La société privée qui projette d'installer entre Marsal et Haraucourt une usine de méthanisation m'a demandé de retirer l'article "Méthaniseur de Marsal-Haraucourt" le panneau de chantier est planté" ! Socété privée, sur un terrain privé, je réponds à sa requête et retire pour la première fois en huit ans de publication un article de Grain de sel !. Toutes mes excuses aux lecteurs assidus et aux auteurs des commentaires qui auront vu disparaître leur réaction.
Le groupement d'agriculteurs souhaite, en effet, la discrétion dans cette affaire et communiquera publiquement lorsqu'il l'entendra. On respectera donc ce choix qui étonne cependant au vu de la transparence dont il a fait preuve jusqu'alors et notamment sur ce site d'information du Saulnois.
Pour connaître l'évolution de ce projet on patientera donc ! Toutes mes excuses aux lecteurs de Grain de sel pour cette entorse au fonctionnement du site.
L'envoyé spécial de Grain de sel, en vacances à Rome, n'a pu s'empêcher de poster un petit article après la découverte, presque fortuite, d'un petit bâtiment arborant, sur sa façade, les armoiries de la Lorraine ainsi que la dévise de notre pays "Liberté, Egalité, Fraternite". En effet, entre les palais antiques, le Tibre, le Colisée, le Forum, le Vatican ou le parc de la Villa Borghese, la petite église Saint-Nicolas des Lorrains située derrière la prestigieuse Place Navone, est un lieu charmant et étonnant entretenu par....des Lorrains !
L'histoire remonte au XVIIème siècle lorsque le pape Grégoire XV, connaissant la dévotion toute particulière des Lorrains pour Saint-Nicolas leur donne la vieille église « San Nicola in Agone » par une bulle « ad perpetuam rei memoriam » du 5 octobre 1622 rédigée en ces termes : « les Lorrains, fils du vieux royaume d’Austrasie, se distinguent de temps immémorial dans la Curie romaine, tout à l’honneur de celle-ci et du Siège apostolique, par leur parfaite intégrité et leur dévouement infatigable. Aussi le Pape est-il tout disposé à écouter leurs instances, tout inspirées de leur dévotion envers Saint-Nicolas, protecteur et patron des duchés de Lorraine et de Bar, et à leur donner un lieu commode et connu à Rome, pour leurs réunions et les pieux exercices de leur Confraternité, à l’instar des autres nations qui ont leur groupement dans la ville ».
Les Lorrains, alors indépendants (la Lorraine sera rattachée à la France en 1766) choisissent un compatriote pour exécuter cette opération qui s’achèvera en 1636. Il s’agit de François DESJARDINS, dit aussi GIARDINI, né à Toul en 1601, d’une famille nancéienne au service de la Cour ducale. François DESJARDINS vit à Rome dès 1625 et travaille comme architecte avec de nombreux artistes dont Claude GELLÉE ou Nicolas POUSSIN. Elle est alors magnifiquement décorée (fresques, coupole et tableaux) par un jeune peintre italien, GIAQUINTO, qui effectue là sa première commande publique et qui connaîtra par la suite une immense carrière en Italie. L'église sera dépouillée au moment des troubles révolutionnaires lorsque les troupes du Directoire envahissent les états de la papauté. Le Concordat signé par Bonaparte ramène la paix religieuse et l'église reprend vie !
De nombreux dons vont alors l'enrichir de nouveau. Le ministère de la Culture en France aidera à la conservation du bâtiment. Le Conseil régional de Lorraine également.
Actuellement, l'église est entretenue par la Congrégation des Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette et par l'association des Amis de Saint-Nicolas des Lorrains dirigée par Denis Schaming, ancien responsable de la politique culturelle du Département de la Moselle et qui occupe aujurd'hui le même poste à la ville de Nancy.
L'église était malheureusement fermée losrque j'y suis passé et vous ne pourrez découvrir que l'extérieur du bâtiment. Mais en vous rendant sur le site de l'association des amis de l'église Saint-Nicolas des Lorrains vous aurez une vision complète de cet édifice.
A lire aussi, l'histoire complète de l'église par Denis Schaming
Enfin, on peut noter que chaque année, le 6 décembre, jour de la Saint-Nicolas, se rassemblent dans ce "Mémorial des Lorrains" des pèlerins venus de Lorraine, les Lorrains et Français de Rome et les plus hautes autorités civiles, politiques et religieuses de la ville.
Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas donné signe de vie...
Aujourd'hui, j'ai envie de partager avec vous une petite astuce : la culture associée de poireau-mâche-souci.
On peut dire que cet été n'est pas propice aux jardiniers. Mais malgré tout, il ne faut pas se laisser abattre et s'adapter aux nouvelles conditions climatiques (semis et repiquages + précoces au printemps, paillage et ombrage.)
Heureusement, les cultures de printemps (radis, salade, petit pois, choux fleur et brocoli) ont été généreuses.
Dès la fin juin sur les parcelles de choux fleur, brocolis et pois récoltées et après un coup de grelinette, j'ai pu repiquer la porette* d'hiver (Bleu de Solaise et Géant d'hiver)
J'ai dû ombrer et pailler les jeunes pousses pour les protéger de la forte canicule de Juillet.
A présent, les poireaux sont bien enracinés et je viens de semer la mâche entre les rangs espacés de 30 cm .
Avant le semis, j'ai fait une légère coupe du feuillage, ramené le paillage au pied des poireaux, et donné un léger coup de binette entre les rangs.
J'ai semé différentes variétés résistantes au froid et + ou - tardives (Coquille de Louviers, Verte de Cambrai et Ronde maraichère)
Ensuite, j'ai couvert le semis de paille de chanvre, et j'ai tassé avec le râteau. J'ai jeté à la volée quelques graines de Souci pour protéger les poireaux de la teigne.
Un petit arrosage de temps en temps et le tour est joué, la mâche va profiter de l'ombre du poireau .
Cela fait 2 ans que je pratique cette association dans le jardin et je peux vous dire que c'est un bon truc.
Bon jardinage et à bientôt
Mamie Sylvie
*Porette: semis de poireau en Cauchois (Pays de Caux en Normandie)
Un incendie a ravagé un bâtiment historique du Saulnois, témoin d'un passé religieux aujourd'hui révolu...l'ancienne synagogue de Maizières les Vic a pris feu dans la nuit de dimanche à lundi.
L'édifice était désaffecté depuis de nombreuses années et il n'avait servi au culte de la communauté juive du village que quelques années.
Construite entre 1868 et 1872, cétait une de rares synagogues rurales encore visible en Lorraine. Bien sûr, tout le monde connaît l'ancienne synagogue de Delme transformée en Centre d'art contemporain, mais d'autres villages du Saulnois abritaient également ces lieux de culte juifs.
Dans les petites communes, c'est dans une maison d'un particulier que se tenait l'office comme à Donnelay, Baudrecourt, Vergaville.
Dans les plus grosses localités on construisait un bâtiment dédié comme à Maizières mais également à Vic sur Seille où le bâtiment fut détruit par les Nazis en 1940 ainsi qu'à Dieuze où il subit le même sort !
A Insming, la synagogue résista à la barbarie mais faute de pratiquant elle fut démolie en 1990.
L'histoire de toutes ces synagogues est à retrouver sur le site "Le judaïsme d'Alsace et de Lorraine".
On peut lire également les textes de Claire Decomps sur le patrimoine juif dans le Saulnois dans l'ouvrage "Le canton de Vic sur Seille" réalisé par le service de l'Inventaire et du Patrimoine du Département de la Moselle.
Depuis un an, Denis Veenstra et Delphine Mosa sont installés à Vic sur Seille pour faire....des pizzas. En effet ces deux jeunes trentenaires ont repris l'ancien restaurant La Tour de Pizz.
Un pari né d'un coup de coeur pour la cité des Evêques. En effet, Denis Veenstra, originaire de Boulay, tenait une pizzéria depuis une dizaine d'années dans la ville de Courcelles-Chaussy.
Pour des raisons professionnelles, il cherchait à s'installer dans un autre endroit de Lorraine. Avec sa compagne, ils ont craqué pour Vic ! Le village, l'accueil de la population, les rapports avec les autres commerçants les ont séduits. Ils sont tombés amoureux du site.
Cet été, le restaurant tourne à plein régime grâce aux touristes nombreux au camping La Tuilerie, au musée, dans le Saulnois. Ils proposent depuis quelques jours une nouvelle carte fournie de pizzas et de flam's avec deux diamètres différents (30 cm et 50cm) mais également de nombreux sandwichs, des salades et quelques desserts et désormais les glaces italiennes.
Cerise sur gâteau, Vic'Pizza effectue également les livraisons dans un rayon de 7 km pour un supplement de 2 €.
Le restaurant est ouvert tous les jours sauf le lundi de 11h30 à 13h30 et de 18h30 à 21hh30.
Commandes et renseignements au 03 87 01 12 74
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