Les récents débats autour de la carte scolaire, des baisses d'effectifs et de l'avenir des petites écoles rurales provoquent de nombreuses réactions dans le Saulnois.
Les parents d'élèves se mobilisent, certains élus se concertent et les partis politiques prennent position.
Ainsi les responsables de la France Insoumise de Moselle Sud nous envoient le communiqué suivant :
"Lors d'une récente réunion de la fédération des maires de l'arrondissement de Château Salins, la représentante de l’inspection académique, s'appuyant sur les baisses prévisibles des effectifs, a fait état de la nécessité de revoir l’organisation de la carte scolaire dans l'arrondissement.
Mais à la différence de ce qui se passait jusqu'à présent, la représentante du ministère laissait entendre qu'il ne s'agirait plus de la fermeture de quelques classes mais d'une réorganisation totale du service qui se regrouperait autour de gros pôles scolaires.
Le président de cette fédération, Monsieur Lormant, maire de Dieuze et vice président du conseil départemental, que l'on a connu beaucoup plus combatif en d'autres temps, et sur des sujets qui lui tenaient personnellement à cœur, a abondé dans le même sens. Le représentant des élus et celui de l'Etat tenaient donc le même discours annonçant une saignée qui s'annonce violente et sans doute rapide.
Si cette réorganisation se faisait, elle signerait l'arrêt de mort de la présence de l'institution scolaire dans les petites communes et marquerait un frein à toute possibilité de développement de celles-ci.
A terme, il est légitime d'affirmer que l'existence de la cellule de base de la démocratie locale, qui est la commune, est condamnée.
Contrairement aux affirmations avancées lors de cette réunion, l'intérêt des enfants et la qualité du service n'en sortiront pas améliorée bien au contraire. Ces propos sont bien la marque de la tartufferie du gouvernement Macron-Philippe.
Comme leurs prédécesseurs et comme les intérêts qu'ils représentent, ils prétendent nous faire croire que l'on peut faire mieux avec moins. Pourtant, ils se gardent bien de mettre en pratique cet adage pour eux-mêmes.
Comment ose-t-on imaginer que des enfants en bas âges puissent suivre correctement les rythmes scolaires après s'être levés souvent de bonne heure et avoir passé dans les transports une durée qui n'aura plus aucune mesure avec ce qu'ils peuvent connaître actuellement ?
Que des élus puissent tranquillement relayer ce discours simplificateur traduit pour le moins un désintérêt certain pour l'éducation et fait naître des interrogations sur la volonté de développer leurs communes. Certaines vont peut-être même se retrouver avec des locaux vacants et souvent difficiles à reconvertir.
Les élus qui se prêteront à une telle manœuvre tournent donc le dos aux intérêts de leurs communes et de leurs habitants.
Telle qu'elle est organisée actuellement, grâce au travail des élus et à l'implication des parents et des enseignants, l'institution scolaire réussit à conserver deux caractères fondamentaux qui sont la proximité et l'enracinement dans le territoire. Beaucoup d'enseignants ont en effet pour habitude de faire travailler tout au long de l'année leurs élèves sur des projets locaux et liés à leur cadre de vie immédiat.
Ces atouts disparaîtront dans des gros regroupement concentrés. Les élus qui s’apprêtent à cautionner cette démarche pensent-ils qu'ils auront encore leur mot à dire par la suite ? Il en ira de même pour les parents d'élèves.
Les INSOUMIS de Moselle sud invitent les parents d'élèves et les élus à refuser ce projet aux funestes conséquences et à ne pas participer à la pseudo concertation où on les invitera à donner leur point de vue tout en sachant que l'on en tiendra pas compte.
En un an de gouvernement la majorité actuelle a largement montré que son objectif était de favoriser les intérêts de la classe dirigeante au détriment des populations et des territoires les plus fragiles. L'été doit être utilisé à préparer une mobilisation d'ampleur pour faire échouer ces projets.
Jamais au cours de la dernière session parlementaire la majorité n'a pris en compte les propositions des opposants. Le SAULNOIS qui subit une véritable saignée en terme d'activités, d'emplois et sur le plan culturel ne doit devenir la chambre d'expérimentation de la politique néfaste voulue tant par le gouvernement que par le conseil départemental. Après avoir fait du Saulnois un désert culturel, cette assemblée accepte d'en faire un désert éducatif."
Commentaires
Merci pour le magazine vous avez des promos
en fait l'éducation des enfants dans le rural devient tres critique "comptage a un près comme des moutons par exemple, de plus des responsables politiques qui tirent la ficelle pour leur compte, et au final l'exemple de Phalsbourg seul endroit ou un maire exemplaire accepte des migrants est obligé de remuer la merde pour un gain de cause. Le rural est quasi perdu et l'éducation nationale prend le même chemin grâce a ces guignols, mais mettre qui en fait !!!!même moi je me pose la question j'en conviens, la réponse a Lrem .....mdr
Notre secteur ou la région va très mal économiquement grâce a nos politiques qui se déchire bien sur et concernant les "immigrés" pardonnez moi je n'ai rien contre, d'ailleurs beaucoup sont bosseurs mais c'est toujours les mêmes qui saccage, brule, frappe et qui empêchent ces jeunes de la cité s'épanouir, qu'ils aillent faire cela chez "eux" pour ceux qui ont la double nationalité et ils verront le résultat: en tôle ou bagne et rien a manger voir pire: la peine capitale. Voila bien a vous .Merci a grain de sel
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