Désolante découverte ce mardi pour les écoliers de l'école de Mulcey ! Le chêne qu'ils avaient planté il y a quelques mois sur un espace vert de la commune a été arraché. Un acte gratuit et imbécile qui vient réduire à néant une leçon de sciences grandeur nature menée par les élèves de CM1/CM2 depuis un an.
Après avoir planté en classe, dans un pot, un gland et observé avec méthode et précaution sa croissance, lés élèves l'avaient fièrement replanté en juillet dernier en pleine terre notant dans leurs cahiers les différentes étapes de son évolution.
Le petit arbre était chouchouté, arrosé, protégé pour l'hiver, il mesurait déjà 40 cm et constituait un beau témoignage du passage dans cette école des bambins du Regroupement des Bords de Seille venus des villages de Moyenvic, Marsal, Saint-Médard, Haraucourt, Blanche-Eglise et Mulcey.
Alors que les premiers bourgeons sortaient à peine, un ou plusieurs individus ont tout gâché !
Dépités, les écoliers découvrent malheureusement que la bêtise n'a pas de limite et peut aussi se nicher tout près des cours d'école !
Drôle d'ambiance hier à Dieuze, autour et dans la Cité scolaire Charles Hermite à l'occasion du Percent, la fameuse fête des candidats au Baccalauréat, cent jours avant l'examen.
Depuis des lustres, ce genre de manifestation bon enfant est l'occasion d'un chahut carnavalesque qui permet aux lycéens de détendre un peu l'atmosphère avant de rentrer dans une période de révision intense.
Mais certains comportements de lycéens parfois sans limites inquiètent les chefs d'établissement qui préfèrent contrôler drastiquement la situation.
C'est certainement pour cette raison que la cité scolaire était totalement bouclée ce jeudi 24 mars. Grilles fermées, élèves du Collège et du Lycée confinés dans les classes, volets clos et forces de police en très grand nombre. Un véritable camp retranché !
Et interdiction aux élèves déguisés d'entrer dans l'établissement.
Ces mesures et ce déploiement de force totalement disproportionnés aux dires de nombreux parents d'élèves, de certains professeurs et de la grande majorité des élèves qui venaient là pour participer à l'évènement ont beaucoup choqué.
Malgré l'interdiction certains écoliers sont parvenus à pénétrer dans l'enceinte du Lycée Charles Hermite provoquant l'entrée en action de la Maréchaussée.
La situation est redevenue calme quelque temps après mais ce Percent 2016 aura beaucoup marqué les acteurs d'un moment qui se voulait résolument festif !
On avait présenté sur Grain de sel, il y a quelques mois, les cabanes à livres de Vic sur Seille et Château-Salins. Place Jeanne d'Arc et Place de la Saline, on peut en effet prendre un livre, le lire, le reposer, le garder, en remettre un autre, ou plusieurs...bref faire circuler les mots, les histoires, les idées gratuitement, juste pour le plaisir de partager.
L'idée a fait des petits et on peut voir dans le Saulnois, à Delme maintenant, un nouveau monument littéraire iconoclaste.
Sur un banc, place de la République, un micro-ondes est accroché à un banc public. Etonnante association qui s'avère plus étonnante encore lorsque le passant ouvre l'appareil électroménager pour découvrir des ouvrages de littérature.
A emprunter ou à alimenter, la cabane à livres est un espace d'échange culturel rassurant quand certains idéologues nous parlent de culture juste en parlant d'argent, de retour sur investissement et d'équilibre financier !
C'est la médiathèque de Delme qui est à l'origine de cette initiative qui donnera peut-être l'idée à d'autres localités du Saulnois d'en faire autant.
Pas besoin d'attendre le salon de l'agriculture et de monter à Paris pour découvrir les animaux de la ferme pour les écoliers du Saulnois.
Mardi, les 31 élèves de la maternelle du regroupement des Bords de Seille, ont quitté les bancs de l'école de Marsal pour passer une matinée avec 250 agneaux à la bergerie de la ferme de Bourrache entre Marsal et Blanche-Eglise.
Benoît Remillon, papa d'élève et maître des lieux, fut aussi le maître, pour quelques heures, de ces joyeux bambins très curieux.
Après la présentation du site et des habitants, pas question de rester les bras croisés, il y a beaucoup de travail : dérouler le foin, le distribuer aux brebis, vérifier la santé des nouveaux nés, de leur maman, et donner le biberon !
Tout le monde a mis la main à la pâte, et pas de doute, ce matin, le troupeau a été bien soigné !
C'est la tête pleine de beaux souvenirs que les enfants sont retournés avec leur maîtresse en classe, avec certainement l'envie de revenir chouchouter les agneaux de Bourrache.
A 22 ans, une licence en Agronomie en poche, Justine Davrainville, intègre le GAEC familial, à Marsal pour développer l'activité de production de viande bovine.
Un projet qu'elle a mûri avec son père et son oncle depuis plusieurs mois et qui se concrétise enfin.
L'idée principale étant de maîtriser l'ensemble de la filière de production et de vendre, à Marsal, la viande directement aux clients.
Sur l'exploitation, on fait pousser les céréales qui nourriront ensuite les soixante vaches de race Limousine qui peuplent les étables et gambadent dans les prés tout autour de la ferme de Villers à quelques encablures de l'antique cité du sel.
Mais pour améliorer la qualité des aliments distribués aux bovidés de la ferme Davrainville, on travaille ici en appliquant les techniques d'une agriculture dite de conservation. Plus de passage de charrue, ce sont les vers de terre qui aèrent les sols. Beaucoup moins d'engrais, moins de pesticides aussi, on pratique le semis sous-couvert. Une première plante couvre une parcelle, empêchant ainsi les mauvaises herbes de se développer. Ensuite, on sème les céréales qui seront récoltées pour les bêtes.
La qualité de la viande évidemment s'en ressent et les clients déjà nombreux en redemandent. On en dénombre actuellement une centaine informée par un bouche à oreille avantageux et une exposition remarquée à la Fête de la Nature d'octobre dernier à Haraucourt sur Seille.
De Château-Salins, de Dieuze mais aussi de Metz ou Nancy, on vient à Marsal pour goûter les produits Davrainville. Des produits que l'on retrouve parfois aussi dans les assiettes du nouveau chef cuisinier de l'Auberge du Saulnois.
Justine, titulaire également d'un diplôme en communication, très soucieuse de la relation avec les clients tient particulièrement aux moments d'échange avec eux lorsqu'ils viennent chercher leur commande à Marsal.
Elle prépare aussi pour eux des recettes, des infos par sms, des opérations spéciales en période de fêtes et une page Facebook qui colle à l'actu de la maison Davrainville.
Elle envisage aussi la création d'un espace de vente dans un local actuellement en travaux. On construit là un atelier de transformation pour optimiser cette filière courte réclamée de plus en plus souvent par une clientèle plus éclairée et donc plus exigeante.
Pour diversifier son offre, le GAEC s'est lancé également dans l'élevage des poulets qui grandissent en plein air et sans OGM et sont distribués chaque mois à Marsal.
Même succès pour les volailles qui séduisent tout autant que les Limousine.
Si tout se passe bien, la Maison Davrainville étendra sa gamme de produits dans les prochains mois.
Les produits et tarifs de la Maison Davrainvlle sont disponibles en cliquant sur la vignette ci-dessous :
Contactez la Maison Davrainville : 11 rue des capucins, 57630 Marsal ou au 06 68 42 52 64 ou par courriel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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