Patrick Weiten a tenu à débuter sa campagne électorale pour les élections régionales par le Saulnois. Une façon de montrer selon lui son attachement à la ruralité et son désir de défendre au sein de la future grande région notre territoire.
La fête au gouvernement et à Jean-Pierre Masseret
Dans la salle polyvalente de Château-Salins, devant cent personnes, accompagné de la quasi totalité de ses colistiers mosellans Patrick Weiten s'est montré, pendant plus d'une heure trente très critique contre le gouvernement, grand ordonnateur de cette réforme territoriale qui pousse les électeurs à voter les 6 et 13 décembre prochains pour une région virtuelle, créée sur un coin de table à l'Elysée qui n'a ni budget, ni administration, ni siège, ni nom et aucun projet.
Il a aussi fustigé Jean-Pierre Masseret, actuel Président de la Région Lorraine qui multiplie selon lui les décisions contre-productives pour notre territoire prenant l'exemple de la gare de Vandières et son référendum inutile pour sa démonstration.
Vous retrouverez dans vidéo ci-dessous un long extrait de l'intervention du Président du Conseil Départemental présentant sa liste, la situation politique, les compétences dévolues à la grande région et l'importance de défendre la Moselle.
Les craintes du candidat Weiten
Le candidat Weiten a également évoqué ses craintes pour ce scrutin. Le désintérêt des électeurs pour cette élection placée le jour de la Saint-Nicolas pour le premier tour et la semaine avant Noël pour le second tour. Une erreur de calendrier qui l'inquiète tout comme le vote massif pour le Front National qui s'annonce. Un parti extrême qui veut fermer les frontières et réinstaller la douane alors que des milliers de Mosellans passent chaque jour cette même frontière pour aller travailler. Il a aussi donné comme exemple la ville d'Hayange, dirigée par le Front National, et qui, en plus d'un an, n'a présenté aucun dossier d'investissement au département et qui n'aura créé qu'une fête du cochon et organisé le balayage des rues ! On peut être révolté contre ce qu'on n'a pas mais pas se perdre avec un parti sans projet.
Les sites Moselle Passion
Après son exposé, le tête de liste des Républicains-UDI-MoDem de la Moselle proposa à son auditoire de poser des questions. Evidemment, on aborda la question du tourisme et ce sont les deux présidents des Offices de tourisme du Saulnois qui prirent la parole. Bernard François, Président de l'OT du Pays du Saulnois de Dieuze et environs demanda quelle serait la politique dans le domaine du tourisme de la grande région si elle était dirigée par la Droite. Le président Weiten évoqua le manque de visibilité touristique de la Lorraine malgré les sites très fréquentés comme Center Parc, Sainte-Croix, le zoo d'Amnéville ou Pompidou Metz. Un gros travail doit être fait pour placer la Lorraine au même niveau que la Champagne et l'Alsace mieux servies en terme de notoriété.
Le Président de l'OT du Pays du Saulnois de Vic et environs, Bernard Calcatéra, maire de Marsal, évoqua ensuite la situation des sites Moselle Passion et plus précisément ceux du Saulnois, à Marsal, Vic et Lindre. Voir la réponse du président du département et candidat dans la vidéo ci-dessous :
On demanda dans l'assemblée si la grande région aurait un drapeau. Patrick Weiten répondit qu'il ferait tout pour que la Moselle apparaisse d'une manière ou d'une autre sur le futur oriflamme de la grande région. Une grande région à laquelle il faudra donner un nom. Hors de question de garder l'ACAL. Patrick Weiten souhaite qu'une consultation de la population soit organisée pour faire émerger des idées de nom.
Le Président Patrick Weiten répondit aussi sur la situtation du centre d'exploitation du Département à Dieuze qui fut victime d'un incendie il y a quatre ans et qui devrait s'installer avec les services de l'UTR (ancienne DDE) avant la fin de l'année, dans les locaux de l'ancienne Pépinière d'entreprises de Dieuze. Les tractations pour l'achat du bâtiment et du mobilier par le Département à la Communauté de communes du Saulnois sont en bonne voie.
Le Président du Conseil Départemental de la Moselle, Patrick Weiten, candidat Les Républicains-UDI-MoDem aux Elections Régionales qui se dérouleront les 6 et 13 décembre 2015, invite les habitants du Saulnois à une réunion publique ce mardi 27 octobre, à 20h, à Château-Salins, dans la salle polyvalente.
Issue de la Réforme Territoriale du 16 janvier 2015, la nouvelle région qui agrège l'Alsace et la Champagne-Ardenne à la Lorraine aura 169 représentants, dont 73 Lorrains. Ils seront élus pour six ans et siègeront à Strasbourg, la nouvelle capitale régionale.
Les électeurs sont appelés à voter pour une liste.
Au premier tour :
La liste qui recueille la majorité absolue des suffrages exprimés reçoit un quart des sièges à pourvoir, arrondi à l’entier supérieur (art. L338).
Les autres sièges sont répartis selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
Au second tour :
Si aucune liste n’obtient la majorité absolue, il est procédé à un second tour.
Seules sont autorisées à se présenter les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour. Par ailleurs, entre les deux tours, les listes peuvent être modifiées, notamment pour fusionner avec des listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
La répartition des sièges se fait selon les mêmes règles que pour le premier tour, à ceci près que la majorité absolue n’est plus requise.
La loi du 6 juin 2000 implique que les listes de candidats soient constituées selon un principe de parité stricte.
Actuellement 11 listes sont officiellement inscrites pour ce premier scrutin de la nouvelle région ACAL (Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine) menées par les têtes de listes régionales
Sandrine Bélier : Europe Ecologie Les Verts
Laurent Jacobelli : Debout La France
Jean-Pierre Masseret : Parti Socialiste - Parti Radical de Gauche - Ecologistes
Pierre-Nicolas Nups : Extrême Droite
Patrick Peron : Front de Gauche
Florian Philippot : Front National
Philippe Richert : Les Républicains - UDI - MoDem
Christine Singer : Parti Libéral Démocrate
Jean-Georges Trouillet : Unser Land - Allaince Ecologiste Indépendante - Parti Lorrain - Parti Mosellan
David Wentzel : Union Populaire Républicaine
Julien Wostyn : Lutte Ouvrière
Depuis quelques jours, le Canada a un nouveau Premier Ministre. Justin Trudeau, 43 ans, a remporté les élections fédérales avec le Parti Libéral lundi dernier.
Mais si on parle de cet évènement qui s'est déroulé à six mille kilomètres du Saulnois, c'est en raison des origines de Justin Trudeau. En effet, le chef du gouvernement canadien a des ancêtres à .....Delme. Dans sa conférence sur le régiment Carignan-Salières, donnée à Marsal en juin dernier Vincent Hadot l'avait évoqué. L'actualité politique canadienne remet aujourd'hui le Saulnois sous le feu des projecteurs.
En 1621 naît, à Delme, Catherine De la Vaux. Elle émigre au Canada où elle épouse en 1650, Gilbert Barbier, un autre colon, charpentier de profession, qui construit les premières maisons de la future grande ville canadienne Montréal. Leur fille Adrienne épousera, à Montréal, en 1667, Etienne Truteau, émigré Rochelais engagé charpentier qui contribuera au développement de la ville. Le couple Truteau aura treize garçons et une fille.
Le nom des Truteau se modifiera pour devenir Trudeau. C'est le point de départ de la lignée Trudeau au Canada et aux Etats-Unis. En 2008, on retrouvait 7000 Trudeau en Amérique du Nord.
Le plus célèbre d'entre eux est Pierre Elliot Trudeau qui fut Premier ministre du Canada à deux reprises entre 1968 et 1979 et entre 1980 et 1984.
Justin Trudeau, nouveau premier ministre canadien n'est autre que son fils. Il devrait venir en France à l'occasion de la conférence sur le climat à Paris. Peut-être passera-t-il par Delme ?
Une vingtaine d'étudiants de l'Université de Lorraine, inscrits en Licence professionnelle Agronomie, passe la semaine dans le Saulnois, dans les locaux du Lycée agricole de Château-Salins.
De nombreux Lorrains mais également des jeunes venus de Blois, de Troyes, de Guadeloupe, du Mexique ou du Mali qui travaillent autour de la thématique du développement de projets de territoire, accompagnés par les professeurs du Lycée agricole, partenaire de l'Université depuis dix ans, Jean-Georges et Catherine Eyermann.
Cette Licence (Bac + 3) dont l'intitulé exact est "Management de l'exploitation agricole et Développement Durable des Territoires Ruraux" doit conduire ces étudiants à balayer toute la problématique de l'élaboration d'un projet de territoire. Quels sont ses leviers, ses freins, quelle est la logique des acteurs de ce territoire ? Leur formation s'inscrit dans un parcours professionnel plus ou moins défini. Certains souhaitent se lancer dans le maraîchage, l'arboriculture, l'aménagement paysager, d'autres dans la protection de la nature, la valorisation des déchets, d'autres encore dans l'aménagement de leur village....à l'autre bout du monde.
Le Saulnois est ici un laboratoire d'étude. Ils rencontrent pour leur analyse de nombreux porteurs de projets dans le Saulnois. Ainsi pendant cette semaine, les étudiants auront écouté le Président de la Communauté de communes du Saulnois Roland Geis, son Directeur François Harmand et la chargée de mission "développement local" de la CCS Cécile Chaput, le Conseiller Départemental du Saulnois, Fernand Lormant, Laurent Paté, un des agriculteurs porteurs du projet Méthanisation Seille, Roger Richard, Président des Amis du Saulnois, Michel Rémillon, agriculteur et Président des Amis du musée du sel de Marsal, le Docteur Bourlon, adjoint au maire de Château-Salins et chargé des affaires sociales, le maire d'Amelécourt Gérard Chaize pour son projet d'éoliennes, Jean-Marc Gaulard du Parc Naturel Régional de Lorraine, les responsables du lycée agricole et le rédacteur du site internet d'actualité Grain de sel du Saulnois, Bruno Rondeau.
Après cette semaine riche en informations et en échanges avec les différents interlocuteurs, les étudiants vont devoir faire une synthèse où devront apparaître un diagnostic, les enjeux et les scénarii d'évolution pour le Saulnois. Ce document servira d'évaluation pour ces futurs professionnels.
Déjouant tous les pronostics, les services de l'Etat ont finalement décidé de revenir sur leur décision initiale qui était de fermer la trésorerie d'Albestroff.
Un coup de théâtre qui vient clore un feuilleton entamé en juin dernier lorsque les maires de l'ancien canton d'Albestroff apprirent que le centre des finances publiques de leur ancien chef lieu allait fermer le 31 décembre 2015.
Branle-bas de combat chez les élus entraînés par le maire de Marimont les Bénestroff, Marcel Amps, qui décidèrent le 7 septembre dernier de voter une motion aussitôt reprise par les maires voisins de l'ancien canton de Dieuze et les délégués communautaires. La motion envoyée à la Sous-Préfecture, à la Préfecture et au Trésorier Payeur Général (TPG) ne reçut aucune réponse.
Le 11 septembre, une délégation rencontra le Sous-Préfet et le second du TPG mais elle se vit répondre que la situation était ainsi, qu'il fallait faire des économies et que la fermeture était logique.
24 maires décidèrent alors, le 8 octobre de "monter" à Metz pour manifester leur mécontentement devant la Préfecture. Ils rencontrèrent le Directeur des services qui leur affirma qu'il allait informer le Préfet ! Et puis plus rien !
Alors face à cette inertie et cette décision qu'il jugeait profondément injuste, Marcel Amps a sorti une botte secrète. Un contact à Paris qui aura fait reculer les services de Bercy pour sauver finalement la Trésorerie d'Albestroff. En effet, on apprenait vendredi dans le Saulnois le maintien de l'intégralité des services à Albestroff.
Un miracle !!!
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