C'est sans doute une des plus belles églises de Lorraine. La collégiale Saint-Léger à Marsal, dont les plus vieilles pierres ont été posées au XIIème siècle, est au coeur d'un psychodrame qui empoisonne la vie de l'ancienne cité du sel depuis plusieurs mois.
A l'origine de cette affaire, une somme modique provenant des quêtes de funérailles qui auraient disparu qui aboutit à une dissolution du conseil de fabrique par l'évêque de Metz et par une menace de ce dernier d'interdire le culte dans cette église.
Les rumeurs les plus folles circulant dans Marsal et dans les paroisses environnantes ont poussé le maire de la commune de Marsal, à écrire un courrier à ses administrés pour donner son point de vue. Nous vous rapportons dans son intégralité l'intervention du maire à ce sujet, paru dans le bulletin municipal de l'été :
"Conseil de fabrique et l'église Saint-léger de Marsal :
j'ai déjà abordé ce sujet avec plusieurs d'entre vous. Le maire de la commune y est un membre de droit et la propriété physique de l'immeuble -l'église- fait partie intégrante du patrimoine communal dont le maire est le responsable. Beaucoup d'informations circulent. la grande majorité sont fausses, erronnées, tronquées ou inventées, divulguées par des prétendus sachants, le desservant, ses acolytes ou d'autres. Ces mauvaises informations sont divulguées délibérement pour nuire. J'ai décidé de ne plus laisser le champ libre à de telles pratiques sans réagir. C'est pourquoi je vais être un peu long.
Aujourd'hui, après avoir reçu un courrier de l'évêque de Metz menaçant d'interdire le culte dans notre église (suppression des messes, baptêmes, mariages, enterrements..) au motif que le curé, l'abbé Bentz, ne dispose pas des clés de l'église, je me vois dans la nécessité de vous indiquer précisément les faits, pour couper court à toute interprétation ou déformation de la réalité.
- le conseil de fabrique, en poste jusqu'en 2018, constitué de Julien Calcatéra, Clémentine Fleurent, Amélie Admant, Nicolas Fabris et Sandra Del Pino, n'a pas démissionné. Il a été destitué de façon unilatérale par l'évêque de Metz pour avoir exigé des explications écrites sur le comportement de l'abbé Bentz qui semblait particulièrement inadapté, entre autre et en particulier pour l'utilisation de sommes versées par les familles marsalaises à l'occasion des funérailles, et ce depuis les obsèques célébrées à Marsal en décembre 2016.
- malgré cela, prétextant tout de même de leur démission, l'évêque a nommé en décembre dernier un nouveau conseil de fabrique qui a été installé au presbytère de Dieuze et constitué des personnes suivantes : Sophie Poinsignon, Mélanie Vautrin, Alain Demur, Franck Drouin et Michel Rémillon.
- dans l'attente de la validation ou de l'annulation de ce nouveau conseil de fabrique par les autorités compétentes (préfecture et ministère des cultes) auprès desquels une requête officielle a été faite, je ne peux me permettre de me pronnoncer moi-même sur sa légitimité et ne peux donc prendre part à aucune de leurs actions, ce qui préjugerait de la décision des mêmes autorités compétentes
- pour respecter la réglementation en vigueur et éviter toute nouvelle réaction inadaptée de l'abbé Bence, je souhaite remettre les clés de l'église destinées à l'affectataire directement à l'évêque de Metz ou à son auxiliaire lors d'une réunion publique à Marsal à une date à sa convenance, comme je le lui propose depuis presque un an déjà, afin que chacun puisse y assister et poser toutes les questions utiles, et que nous revenions enfin à une situation normale.
- la mairie de Marsal n'est pas la seule dans le secteur à éprouver des difficultés avec cet abbé et n'est pas la seule non plus à ne pas lui avoir remis les clés de son église. La décision de l'évêque concernant la suppression du culte dans notre église pour défaut de remise de clés à l'affectataire devra donc s'appliquer simultanément aux églises concernées comme la nôtre...ou alors aurions-nous droit à un régime unique et spécifique de tout l'évêché de Metz ?
- je conteste d'ores et déjà cette décision puisque rien n'a jamais entravé la célébration du culte dans notre église qui demeure ouverte tous les jours et pour toutes les célébrations qui y sont prévues, comme cela a toujours été le cas.
- l'actuel nouveau conseil de fabrique ne m'a jamais fait part de sa désapprobation de cette menace et cautionne de fait, sauf à déclarer le contraire, la volonté de l'évêque de supprimer le culte dans notre église, comme celles dont l'abbé Bence ne dispose pas des clés. Ce qui n'est pas admissible.
- je demeure bien entendu à la disposition de chacun pour toute vraie information complémentaire dans l'attente de vous confirmer de la date de la remise des clés de notre église, et probablement de celles des autres églises voisines concernées à l'évêque dans le respect de la loi et le respect individuel de chacune des personnes concernées et surtout, de la sérénité de notre paroisse...
Je vous souhaite un bon et agréable été et reste votre dévoué.
Bernard Calcatéra, Maire de Marsal"
Deux ans après son élection à l'Assemblée nationale en tant que député de notre 4ème circonscription de Moselle, Fabien Di Filippo (LR) vient d'être classé deuxième parmi les 21 parlementaires lorrains par le journal régional Le Républician Lorrain.
Ce classement, établi en focntion de critères tels que la présence et les interventions en commission, dans l'hémicycle, les amendements déposés, les propositions de loi soumises, encourage Fabien DiFilippo qui réagit ainsi sur Grain de sel :
"Une belle fierté de voir ce matin mon engagement dans les débats et le travail parlementaire reconnu avec cette 2ème place des députés lorrains les plus actifs sur 2 ans à l'Assemblée nationale 🇫🇷 (bravo Thibault BAZIN 👏).
Un travail acharné que je dois à une équipe très solide que je remercie (Louis, Christelle, Audrey et Guillaume), mon suppléant Jérôme End et que je partage avec toutes les personnes du territoire qui me poussent 💪.
Seul député Républicains en Moselle face à 8 En Marche, j'ai cumulé plus d'activité que tous mes adversaires réunis.
Abandonner ou se résigner n'a jamais été une option ! Je porte toujours fièrement mes valeurs et m'engage pour orienter les textes et les débats vers davantage d'équité pour nos territoires et nos concitoyens."
Mauvaise nouvelle pour les écoliers en difficulté dans le Saulnois.
Le réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) se voit amputé à nouveau d'un de ses membres. Le poste de Maître G de la circonscription vient en effet de disparaître de l'organigramme de ces réseaux essentiels pour le bon fonctionnement des écoles. Selon les syndicats le poste vient d'être "gelé". Non pourvu déjà l'an passé après le départ en retraite du titulaire du poste, il ne le sera pas non plus cette année.
Les élèves en difficulté dans le Saulnois, pouvaient être suivis, à l'école, en plus de leur enseignant habituel, par une psychologue scolaire et une équipe d'enseignants spécialement formés pour les troubles des apprentissages (les maîtres E) les troubles du comportement (les maîtres G).
Il y a une dizaine d'année on comptait sur la circonscription de Château-Salins onze personnes ( 3 psychologues scolaires, 5 maîtres spécialisés E, 3 maîtres spécialisés G) pour couvrir les besoins recensés par les enseignants dans chaque école du territoire de Delme à Morhange en passant par Moyenvic, Château-Salins, Dieuze ou Loudrefing !
Mais les coupes budgétaires, les décisions politiques menées depuis dix ans ont fragilisé l'environnement scolaire et plus particulièrement tout ce qui touche à l'aide aux enfants en difficulté.
Aujourd'hui, (pour la rentrée 2019/2020, le RASED ne compte plus que 2 psy, 3 maîtres E et...O maître G ! Impossible dans ces conditions de couvrir l'ensemble de la circonscription et d'apporter l'aide nécessaire à chaque enfant dans le besoin.
Le mensuel culturel d'actualité gratuit l'Estrade vient de paraître. Ce journal est disponible dans les Offices de Tourisme, les cinémas et les commerces. mais vous pouvez également le lire en version numérique en cliquant sur la vignette ci-contre.
Fermé par son propriétaire depuis bientôt trois ans le Musée départemental du sel à Marsal est désormais en...travaux ! Quelques échafaudages et un panneau d'information sont les preuves enfin tangibles d'une avancée sensible sur cet épineux dossier géré de façon désastreuse par le Conseil Départemental de la Moselle.
Car les hérauts de l'attractivité, chantres de la communication sans limite, incapables d'offrir à ceux qu'ils représentent un projet clair et cohérent pour ce musée de France d'intérêt international, ont beaucoup bafouillé depuis qu'un jour d'octobre 2016 ils ont décidé de fermer les grilles de ce site Moselle passion.
Affirmant un jour que l'accueil du musée et les salles pédagogiques allaient s'effondrer, affirmant un autre jour que tout allait réouvrir au printemps 2018, prévoyant un comité de pilotage qui ne s'est jamais réuni, le Département n'a étonamment jamais communiqué au public, son projet !
Pire encore les propriétaires des objets (commune de Marsal, association des Amis du musée, association Chemins Faisant...) qui composent les collections ne savent même pas ce que deviendront leurs oeuvres. Et comme tout est secret dans cette histoire, il est même possible qu'une partie de la fabuleuse histoire du sel dans le Saulnois présentée jusqu'à présent dans la Porte de France serait transférée dans l'espace muséographique des Salines Royales de..Dieuze !
Seule certitude, clamée haut et fort par notre conseiller départemental du Saulnois Fernand Lormant, il y aura de la "réalité augmentée" !
On va donc attendre avec impatience ce que nous concocte le Département en observant l'avancée des travaux autour de cette Porte de France en espérant que tous ces mystères, toute cette opacité de nos décideurs ne cache pas un vide scientifique et culturel et un manque d'ambition pour cet écrin magnifique. C'est "l'Attractivité" du Saulnois qui serait alors menacée.
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