Michel Hirtz, ornithologue, grand spécialiste des oiseaux de la vallée de la Seille et du Domaine de Lindre était hier soir à Moyenvic, pour une conférence qu'il a donnée devant quatre-vingts personnes, répondant ainsi à l'invitation de trois associations locales : Les Amis du Saulnois, les Amis du musée du sel et Chemins Faisant.
Après avoir passé quarante années à étudier les comportements des centaines d'espèces d'oiseaux qui peuplent notre territoire sur les rives des étangs de Lindre ou de la Seille, les impressions du scientifique, jeune retraité du Conseil Départemental, sont toujours très prisées.
Michel Hirtz a présenté son travail d'ornithologue, les sites d'exception sur lesquels il intervient (classés en zone Natura 2000, ZNIEFF, labellisation international RAMSAR) et de nombreuses espèces d'oiseaux communes ou remarquables avec pour chacune de superbes images accompagnées de tableaux synthétisant les différents comptages qu'il a effectués ces dernières années et les trajets migratoires des animaux.
Canards souchets, oies cendrées, cygnes, fuligules milouins, sarcelles d'hiver, grands cormorans, grèbes à cou noir, nettes rousses, balbuzards et martin-pêcheurs, grives litornes, pygargues à queue blanche, grandes aigrettes, cigognes blanches, cigognes noires, milan, buses, faucon crécerelle, vanneaux huppés, foulque macroule, grues cendrées....l'auditoire a vu défiler sur le grand écran de la salle des fêtes moyenvicoise des dizaines de spécimens.
Pour clore son exposé, Michel Hirtz a parlé de ses inquiétudes concernant les petits oiseaux qui subissent une baisse très inquiétante de leurs effectifs.
Ainsi 36 espèces des plus communes comme les hirondelles, les moineaux domestique et friquet, l'alouette des champs, la linotte mélodieuse, le bruant jaune sont de moins en moins visibles.
Il est important selon le scientifique de redoubler d'efforts pour mettre un terme à la disparition des oiseaux de nos campagnes. Il a d'ailleurs proposé quelques pistes comme la préservation des sites de nidification (haies, vergers, vieux bâtiments..) éviter les pesticides dans les jardins et surveiller les chats domestiques pour qu'ils ne sortent pas chasser la nuit.
A l'issue de sa présentation Michel Hirtz a répondu aux nombreuses questions de l'assemblée. Des questions très techniques notamment celles concernant la migration, l'alimentation, le baguage, Celle sur l'avenir du Domaine de Lindre, site Moselle Passion, a suscité de vives réactions dans la salle surtout lorsque l'ornithologue a annoncé qu'il n'avait pas été remplacé, après son départ en retraite en juin dernier, par le Conseil Départemental de la Moselle.
Après la conférence, les discussions se sont prolongées dans la salle autour du verre de l'amitié. Chemins Faisant a ensuite proposé son traditionnel repas d'automne servi cette année, par les restaurateurs de La Demeure, à Château-Salins et qui ont régalé les soixante convives si l'on en juge aux remarques entendues ici et là autour des tables tout au long de la soirée.
A l'initiative de trois associations sportives dieuzoises (Tennis de table, Cyclo et Basket) et en partenariat avec la Ligue nationale de catch, le gymnase du lycée Charles Hermite de Dieuze avait été transformé, ce vendredi 25 novembre, en gigantesque salle de catch.
Ring, écran géant, sono saturée et huit combattants sur les dents, tous les ingrédients étaient réunis pour faire passer aux quatre cents habitants du Saulnois présents une soirée originale et spectaculaire.
Après le cérémonial emphatique de début de gala, le public eut droit aux combats simulés aux provocations trop appuyées, aux coups tordus, aux blessures feintes et aux triomphes arrangés.
Mais toute cette mascarade fait évidemment partie du contrat tacite qui lie les spectateurs et les catcheurs au début des combats et à voir les mines réjouies, l'excitation, les cris et les applaudissements du public, on imagine que le contrat aura été rempli.
Dans la journée, les catcheurs avaient accueilli quelques classes de l'école primaire et les enfants de l'accueil périscolaire. Des enfants qui étaient d'ailleurs revenus en nombre le soir pour le grand gala des adultes.
Le premier combat de la soirée entre l'Ecossais Mac Campbell et l'Italien Giglio Paonessa en cliquant sur la vidéo ci-dessous (dans l'après-midi) :
Les collectionneurs de modèles réduits vont être ravis dans le Saulnois ! En effet, les Editions Hachette sortent dans le dernier numéro du magazine Camions et véhicules de Sapeurs-pompiers, le fourgon d'extinction des soldats du feu de...Vic sur Seille ! Un LF8, Citroën 23 RU réalisé à l'échelle 1/43è et qui porte fièrement au-dessus du pare-brise, le nom de la cité des Evêques.
Dans le fascicule qui accompagne la maquette du fourgon, vous retrouverez toute l'histoire de ce camion de pompier singulier monté sur un chassis de traction et lié intimement à l'Histoire cahotique des relations franco-allemandes.
Il fallait en effet produire en nombre, après la deuxième guerre mondiale, des véhicules pour la région démilitarisée de la Sarre. On peut lire également l'ensemble des caractéristiques techniques du camion.
L'original, le véhicule star achété par la commune de Vic sur Seille en 1972 à la ville allemande de Sarrelouis, est conservé dans les garages de Vic et ressort pour les grandes occasions.
En attendant, courez vite dans les maisons de la presse pour vous procurer le numéro 57 de Camions et Véhicules de Sapeurs pompiers.
Il y a deux ans, à Marsal, Laurent Olivier, Conservateur en chef au Musée d'Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye et son équipe avaient exhumé huit squelettes d'un silo situé sur un site de fours à sel celtes.
Une découverte exceptionnelle que cette étrange sépulture qui avait soulevé à l'époque de nombreuses interrogations quant à l'origine de ces sauniers jetés comme de vulgaires déchets dans cette fosse.
Après de multiples analyses et la réalisation de reconstitutions faciales grâce aux scanners 3D, on en sait davantage sur ces premiers habitants du Saulnois vieux de 2400 ans.
Sextameta (le septième corps retrouvé dans le silo) : environ 22 ans. originaire de Marsal ou des environs proches.
Elle a travaillé dur (déformation pathologique de l'articulation de l'épaule droite ; déformations pathologiques des deux mains).
Alimentation pauvre en protéines animales, malgré cela elle avait de nombreuses caries.
Oxtumeta (le huitième corps retrouvé dans la fosse) : une quarantaine d'années, originaire de Marsal ou des environs proches.
Elle a travaillé dur (déformations pathologiques de la voute plantaire liées sans doute au port de charges lourdes), nombreuses fractures de la colonne vertébrale et des côtes (non ressoudées: témoignage de violences ayant entrainé la mort ? ).
Alimentation pauvre en protéines animales. Elle souffrait d'une inflammation pathologique de la colonne vertébrale.
Les deux corps ont été jetés les premiers dans le silo abandonné de Marsal, aux alentours de 350 av. J.C. en compagnie des cadavres de deux très jeunes chiots. Les deux femmes n'ont pas de relations familiales entre elles, comme l'indique l'ADN.
Les autres corps sont en cours d'analyse.
Les reconstitutions faciales sont réalisées par l'artiste Philippe Froesch pour Visual Forensic
350 jeunes sportifs, 14 établissements scolaires, plus du tiers des collégiens castelsalinois réunis au gymnase de Château-Salins pour faire de.....l'aviron ! Chaque année la fabuleuse aventure, initiée il y a bientôt dix ans par un professeur d'hsitoire un peu fou, prend un peu plus d'ampleur.
A l'occasion du championnat de Moselle Indoor UNSS, on pouvait mesurer l'incroyable succès de cette discipline dans le Saulnois et la dynamique qu'elle fait naître auprès des adolescents de la région.
Et pour se mesurer aux rameurs du Saulnois, on était venu de tout le Département. De Metz, Florange, Nomeny, Fameck, Sarreguemines, Courcelles-Chaussy, Schoeneck et Delme pour participer à une compétition de plus en plus réputée. Même la télévision avait fait le déplacement pour couvrir l'évènement et sûrement aussi pour tenter de comprendre le phénomène.
Toute la journée se sont donc affrontés des écoliers âgés de 13 à 18 ans sur les ergomètres (rameurs) dans une ambiance surchauffée, suivant sur les deux écrans géants la progression des bateaux et des équipes de chaque établissement.
Extraits et résultats ci-dessous :
Voir aussi les photos du Républicain Lorrain
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