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L'avenir du musée départemental du sel de Marsal s'est invité hier soir au Conseil Municipal de Dieuze ! Le maire, Fernand Lormant, dans le cadre d'un long chapitre consacré à des communications diverses, a évoqué le futur du site Moselle Passion fermé depuis neuf mois déjà. 

Répondant à un commentaire virulent sur Grain de sel* de son collègue marsalais, Bernard Calcatéra, le premier magistrat dieuzois a affirmé que le Musée de Marsal était sauvé et que le Maire de Marsal n'a pas bien compris ce qu'on lui avait dit épinglant au passage Philippe Leroy ancien Président du Conseil général qui a très mal géré le site.! (vor l'intervention du Maire dans la vidéo ci-dessous)

Le Saulnois, qui est fier de son musée du sel, se réjouit que l'on garde ce site ouvert a déclaré le Maire de Dieuze. 

Pendant près de trente minutes, le Maire, qui est aussi Conseiller départemental du Saulnois, s'est fait le porte parole de Patrick Weiten pour expliquer que le problème n'était pas la Porte de France mais que la fermeture actuelle du site résultait de la dangerosité des deux casernes dont celle qui accueillait la billetterie. 

Les casernes, selon un rapport d'un bureau d'étude de Woippy, réalisé à l'automne 2016, sont dans état catastrophique menaçant même de s'écrouler. Pour consolider ces bâtiments il faudrait dépenser 9 millions d'euros pour une solution complète ou 1,4 million pour une solution intermédiaire. 

La démolition des casernes est envisagée par le Département mais il sera difficile d'obtenir l'accord des bâtiments de France. 

Concernant la muséographie, il a été envisagé une fermeture définitive du musée ou un déplacement des collections à Vic, Bliesbrück et même à Dieuze. Mais Fernand Lormant a refusé. L'exploitation du sel à Marsal n'a rien à voir avec Dieuze et on ne peut pas mélanger le Briquetage et les salines royales de Dieuze. Cela n'aurait pas de sens. Par respect pour Henri Rémillon son fondateur, le musée doit rester à Marsal. Les salines de Dieuze constituent un complément au musée de Marsal. Il n'y a pas de concurrence entre Marsal et Dieuze. La solution envisagée est donc de réorganiser la muséographie dans la Porte de France et le musée va rouvrir en avril, mai ou juin 2018 après des travaux qui sont actuellement à l'étude. 

* : Nous aurions bien aimé avoir le même type de courrier adressé à Monsieur le Président du Conseil Départemental dont l’objet serait la non ouverture au public du musée départemental du Sel de Marsal cette saison. Nous aurions bien aimé avoir le même type de courrier adressé à Monsieur le Président du Conseil Départemental dont l’objet serait la non ouverture au public du musée départemental du Sel de Marsal cette saison. Mais là, Monsieur le Conseiller Départemental, il faut-il en avoir…Il nous a été promis une commission pour réfléchir, et un nouveau musée du sel pour avril 2018, peut-être même avec un peu de retard…A ce jour, pas de commission –bien sûr- des tractations et des transferts d’archives, oui certainement… pour le reste, top secret, bouche cousue…Et nos casernes qui ne se sont pas écroulées lors du dernier orage… Mais que vont-elles devenir ? Et plus généralement, que va devenir le Saulnois après 2020 ? (c’est dans moins de 3 ans !) Si vous avez un peu de temps, allez signer la pétition : « Rendons le Musée du Sel à son public ! », avec le lien ci-dessous. Faites-la signer aussi, et pourquoi ne pas aller déjeuner ou diner chez Charles. Vous ne regretterez ni l’un et surtout pas l’autre. Bernard Calcatéra.
(https://www.change.org/p/alain-demur-rendons-le-mus%C3%A9e-du-sel-%C3%A0-son-public )

 

 

Rythmes scolaires des communes optent deja pour la semaine de quatre jours reference

Marche arrière toute !

Les communes du Saulnois veulent revenir dans leur très grande majorité à la semaine des quatre jours pour leurs écoliers à la rentrée de septembre 2017.

La réforme de 2013 lancée par  Vincent Peillon, ministre de l'Education Nationale de François Hollande, n'aura pas résisté à la vague Macron ! 

Pourtant la nouvelle organisation du temps répondait à des objectifs pédagogiques pour permettre aux enfants de mieux apprendre à l'école : favoriser les apprentissages fondamentaux le matin, au moment où les élèves sont les plus attentifs ; bénéficier de 5 matinées pour des temps d'apprentissage plus réguliers.

Parallèlement, les communes devaient organiser, avec les acteurs locaux, des activités pendant le temps périscolaire dans le cadre d'un PEDT (Projet éducatif de territoire) . Très critiquée par les parents, les professionnels et les hommes politiques la réforme a fait couler beaucoup d'encre. 

Pour les plus jeunes enfants, les cinq matinées de suite entraînaient une grande fatigabilité. Les courtes après-midi perturbaient sensiblement les siestes des élèves de Maternelle. D'autre part, certaines communes mettaient en place des activités périscolaires de qualité, en collaboration avec les associations locales, des artistes (comédiens, peintres, musiciens...) professeurs de langues..... tandis que d'autres localités n'ont rien proposé pendant ce temps périscolaire installant des inégalités criantes entre les écoles, entre les communes. 

Mais le nouveau président de la République a autorisé par décret ce 30 juin 2017 les Municipalités à revenir à la semaine de 4 jours d'école pour les enfants de 3 à 12 ans et nombre d'entre elles se sont engouffrées dans la brèche ouverte pour renégocier 

Les mairies, les Syndicats scolaires, les Conseils d'école (assemblée composée des enseignants, des parents d'élèves et des élus) se réunissent donc dans l'urgence en ce début juillet pour donner leur avis sur la question. 

Et dans le Saulnois c'est le grand retour souhaité à la situation de 2013 : semaine de 4 jours ! 

Ainsi à Ley, Gelucourt, Bezange, Dieuze, Château-Salins, Loudrefing, Marthille, Bermering, Hampont, Lesse, Lucy, Prévocourt, Pettoncourt, Gremecey, Erstroff, Marsal, Moyenvic, Mulcey on a demandé à revenir à la semaine des 4 jours.

Il faut attendre maintenant l'avis de la Direction des Services de l'Education Nationale avant d'officialiser ce retour à la semaine de quatre jours d'école. 

 

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Le professeur de Lettres classiques Christian Levesque, enseignant à Dieuze, au lycée Charles Hermite, depuis plus de trente ans, est très remonté contre la direction de son établissement qui ne veut plus reconduire l'enseignement de cette matière l'année prochaine pour les élèves de Seconde. 

Trop peu d'élèves inscrits selon le proviseur Monsieur Derboulles qui tire un trait sur cet enseignement dans son Lycée. Une catastrophe pour le professeur de Lettres d'autant plus choqué qu'il n'a pas vu venir le coup !

En effet, lors de la journée portes ouvertes du Lycée en avril dernier, il faisait même la promotion du Latin, avec l'aval du chef d'établissement, auprès des élèves et de leurs parents, vantant cette matière suivie par plus de 75 000 lycéens dans l'hexagone.

Mais impossible pour les élèves d'inscrire le Latin lors des voeux pour la rentrée de septembre. Ils ont alors prévenu l'enseignant mardi dernier. Cette suppression inquiète d'autant plus Christian Levesque qu'il y avait des candidats à l'option Latin en Seconde l'an prochain. Venus du collège dieuzois et des collèges voisins, les candidats n'étudieront donc pas la langue de Virgile, Horace ou Cicéron.

Pour Christian Levesque, cette suppression du Latin au Lycée lance un mauvais signal aux collégiens dieuzois qui auront débuté l'apprentissage de cette langue au collège et qui savent qu'ils n'auront plus la possibilité de suivre cet enseignement au Lycée. 

Dépité, Christian Levesque espère que les parents des élèves concernés pourront faire revenir sur sa décision le proviseur. Il a également écrit au maire de Dieuze pour l'informer de cette inquiétante disparition dans le Saulnois.

 

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A découvrir pour celles et ceux qui se sont passionnés pour les élections législatives, un reportage vidéo du Républicain Lorrain sur les premiers pas des nouveaux députés mosellans.

Vous pourrez voir Fabien Di Filippo, député du Saulnois, dans les couloirs du Palais Bourbon évoquer son travail, ses missions et donner ses premières impressions sur son nouveau métier. 

 

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Il y a quelques jours, le nouveau Député de notre circonscription écrivait au Premier Ministre en demandant à Edouard Philippe un moratoire sur les fermetures des services publics en milieur rural. 

Le courrier de Fabien Di Filippo n'est pas passé inaperçu et c'est notre conseiller départemental du Saulnois, Fernand Lormant, qui rebondit sur le texte du parlementaire pour défendre la trésorerie d'Albestroff dont la fermeture est programmée pour janvier prochain : 

"Monsieur le Député, 

Ayant été particulièrement attentif à votre intervention auprès de Monsieur le Premier Ministre, et partageant votre engagement quant au maintien de l'intégrité structurelle et économique des territoires ruraux, notamment en ce qui concerne la déliquescence des services de proximité, je m'autorise à attirer votre attention sur la fermeture de la Trésorerie d'Albestroff dont l'activité regroupe les budgets de 26 communes, plusieurs syndicats, 2 établissements médicaux sociaux et qui reçoit plus de 1500 personnes par an pour ce qui concerne l'aide et le conseil à l'imposition.

Ces décisions unilatérales de fermer les Centres des Finances Publiques engendrent un préjudice considérable pour les collectivités et pour ses habitants, le maintien d'un maillage territorial le plus fin possible doit non seulement être impérativement préservé, mais de surcroît être renforcé en moyens humains et matériels. Les Centres des Finances Publiques constituent un enjeu important pour le soutien aux économies locales et la cohésion sociale, nous ne pouvons que marquer notre opposition à la fermeture de la Trésorerie d'Albestroff. Il est indispensable de maintenir ces services autant pour les communes que pour les usagers et que soit respecté le principe de l'égalité d'accès aux services publics pour les citoyens sur l'ensemble du territoire national. L'Etat transfère de plus en plus de charges aux collectivités tout en réduisant de façon substantielle les aides et les prestations de services à la population qui se concentre sur les grands centres urbains. Cette situation  pénalise massivement les territoires ruraux situés aux frontières de périurbanisation et de l'influence des grands pôles d'emploi. Ils subissent de plein fouet l'impact de ces mesures dans un contexte de fragilisation économique, structurel et démographique. 

Monsieur le Député, je compte sur votre soutien indéfectible dans ce combat pour la survie du milieu rural et ne pas amplifier "la réelle rupture d'équité entre milieu rural et milieu urbain" que vous évoquez dans votre courrier.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de la haute considération. 

Fernand Lormant"