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"Tous les ans je viendrai devant vous pour rendre compte” : Emmanuel Macron avait fait cette promesse l’an dernier devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Promesse tenue puisque le président prendra de nouveau la parole ce lundi 9 juillet devant le même Congrès de Versailles pour “dresser un bilan et tracer des perspectives générales pour le pays”.

Cette initiative n'est pas du goût de certains parlementaires qui refusent de jouer les pots de fleurs de la politique présidentielle. C'est le cas des députés de la France insoumise mais également du député LR de notre circonscription Fabien Di Filippo qui écrit sur sa page Facebook :

"Je n'irai pas à Versailles,

- parce que je ne cautionne pas que le Président de la République dépense "un pognon de dingue" (cela se montera à plusieurs millions d'euros sur le quinquennat...) pour une opération de pur marketing politique et d'auto-glorification, surtout à un moment où il a demandé tant d'efforts aux Français, notamment les plus modestes. 

- parce que je n'accepte pas la caporalisation du Parlement et de voir le Président venir chaque année au Congrès distribuer les bons et les mauvais points au législateur et lui dire ce qu'il a à faire, tel le monarque absolu qu'il voudrait être et qui veut écraser tout contre-pouvoir. 

- parce que je préfère consacrer cette journée à ma circonscription, à la défense des intérêts de notre hôpital à l'ARS, à une visite d'entreprise et à des rendez-vous à ma permanence, pour être utile à mon territoire."

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Les récents débats autour de la carte scolaire, des baisses d'effectifs et de l'avenir des petites écoles rurales provoquent de nombreuses réactions dans le Saulnois. 

Les parents d'élèves se mobilisent, certains élus se concertent et les partis politiques prennent position. 

Ainsi les responsables de la France Insoumise de Moselle Sud nous envoient le communiqué suivant : 

"Lors d'une récente réunion de la fédération des maires de l'arrondissement de Château Salins, la représentante de l’inspection académique, s'appuyant sur les baisses prévisibles des effectifs, a fait état de la nécessité de revoir l’organisation de la carte scolaire dans l'arrondissement.

Mais à la différence de ce qui se passait jusqu'à présent, la représentante du ministère  laissait entendre qu'il ne s'agirait plus de la fermeture de quelques classes mais d'une réorganisation totale du service qui se regrouperait autour de gros pôles scolaires.

Le président de cette fédération, Monsieur Lormant, maire de Dieuze et vice président du conseil départemental, que l'on a connu beaucoup plus combatif en d'autres temps, et sur des sujets qui lui tenaient personnellement à cœur, a abondé dans le même sens. Le représentant des élus et celui de l'Etat tenaient donc le même discours annonçant une saignée qui s'annonce violente et sans doute rapide.

Si cette réorganisation se faisait, elle signerait l'arrêt de mort de la présence de l'institution scolaire dans les petites communes et marquerait un frein à toute possibilité de développement de celles-ci.

A terme, il est légitime d'affirmer que l'existence de la cellule de base de la démocratie locale, qui est la commune, est condamnée.

Contrairement aux affirmations avancées lors de cette réunion, l'intérêt des enfants et la qualité du service n'en sortiront pas améliorée bien au contraire. Ces propos sont bien la marque de la tartufferie du gouvernement Macron-Philippe.1200px Logo France Insoumise.svg

Comme leurs prédécesseurs et comme les intérêts qu'ils représentent, ils prétendent nous faire croire que l'on peut faire mieux avec moins. Pourtant, ils se gardent bien de mettre en pratique cet adage pour eux-mêmes.

Comment ose-t-on imaginer que des enfants en bas âges puissent suivre correctement les rythmes scolaires après s'être levés souvent de bonne heure et avoir passé dans les transports une durée qui n'aura plus aucune mesure avec ce qu'ils peuvent connaître actuellement ?

Que des élus puissent tranquillement relayer ce discours simplificateur traduit pour le moins un désintérêt certain pour l'éducation et fait naître des interrogations sur la volonté de développer leurs communes. Certaines vont peut-être même se retrouver avec des locaux vacants et souvent difficiles à reconvertir.

Les élus qui se prêteront à une telle manœuvre tournent donc le dos aux intérêts de leurs communes et de leurs habitants.

Telle qu'elle est organisée actuellement, grâce au travail des élus et à l'implication des parents et des enseignants, l'institution scolaire réussit à conserver deux caractères fondamentaux qui sont la proximité et l'enracinement dans le territoire. Beaucoup d'enseignants ont en effet pour habitude de faire travailler tout au long de l'année leurs élèves sur des projets locaux et liés à leur cadre de vie immédiat.

Ces atouts disparaîtront dans des gros regroupement concentrés. Les élus qui s’apprêtent à cautionner cette démarche pensent-ils qu'ils auront encore leur mot à dire par la suite ? Il en ira de même pour les parents d'élèves.

Les INSOUMIS de Moselle sud invitent les parents d'élèves et les élus à refuser ce projet aux funestes conséquences et à ne pas participer à la pseudo concertation où on les invitera à donner leur point de vue tout en sachant que l'on en tiendra pas compte.

En un an de gouvernement la majorité actuelle a largement montré  que son objectif était de favoriser les intérêts de la classe dirigeante au détriment des populations et des territoires les plus fragiles. L'été doit être utilisé à préparer une mobilisation d'ampleur pour faire échouer ces projets.

Jamais au cours de la dernière session parlementaire la majorité n'a pris en compte les propositions des opposants. Le SAULNOIS qui subit une véritable saignée en terme d'activités, d'emplois et sur le plan culturel ne doit devenir la chambre d'expérimentation de la politique néfaste voulue tant par le gouvernement que par le conseil départemental. Après avoir fait du Saulnois un désert culturel, cette assemblée accepte d'en faire un désert éducatif."

Le 84ème numéro du mensuel l'Estrade vient de sortir !

L'actu culturelle, politique, économique du Grand Est gratuit, au format papier dans les musées, les bureaux d'information de l'Office de Tourisme, dans les cinémas, les commerces du Saulnois et en ligne sur Grain de sel en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

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Evènement culturel annoncé du côté du musée Georges de La Tour de Vic sur Seille et bonne nouvelle pour le Saulnois ! 

C'est notre confrère Juvelize.com qui relaie un entrefilet du RL où l'on annonce un partenariat entre le Centre Pompidou Metz et le musée Georges de La Tour ! 

Joints par téléphone cet après-midi, les responsables de la communication du centre culturel annoncent que dans le cadre de leur future exposition "Peindre la nuit" qui aura lieu du 13 octobre au 15 avril ils avaient eu l'idée d'associer le peintre vicois  Georges de La Tour, maître du clair obscur aux grands artistes contemporains qui ont représenté la nuit. 

Pour l'instant, la forme que prendra ce partenariat n'est pas arrêtée mais réjouissons-nous qu'un établissement national et de renommée mondiale braque ses projecteurs sur notre musée vicois. Une aubaine qui servira, on l'espère, de déclic à la direction des services culturels du Conseil Départemental qui prendra enfin conscience de l'importance de son site Moselle Passion du Saulnois. 

Cela permettra également, on ose y croire, de laisser ouvert le musée pendant la période hivernale, puisque l'exposition "Peindre la nuit" est organisée à ce moment-là.  

 

Peindre la nuit 

Du 13 octobre 2018 au 15 avril 2019
Galerie 2 , Galerie 3 et du Centre Pompidou Metz

Source d’inspiration majeure de l’histoire de l’art, la nuit continue de fasciner les artistes au XXe siècle, et aujourd’hui encore demeure un terrain d’expériences fécond. Si la proposition peut paraître d’emblée comme une contradiction, « peindre la nuit » se révèle au contraire riche de sens.

D’abord parce que la nuit n’a jamais été noire : « Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour » écrit Vincent Van Gogh en 1888, et l’est encore moins depuis les bouleversements apportés par l’éclairage public et l’électricité. Ensuite parce qu’elle permet, tant sur le plan physique que symbolique, ce « détachement du monde » si cher à la modernité. Le moment du crépuscule pourrait d’ailleurs être la parfaite métaphore de la volatile frontière entre figuration et abstraction.

À travers une approche essentiellement perceptuelle plutôt qu’iconographique, l’exposition se présente comme une expérience nocturne, une déambulation qui transforme le visiteur à son tour en noctambule.

Le titre contient volontairement une ambiguïté : soit peindre la nuit signifie représenter la nuit, soit peindre de nuit. Peindre l’obscurité ou peindre dans l’obscurité, c’est déjà faire un choix, celui d’affiner sa vision extérieure ou bien celui de l’abandonner.

Le parcours est constitué comme un cheminement qui suit l’évolution de nos sensations et de notre perception de la nuit : après le crépuscule indécis, une intensité impénétrable dans laquelle on se perd, puis avec l’accoutumance de l’oeil, les formes s’affinent et les couleurs apparaissent, des phénomènes surgissent, jusqu’à ouvrir de nouveaux mondes intérieurs. On avance ainsi dans l’exposition comme on avance dans la nuit : comment la peinture a développé des moyens propres pour témoigner d’une perception altérée du monde ? Comment capter et retranscrire la richesse et l’amplitude du sentiment nocturne ? Que dit-il de notre place dans l’univers et dans le temps présent ?

Fidèle à l’esprit des expositions du Centre Pompidou-Metz, l’exposition ne se limite pas exclusivement à la peinture, bien que centrale, mais offre des résonnances et parallèles avec la musique et la littérature notamment, ainsi qu’avec la vidéo et la photographie. Elle rassemblera des figures historiques (Winslow Homer, Francis Bacon, Anna-Eva Bergman, Louise Bourgeois, Brassaï, Helen Frankenthaler, Paul Klee, Lee Krasner, Henri Michaux, Joan Mitchell, Amédée Ozenfant…) mais aussi des artistes contemporains (Etel Adnan, Charbel-joseph H. Boutros, Peter Doig, Jennifer Douzenel, Rodney Graham, Martin Kippenberger, Paul Kneale, Olaf Nicolai, Gerhard Richter…) ainsi que de spectaculaires installations (Harold Ancart, Spencer Finch, Daisuke Yokota, Navid Nuur…).

 

PARTICIPATION CITOYENNE

On connaissait le dispositif privé et payant "Voisins vigilants" mis en place sur Dieuze il y a quelques mois. Voici un concept sensiblement identique lancé par....la gendarmerie nationale.

La marauchaussée propose en effet aux maires des communes du Saulnois son propre dispositif : Protection participation citoyenne.

Le principe consiste à sensibiliser les habitants en les associant à la protection de leur propre environnement. On imagine qu'après les nombreux cambriolages entegistrés dans le Saulnois il y a quelques mois, cette proposition va rencontrer un grand succès. 

Les maires sont appelés à "recruter" dans leur village un référent qui relayera l'action de la gendarmerie auprès de la population, qui favorisera la diffusion de conseils préventifs pour lutter contre la délinquance d'appropriation et les dégradations, qui communiquera toutes les informations qu'il estime devoir porter à la connaissance des gendarmes.

Pour être citoyen référent, il faut se porter volontaire en mairie ou à la gendarmerie. S'il est désigné, le référent signera un engagement avec le commandement de la communauté de brigades dans lequel il reconnaît que son rôle ne l'autorise en rien à la prise d'initiative personnelle voulant se substituer à l'action d ela Gendarmerie.