Ce samedi 19 novembre s'achevait à Lindre Basse, la résidence de deux artistes espagnols Xare Alvarez et Karlos Martinez qui ont passé trois mois dans le Saulnois dans le cadre d'un échange entre le Centre d'Art Contemporain-La Synagogue de Delme et Tabakalera, Centre international de Culture contemporaine à San Sébastian au Pays Basque espagnol.
Ils ont choisi de travailler sur un élément très important de notre patrimoine rural lorrain, les guéoirs. Des sites, dont il ne reste plus que deux exemplaires dans le Saulnois (Bourdonnay et Montdidier) et qui permettaient aux animaux qui rentraient du travail aux champs de se laver avant de rentrer dans les écuries et étables du village.
Selon le mode de l’enquête archéologique, le duo d’artistes est parti à la recherche des traces qui racontent les transformations progressives du territoire. À partir de leur « action-expérience », Xare Alvarez et Karlos Martinez ont réalisé une série de sculptures mêlant des objets trouvés et des objets construits à partir de matériaux locaux ou de techniques artisanales telles que le verre soufflé.
Pour l’ouverture de la résidence, l’ensemble a pris la forme de deux installations exposées dans des espaces distincts. D’une part, l’atelier-résidence a réuni des sculptures constituées à partir d’objets trouvés, glanés ou moulés. D’autre part, un embarcadère, face à l’étang du domaine de Lindre-Basse, rassemblait des sculptures qui s’inscrivent dans le paysage environnant.
Les artistes ont montré la relation entre les deux lieux d'exposition lors d’une promenade matinale arrosée qui a mis en évidence un principe d’inversion, un aller-retour entre intérieur et extérieur, visible et invisible, naturel et culturel.
Dans les deux vidéos ci-dessous, retrouvez ces deux lieux et les explications de Xare Alvarez, Karlos Martinez et les traductions de la nouvelle Directrice du Centre d'Art Contemporain de Delme Marie Bechetoille.
Commentaires
plaisanterie. Sinon, honte à vous.... Ce sont des
personnes qui viennent étudier dans le Saulnois.
Rassurez moi c est bien du second degré ?
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