Après la fusion des circonscriptions de Sarrebourg et Château-Salins, le Saulnois a perdu sa Sous-préfecture mais pas sa Sous-préfète.
Même si elle ne passe qu'une journée de permanence dans le Saulnois, le jeudi, Magali Martin s'occupera du Saulnois de la même façon qu'elle gère les affaires dans le Pays de Sarrebourg. D'ailleurs en quelques semaines, depuis qu'elle est dans notre région, elle a découvert, en effectuant en voiture les trajets entre les villages, des paysages sublimes, des sites remarquables qu'elle a hâte de connaître mieux.
A 40 ans, Magali Martin, originaire d'Aigues Morte, dans le département du Gard, fille d'ouvriers aux Salins du midi (un petit point commun avec le Saulnois), occupe son premier poste de Sous-préfète. Elle était auparavant Chef du bureau du droit communautaire et des régimes particuliers à la Direction générale des étrangers en France, Direction de l’Immigration, Sous-direction du séjour et du travail au Ministère de l'Intérieur.
Après des études à Sciences Po, à Aix en Provence, complétées par un DESS en Droit International, Magali Martin a commencé sa carière au Mexique, à l'ambassade de France, où elle a passé deux années au service de presse et communication en tant que Volontaire Internationale de l'Administration. De retour d'Amérique centrale, elle a été embauchée à la ville de Saint-Mandé dans le Val de Marne en tant que chargée des relations avec les intercommunalités et la ville de Paris. Elle s'est ainsi occupée des dossiers tels que le Vélib, Autolib, le Grand Paris, la restructuration du parc zoologique de Paris... Elle a ensuite été responsable du développement économique à la ville de Saint-Mandé en travaillant sur les problématiques du commerce de proximité.
Magali Martin est ensuite allée à la Sous-préfecture de Boulogne-Billancourt, en tant que chef du bureau des étrangers où elle instruisait les demandes de titres de séjour. Après deux ans passés dans ce service où elle dirigeait une équipe de vingt et un agents, Magali Martin a rejoint l'administration centrale du Ministère de l'intérieur où elle a pris la direction du bureau Droit communautaire et des régimes particuliers des étrangers.
Après toutes ces années passées en région parisienne, elle a souhaité orienter sa carrière vers la province. Elle a alors réussi le concours d'entrée dans le corps préfectoral et a donc été nommée le 28 août dans notre arrondissement.
Depuis ce jour, et même si elle n'a pas pu parcourir encore la totalité de l'arrondissement, elle a constaté qu'il regorgeait d'innombrables richesses et qu'il disposait d'atouts considérables. Elle est très impressionnée par les énergies des élus locaux qu'elle rencontre le plus souvent possible lors des assemblées générales des maires, des conseils communautaires, des visites des communes. Elle est frappée par l'engagement et l'implication des maires ruraux. Ils se battent dans un contexte pas facile avec les réductions budgétaires que l'on sait, au niveau de l'Etat et des collectivités territoriales pour faire vivre leurs communes, leur économie, le tourisme.
Il y a une autre difficulté qu'elle a notée également. C'est le sentiment d'abandon ressenti par certains élus dans le domaine de la démographie médicale, l'éloignement des services publics, la couverture numérique. C'est la première problématique qu'elle souhaitera traiter.
Elle accompagnera l'exécution du contrat de ruralité signé par l'Etat et la Communauté de communes du Saulnois avec de très beaux projets. Elle annonce d'ailleurs que pour 2018, les mêmes montants de subvention que l'an passé sont assurés avec même un espoir d'avoir une augmentation de fonds disponibles. On aura donc les moyens conséquents pour financer et mettre en oeuvre ces projets. C'est extrêmement positif pour le territoire.
Il y a aussi le Schéma Départemental de l'amélioration de l'accessibilité aux services publics qui prévoit un plan d'action pour le territoire. Mais cet accès peut aussi passer par le numérique qui doit compléter l'offre de service en moyens humains. L'arrivée de la fibre optique contribuera à cette amélioration.
En conclusion, Magali Martin nous a assuré qu'elle ferait le maximum pour développer et accompagner ce territoire qu'elle trouve magnifique. Elle espère être utile et qu'au terme de sa mission et sur les thématiques évoquées dans cette discussion, que le Saulnois sera "un petit peu mieux" que ce qu'il n'était avant.
On lui souhaite bonne chance !
Les pouvoirs publics ont récemment annoncé qu’ils comptaient supprimer les aides au maintien à l’agriculture biologique à partir du 1er janvier 2018, alors que la bio est plus que jamais plébiscitée par les consommateurs (+20,6% de croissance du marché alimentaire en 2016).
Les producteurs bio du Grand Est, les AMAP (Association Pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), les magasins de produits bio se mobilisent contre ce véritable coup de frein porté à une filière qui n’a plus à prouver ses bienfaits pour l’environnement, le bien être animal et la santé publique.
Une manifestation est prévue le mercredi 8 novembre à Nancy à 14 h, place Charles III. L'AMAP du Saulnois, la Salicorne d'abondance invite tous les habitants du Saulnois à manifester ce jour-là.
Lors de la dernière commission permanente du conseil départemental, les subventions suivantes ont été accordées pour un total de 498 700 €.
- Contrat local d’engagement de lutte contre la précarité énergétique : aide totale de 900 € (pour trois dossiers).
- Participation aux associations porteuses d’un atelier chantier d’insertion : 24 800 € à Emmaüs de Dieuze ; 34 100 € à Hélice saulnoise de Dieuze.
- Soutien aux festivals : 10 000 € à la commune de Dieuze pour le concert délocalisé du Festival Internationale Musikfestspiele Saar.
- Politique mosellane de développement touristique : 13 000 € à l’office de tourisme du Pays du Saulnois.
- Soutien aux projets à vocation historique et patrimoniale : 300 € à l’association les Maisons paysannes de Moselle d’Insming.
- Moselle Jeunesse : 800 € à la MJC de Dieuze.
- Soutien au sport scolaire : AS du collège de l’Albe d’Albestroff 400 € ; AS du collège la Passepierre de Château-Salins 2 200 € ; AS du collège André-Malraux de Delme 900 €.
- Subventions d’ordre général : 300 € à l’association End & Friends de Château-Salins pour l’organisation du festival de chant choral Saul’Voix.
- Aide mosellane à l’investissement des territoires (Amiter) : 100 000 € à la commune d’Albestroff pour la réhabilitation du foyer rural ; 10 000 € à la commune de Gélucourt pour la réfection de l’église communale ; 65 000 € à la commune de Guizeling pour l’enfouissement des réseaux aériens du village ; 15 000 € à la commune de Maizières-lès-Vic pour la réfection de la route d’Hellocourt ; 3 000 € à la commune de Malaucourt-sur-Seille pour la réfection de la toiture de la salle communale ; 40 000 € à la commune d’Oriocourt pour les travaux d’aménagement et de sécurisation des voiries communales ; 16 500 € à la commune de Pettoncourt pour la réfection des voiries rue de l’Eglise, rue de la Mairie et rue du Gué, et la réfection des trottoirs et des accès du lotissement "Les Vignes" ; 4 000 € à la commune de Rodalbe pour des travaux à l’église ; 46 000 € au SIE de Bénamont pour le renouvellement du réseau d’eau potable à Vic-sur-Seille et Moyenvic, et la mise en place d’un traitement UV à la station de traitement de Bathélémont ; 60 000 € au SIE de Rodalbe pour l’amélioration du rendement du réseau AEP à Bermering ; 3 600 € à la commune de Saint-Epvre pour les travaux d’accessibilité du bâtiment mairie-salle communale et à l’église ; 15 000 € à la commune de Secourt pour la restauration de l’église et la création d’un parvis et d’une rampe PMR ; 5 000 € à la commune de Vibersviller pour la création de trottoirs rue du Tailleur et rue du Moulin ; 10 000 € à la commune de Vittersbourg pour la création de trottoirs rue Principale, le long de la RD 88 ; 5 000 € à la commune de Vulmont pour la mise en place d’une citerne incendie ; 4 700 € à la commune de Xocourt pour la réfection d’un chemin communal et l’aménagement de voirie à l’entrée de la commune ; 8 000 € à la commune de Zarbeling pour la réhabilitation de la salle communale.
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