Tension maximale et scénario incroyable pour la Super Finale du 41e Tour Voile qui s’est disputée ce dimanche à Nice.
Après 15 jours d’un duel acharné, les équipages de Lorina Golfe du Morbihan et de Beijaflore se disputaient la victoire sur cette ultime course dont les points comptaient double.
Déjà vainqueurs du Tour en 2016, ce sont finalement les Morbihannais, sponsorisés par notre Limonaderie du Saulnois, qui ont le mieux géré la pression, terminant en 7e position quand leurs rivaux ont dû se contenter de la 9e place.
C’est donc Lorina Limonade Golfe du Morbihan qui inscrit son nom au palmarès du Tour Voile 2018.
Une formidable victoire pour cette équipe composée de Quentin Delapierre, Kevin Péponnet, Corentin Horeau, Bruno Mourniac et Tim Mourniac.
Mené par Valentin Bellet, l’équipage de Beijaflore fait un très beau 2e tandis que Team Réseau IXIO, 2e de la Super Finale remportée par les Jeunes de CER 2 Ville de Genève, complète le podium du Tour.
Talus qui s'effondrent, permis d'aménagement à revoir, dévoiement d'un cable militaire, avaloirs à reprendre, les travaux sur la ZAC de la Sablonnière vont coûter plus cher que prévu. 105 000 € d'avenants ont été votés par les délégués communautaires lors du conseil qui se tenait mardi 24 juillet, à Château-Salins.
Même si dans un premier temps, la CCS avait envisagé de ne pas payer cette somme à l'entreprise Valerian qui réalise la ZAC de la Sablonnière, une menace de procès par cette société a conduit nos élus à accepter de payer cette rallonge.
Financée par l'argent du CRSD (Contrat de redynamisation du site de défense), l'opération doit être achevée avant la fin de l'année sous peine de perdre les financements octroyés pour compenser le départ du Régiment de parachutistes. Or, un procès mènerait la CCS hors délais !!
Par contre, malgré les demandes de certains élus, la CCS ne se retournera pas contre le bureau d'étude qui s'est trompé dans son budget prévisonnel.
Evènement exceptionnel ce soir dans le Saulnois et sur tout le territoire, une éclipse totale de lune se déroulera de 19h environ jusqu'à 23h.
La lune, qui sera pleine, va rentrer peu à peu dans la pénombre, puis dans l'ombre pour se retrouver totalement dans l'ombre, avant d'en sortir progressivement.
Quand, privé des rayons du Soleil, le satellite va s'assombrir, celui-ci prendra une teinte rousse ou cuivrée, voire rouge sombre. Tout dépend en fait des conditions de l'atmosphère, et notamment de la pollution.
L'autre héroïne de la nuit sera la planète Mars, qui se trouvera à l’opposé du soleil par rapport à la Terre. Légèrement à droite et en-dessous de la lune, elle sera donc très brillante, avec une couleur légèrement orangée.
Contrairement aux éclipses solaires, le show pourra se découvrir à l'œil nu, sans aucun danger.
Jumelles, lunettes et télescopes permettront néanmoins d'en profiter encore plus. Grâce à ces instruments, il sera ainsi possible d'observer Mars dans les détails.
Les éclipses de lune ne sont pas rares, mais la particularité de celle-ci tient à sa longueur, puisqu'il faudra 1h43 à la lune pour traverser la part d’ombre de la Terre, un record au 21ème siècle. "C'est une réplique de l'éclipse du 16 juillet 2000, qui avait duré 1 heure 46 minutes, devenant la plus longue éclipse de lune du 20ème siècle (qui s'est achevé le 31 décembre 2000), relève auprès de l'AFP Pascal Descamps, astronome à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) au sein de l'Observatoire de Paris-PSL.
La plus longue éclipse de lune connue de l'histoire a quant à elle duré 1h47. C'était le 31 mai 318… Soit il y a 1.700 ans !
Après deux tentatives avortées (refus de la délibération par la Sous-Préfète pour vice de procédure, absence de quorum), après quelques discussions musclées, la CCS a voté (46 pour, 7 contre, 4 abstentions), lors du conseil communautaire qui se tenait à Château-Salins ce mardi 24 juillet, son engagement dans le dossier de demande de subvention pour le financement de l'unité de méthanisation qu'est en train de réaliser la Société privée Méthanisation Seille Environnement sur la commune d'Haraucourt.
La CCS emprunterait 1 500 000 € pour permettre l'achat du purificateur qui permet la transformation du méthane produit dans le digestat en gaz injectable dans le pipeline ou dans des véhicules sous forme de carburant.
Cette somme serait ensuite récupérée par la CCS (900 000 € grâce aux subventions européennes espérées pour de tels investissements subventions et 600 000 € par les loyers qui seraient demandés à la société Méthanisation Seille Environnement).
Une opération "blanche" donc pour la CCS qui déléguerait même le montage et le suivi du dossier au Pôle Innovation Saulnois, structure de la ville de Dieuze.
Une plate forme technologique d'innovation serait alors créée (si les subventions sont accordées) afin de réfléchir au développement du biogaz dans le Saulnois (carburant pour les véhicules agricoles ? gaz bouteille pour les usagers ?)
Le dossier a sucité de nombreuses remarques au sein de la maigre assemblée de délégués notamment sur la présentation qui en a été faite.
Comment le Pôle innovation, structure dieuzoise est entré dans ce projet, le rôle de la CCS se bornera-t-il à n'être qu'un levier pour toucher des subventions ou aura-t-elle un droit de regard sur le fonctionnemment du méthaniseur ? le purificateur est un organe obligatoire dans le méthaniseur, pourquoi la CCS doit-elle le financer ? qu'adviendra-t-il de la capacité à emprunter de la CCS après ces deux emprunts importants ? La personne embauchée pour gérer le dossier au sein du Pôlesera-t-...Nombre de ces questions n'ont pas trouvé de réponses en raison de l'absence des principaux intéressés : le maire de Dieuze n'était pas présent et les trois délégués communautaires associés de la Société de Méthanisation Seille Environnement avaient dû quitter la salle en raison de leur implication dans ce dossier...
La conclusion, c'est le Président de la Commission Agriculture qui l'aura : "de toute façon, on ne vote ici que la demande de subventions, les questions de fond pourront être posées si les subventions sont accordées."
Alors que la consommation des produits issus de l'agriculture biologique ne cesse de progresser dans le pays, voilà une nouvelle qui devrait réjouir les adeptes du manger sain et local !
Depuis le mois de mai, en effet, on peut manger du pain bio, made in Saulnois préparé, de A à Z, à Pévange, petite localité située près de Morhange.
A l'origine de cette nouvelle proposition culinaire, Jean-Denis Steineur, paysan bio et.....instituteur ! Ce double actif produisait hors temps scolaire, depuis 1997 des céréales sur une petite exploitation héritée de son père mais à l'occasion de discussions avec un de ses amis lui est venue l'idée de se servir de cette matière première pour fabriquer son pain.
Mais on ne s'improvise pas boulanger, alors en autodidacte, passionné par ce défi inédit, Jean-Denis s'est documenté, a cherché et beaucoup lu allant même à Paris à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) pour obtenir toutes les informations nécessaires, non seulement pour la fabrication du pain (article sur le levain) mais également pour la réalisation du four (ouvrages sur les voûtes, sur la dilatation des matériaux)
Ensuite et pendant deux ans, après avoir dessiné le fameux four voûté et tournant, notre paysan instituteur est passé à la réalisation. Une phase intense et pleine de questionnement sur la viabilité d'un projet né de son imagination mais qu'il mènera à son terme grâce à la qualité de ses travaux et l'aide précieuse de Nathalie, sa compagne, partenaire privilégiée de l'aventure.
Les pièces de fonte pour le four ont été récupérées à Bordeaux. Un moulin avec meule en granit a été acheté grâce à Internet, le pétrin récupéré chez un boulanger qui partait en retraite.
Pour la réalisation de la pâte, Jean-Denis s'est mis en relation avec un nutritioniste de l'INRA pour tout ce qui concerne la digestibilité du pain. Et peu à peu, grâce aux recherches effectuées en amont et selon la méthode scientifique (en faisant varier un à un les paramètres) il est arrivé à sortir du four des pains de grande qualité. Pain de campagne, pains aux graines, pain douceur (figues, noisettes, raisin), sont les trois variétés actuellement produites par Nathalie qui oeuvre dans le laboratoire pour la préparation de la pâte et sa cuisson.
Ensuite, les néo boulangers prennent la route pour livrer à plusieurs endroits de la Moselle leur production. A l'Inventerre du Pré Vert, espace de vente de produits bio locaux de Dieuze, à la ferme de Borny (magasin de producteurs bio), au Café de la Salette à Saint-julien et à la Ruche qui dit oui de Faulquemont et Vahl Ebersing.
On peut les voir également le premier dimanche du mois sur le marché de prodcuteurs locaux de Château-Salins (nocturne le vendredi 3 août).
Heureux d'avoir atteint ce premier objectif, Jean-Denis et Nathalie terminent d'aménager un petit espace de vente qui ouvrira sur le lieu de production à Pévange. D'autres idées sont prêtes à germer mais elles attendront encore un peu avant d'éclore, Jean-Denis ne veut pas sacrifier sa qualité de vie et son bonheur tranquille à la production et la rentabilité.
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