En 1984, Coluche créait les restos du coeur avec pour objectif d'apporter une aide aux plus démunis. Secouant les politiques, les entreprises et la population, l'artiste a suscité un mouvement de solidarité dans tout le pays.
L'élan de générosité ne s'est jamais démenti et la campagne 2016 qui s'achève le 17 mars le prouve de nouveau. Dans notre région, c'est à Château-Salins et à Dieuze que les Restos du coeur ont installé leur lieu de distribution.

Grain de sel s'est rendu à l'antenne de Dieuze, située au centre social, près de la cité scolaire Charles Hermite où 17 bénévoles, se relayent chaque jeudi, depuis le 3 décembre, pour distribuer bien plus qu'une aide alimentaire.
Les denrées proviennent du centre des Restos du coeur de Moselle ouest d'Augny Elles sont triées et réparties par catégories :
Compléments alimentaires (lait, café, céréales, beurre..)
Protides (oeufs, viande, poisson...)
Desserts (biscuits, chocolats, compotes...)
Laitages (yaourts, fromages...)
Accompagnement ( pâtes, couscous, riz, légumes...)

Le jeudi,les bénéficiaires, qui répondent à des critères et des barèmes très précis, prennent  dans la salle réservée à la distribution le panier repas. Mais ils trouvent également beaucoup de chaleur humaine, des oreilles attentives et des paroles réconfortantes. Ces échanges, autour d'un café et quelques biscuits, sont jugés aussi importants par les bénévoles que l'aide alimentaire distribuée.

Mais les restos depuis quelques années ont étendu leurs champs d'intervention. C'est ainsi qu'ils proposent des vêtements, des livres, des places de cinéma, des distributions de jouets et des coupes de cheveux ou brushing au LEP de la Providence.
Les bénévoles peuvent également aider les familles dans la gestion de leur budget, la rédaction de actes administratifs. Un atelier "activités manuelles" réunit chaque mercredi après-midi des bénéficiaires et une bénévole. Un atelier cuisine est organisé également dans les locaux de la MJC.

Pour cette campagne d'hiver, qui s'achève le 17 mars, au centre de Dieuze, 123 familles sont inscrites ce qui représente la distribution de 26 000 repas. Les bénéficiaires viennent de Dieuze et des villages des alentours.

A Château-Salins, 106 familles étaient aidées cet hiver. 53 domiciliées dans l'ancienne sous-préfecture, 11 venues de Vic sur Seille, 4 de Delme et 38 des villages environnants.

Parmi eux, on trouve en majorité des retraités, des familles monoparentales et de nombreux jeunes également.
Après le mois de mars, date de la fin de la période d'hiver, les Restos du coeur enchaîneront avec leur campagne d'été constituée de deux distributions par mois.

Pour celles et ceux qui souhaitent aider les restos du coeur, une collecte nationale est organisée les 11 et 12 mars. Dans le Saulnois, vous pourrez donner dans les supermarchés de Dieuze et Château-Salins.

D'autre part, les stars de la chanson française de variétés, appelées lorsqu'elles chantent pour les Restos "Les enfoirés", ont donné plusieurs concerts à Paris. Un CD a été enregistré pendant ces spectacles. Vendu après la diffusion de l'émission vendredi 11 mars sur TF1, à 20h55, il permet de payer 16 repas.

On peut également faire un don en ligne sur Le site des restos du coeur

Le comité consultatif mis en place par le Conseil régional pour choisir le nom de notre nouvelle grande région vient de sélectionner seize propositions : 

Acalie, Alcadie, Alcalie, Austrasia, Austrasie, Estrie, Est Union, Grand est, Grand Est France, Ile d'Europe, Marches de l'Est, Nouvelle Austrasie, Orest, Rhin-Champagne, Uniest, Union Grand Est

Après les vérifications juridiques d'usage, le 12 mars prochain, le comité se réunira de nouveau pour choisir trois noms finalistes qui seront soumis pendant trois semaines au vote des Internautes. 

Enfin, le 29 avril, les Conseillers régionaux entérineront le patronyme qui qualifiera cette nouvelle entité administrative que personne ne matérialise vraiment aujourd'hui. 

La Maison du Pays des Etangs à Tarquimpol accueillait une équipe d'étudiants et enseignants de l'ENSAIA (Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires) pour un compte-rendu de leur travail sur la valorisation du poisson d'étang.

Un travail conduit en partie à l'école ainsi que sur le territoire avec des rencontres avec les acteurs impliqués dans la filière poisson (Domaine de Lindre, pisciculteurs, élus).

Parmi les résultats de l'étude, il est apparu prioritaire, pour redonner au poisson une place dans le Saulnois, d'engager une action collective mobilisant à la fois les producteurs et transformateurs, les consommateurs (habitants, restaurateurs...), les élus et partenaires institutionnels. Les enjeux sont économiques, touristiques et patrimoniaux.

Des initiatives en cours (étude de développement agricole de la Communauté de Communes du Saulnois, projet de création d'ateliers de transformation du poisson...) et des possibilités de financement (nouveau programme Leader...)
pourraient s'inscrire dans cette dynamique.

Il a fallu refuser du monde ce jeudi 25 février au Lycée agricole de Château-Salins pour la conférence des deux agronomes stars mondiales d'une agriculture alternative, Lydia et Claude Bourguignon. Invités par le CGA Lorraine, Avoine, l'Agence de l'eau et le lycée agricole, les deux orateurs étaient attendus par quatre cent trente personnes venues de toute la grande région et qui se sont massées dans le grand amphi et les couloirs de l'établissement.

Beaucoup d'agriculteurs, de nombreux étudiants, des professeurs des citoyens engagés pour la défense de l'environnement, mais aussi un grand nombre  de curieux qui attendaient l'expertise de ce couple hors du commun qui scrute, décortique et analyse les terres agricoles à travers le monde. (voir un extrait de la conférence dans la vidéo ci-dessous)

Et le constat de ces deux spécialistes est...dramatique ! L'agriculture mondiale, dominée par les multinationales productrices d'engrais chimiques, détruit depuis pusieurs dizaines d'années les sols de la terre entière ! Une catastrophe à l'échelle planètaire que l'on peut observer au quotidien, dans la forêt amazonienne, les fleuves d'Amérique du Sud ou dans les champs du Saulnois. 

Pour Lydia et Claude Bourguignon, les agriculteurs, bernés par les discours mensongers des firmes sans scrupules sont entraînés dans un cercle vicieux qui détruit petit à petit leur pricipal patrimoine : la terre ! Une terre qu'en règle général, ils ne connaissent pas.  Il y a peu ou il n'y a plus de cours de microbiologie des sols dans les structures de formation alors que c'est la base de l'agriculture justement

Mais après les constats, les deux scientifiiques ont proposé de nombreuses pistes qui permettraient de sortir de cette spirale terriblement dangereuse pour notre planète. Des solutions qu'ils mettent en oeuvre lorsqu'on fait appel à eux sur les exploitations agricoles : agro-forestation, permaculture, pose de bois raméal fragmenté, semis sous couvert...toute une batterie de solutions, qu'on peut mettre en place en fonction des sols concernés et  qui vise à préserver la terre nourricière.

Après une heure d'explications illustrées de clichés et de chiffres inquiétants, les deux conférenciers se sont prêtés au jeu des questions-réponses avec le public pendant une heure environ.

Un débat très technique et très riche, conclu par la formule d'André Blouet, professeur d'agronomie et chercheur à l'INRA à Mirecourt qui remercia chaleureusement le couple Bourguignon en les qualifiant d'indisciplinés de l'agriculture !