lettreauxmairesgrand estL'an prochain la Région Grand Est ne financera plus en totalité les transports scolaires pour les écoliers du primaire au moment de la pause méridienne  ! C'est l'objet du courrier reçu par les maires au début du mois d'octobre et qui inquiète fortement du côté des regroupements scolaires ruraux.

Dans les petits villages, où le financement des écoles est déjà un véritable casse-tête financier, on voit mal comment on va pouvoir mettre la main au porte-monnaie pour payer le coût kilométrique et le chauffeur du bus comme le propose l'exécutif du Grand Est.

D'autre part, les accueils périscolaires ne seront pas en mesure d'absorber l'ensemble des écoliers dans les petits villages, ni en terme d'infrastructures ni en terme de personnel.

Le Conseil Régional le sait bien et cette missive, qui emploie toutes les formes de la bienséance, est moins anodine qu'il n'y paraît. Elle s'inscrit dans une logique qui ne déplaira certainement pas à l'éducation nationale qui tente de favoriser les gros regroupements d'écoles dans les centres-bourgs et qui verra à terme la fermeture des petits écoles rurales.

Economies, économies invoque-t-on du côté des ministères et de ces immenses collectivités territoriales qui n'ont aucune considération pour les élèves, leurs apprentissages et les conditions dans lesquelles ils travaillent avec leurs enseignants. Les mêmes qui poussent des cris d'orfraie lorsqu'ils comparent les mauvais résultats des élèves français par rapports à leurs homologues européens, les mêmes qui s'insurgent lorsqu'ils s'aperçoivent que le harcèlement sévit dans les immenses cours d'école, les mêmes qui parlent des dégradations des relations parents/professeurs/mairie.....

Mais dans le Saulnois, depuis juin dernier, le conseiller régional s'appelle Jérôme End. Elu sur la liste du Président du Grand Est Jean Rottner, celui qui est aussi maire de Vic, Président de la Communauté de communes est certainement soucieux de défendre ces petits regroupements. Celui qui proclame partout son amour de la ruralité sera certainement son premier avocat auprès des instances régionales.

 

 

Le concours Photos organisé par la Communauté de communes du Saulnois touche à sa fin; Le jury a fait un premier tri parmi les 160 clichés envoyés à la CCS.

Désormais c'est au public de désigner les photographies qui remporteront les prix. Attention, dernier délai fixé au lundi 8 novembre !

Alors cliquez sur la vigentte ci-dessous pour établir votre palmarès.

concoursphotosccsvote

De nombreuses communes de Moselle vont commémorer un pan tragique de leur histoire, de l'histoire de notre département : l'expulsion en 1939 et 1940 de milliers de mosellans pour fuir le régime nazi.

Des spectacles, des expositions, des conférences vont rappeler l'exil de ces lorrains, l'arrachement à leur terre, l'accueil plus ou moins facile dans les villes et villages à l'autre bout du pays, le statut de réfugiés et le retour après la guerre.

On reviendra sur le programme complet proposé dans le Saulnois mais d'ores et déjà vous pouvez retrouver sur Grain de sel des articles qui ont été publiés sur ce site il y a quelques années comme ce témoignage de l'ancien maire de Marsal, le regretté Henri Remillon, qui nous avait raconté son exil :

marsal18nov44

Une photo exceptionnelle prise il y a près de quatre vingts ans, exhumée aujourd'hui d'un album de famille, nous rappelle une sombre période de l'histoire du Saulnois : l'expulsion par les Nazis de la population des villages de notre territoire au mois de novembre 1940. 

Le gouverneur de la région annexée par les Nazis, Joseph Bürkel venait de décider d'expulser les civils, trop Français à son goût, leur permettant d'emporter avec eux 2000 francs et 30 kg de bagages. 

C'est l'ancien maire de Marsal, Henri Rémillon, aujourd'hui âgé de 94 ans qui nous a prêté ce cliché de la Place d'Armes où l'on voit un bus affrété par l'occupant allemand emmener les habitants de la commune en zone libre, dans le Sud Ouest de la France.

Il nous raconte le déroulement de cette terrible journée où il a fallu tout abandonner pour une destination inconnue : 

"Les occupants allemands qui vivaient dans le village depuis le mois de juin 1940 décident d'expulser les habitants vers la zone libre. Prévenus quelques jours plus tôt de l'imminence de l'expulsion, les habitants se débrouillent pour cacher le maximum d'argent dans les doublures de leurs manteaux et dans leurs chaussures. 

Le 18 novembre, 550 Marsalais sont rassemblés sur la place d'Armes pour prendre les bus qui les emmènent à la gare de Dieuze. Une cinquantaine avaient déjà quitté le village en juillet car ils avaient de la famille en Meurthe et Moselle, région non annexée.henriremillon

De là, ils embarquent dans un train avec les habitants des villages de Moyenvic, Xanrey, Lezey, et Bezange la Petite. Ils sont dans des wagons de 4ème classe sur des banquettes en bois et roulent jusque Mâcon. Il n'y a pas de toilettes dans le train alors le convoi s'arrête tous les cinquante kilomètres pour que chacun puisse se soulager dans la nature. Les gens dormaient comme ils pouvaient sur ces bancs inconfortables.

Arrivés à Mâcon le lendemain matin  à 11h, ils sont accueillis chaleureusement. Un détachement de l'armée d'armistice leur rend les honneurs et  les dames de la croix rouge leur offrent un ravitaillement avec du lait, de la soupe.... 

Le train repart une heure après pour Lyon. Dans la capitale des Gaules, tout le monde descend.

Installés dans une grande salle de la foire exposition, les réfugiés dorment rassemblés par village.

Le lendemain, ils reprennent leur périple mais dans un train plus confortable découvrant, le soir, pour la première fois, la mer méditerranée. Les réfugiés du Saulnois passeront une nouvelle nuit dans les wagons avant d'arriver enfin à destination le lendemain...dans le Lauragais, près de Toulouse.

baziège

Les réfugiés descendent par village dans les localités de Villefranche du Lauragais, Villenouvelle, Baziège. Henri Rémillon se rappelle de la marche d'un kilomètre qui mènera les Marsalais de la gare au centre du village de Baziège, dans la nuit, le froid et la pluie...un vrai convoi funèbre !  Il dût même prendre par le bras et emmener de force une de ses voisnes qui voulait retourner à Marsal soigner ses cochons. A Baziège, les Marsalais sont accueillis dans une grande salle où on leur sert à manger et à boire et où des lits ont été préparés. 

Le lendemain des camions viendront chercher certaines familles pour les répartir dans les patelins autour de Baziège" 

C'est la fin du long voyage et de trois jours d'errance pour ces hommes et femmes dépaysés et démunis qui vont devoir refaire leur vie pendant cinq longues années.

Certains s'acclimateront au Lauragais, trouveront du travail, d'autres continueront leur route pour tenter de trouver de meilleures conditions de vie.  

En 2012, elle était candidate aux législatives dans le Saulnois pour le parti d'extrême droite de la famille Le Pen ! Après ses bons résultats dans notre circonscription ( 24 % au second tour dans une triangulaire) elle avait été repérée par les cadres du parti extrêmiste et recrutée pour travailler aux côtés du numéro 2 du FN Louit Aliot. 

On a retrouvé Cassandre Fristot  en août dernier à la Une de tous les journaux d'actu de France et de Navarre pour avoir brandi une pancarte antisémite pendant une manifestation à Metz contre la pass sanitaire. 

Jugée en septembre dernier par le tribunal correctionnel de Metz, Cassandre Fristot a été condamnée le 20 octobre à 6 mois de prison avec sursis pour provocation à la haine raciale.

 

 

 

3981369

Ce sont les vacances de Toussaint et Grain de sel revient dans le Saulnois pour parler actu !! Il en est une qui devrait satisfaire un grand nombre de lecteurs, c'est l'actualité ciné avec le programme des deux salles de cinémas que compte le territoire.

Deux salles prestigieuses au charme irrésistible à Château-Salins et Dieuze où l'on peut se faire une toile à mondre frais avec des films comme le Loup et le Lion, James Bond et Mourrir peut attendre, Eiffel.....

 

 

 

 

 

Au programme donc :

 Le Loup et le Lion

Dieuze

le mercredi 27 octobre : 15h

le vendredi 29 octobre : 20h15

le samedi 30 octobre : 20h15

le dimanche 31 octobre : 15h

le lundi 1er novembre : 15h

Château-Salins

le vendredi 29 octobre : 20h30

le samedi 30 octobre : 20h30

le mardi 2 novembre : 20h30

 

1188066.jpg r 1920 1080 f jpg q x xxyxx

 

Mourir peut attendre

Château-Salins

le vendredi 5 novembre : 20h30

le samedi 6 novembre : 20h30

le mardi 9 novembre : 20h30

 

 

 

 

 

 

 

0204074.jpg r 1920 1080 f jpg q x xxyxx

 

Eiffel

Dieuze

le mercredi 3 novembre : 15h

le vendredi 5 novembre : 20h15

le samedi 6 novembre : 20h15

le dimanche 7 novembre : 15h