Une petite pépite mosellane découverte dans la presse régionale de ce samedi 28 septembre : les déclarations de notre président du conseil départemental, Patrick Weiten, qui s'autoproclame conseiller pédagogique et déclare à propos des sorties scolaires que mettent en place les enseignants mosellans et que le Conseil départemental finance à la condition qu'elles se déroulent dans notre département :
"On ne sortira de Moselle que quand on la connaîtra. Nos collèges ne font pas l'effort d'aller la découvrir. L'an dernier, seulement deux classes de collège ont visité les trois sites Moselle Passion du Saulnois (Musée Georges de La Tour, Musée du sel, Domaine de Lindre). Nous avons des lieux allant de l'archéologie au troisième millénaire, de la biodiversité à la construction de l'Europe, des mémoires patriotiques à la peinture. Il n'est pas honteux d'aller viister le haut fourneau U4 à Uckange, les mines de fer et de charbon. Cette mesure (aide financière uniquement aux sorties en Moselle) ne porte pas atteinte à l'épanouissement de nos jeunes. Je ne suis pas sûr qu'on élargira leur ouverture d'esprit en augmentant le périmètre kilométrique"
Les enseignants et les parents d'élèves apprécieront cette sortie et ces conseils présidentiels.
L'opposition politique, quant à elle s'insurge de ce protectionnisme mosellan et déclare par l'intermédiaire de Patricia Sallusti, conseillère départementale et conseillère municipale à Metz : "Les jeunes mosellans ont la chance de vivre dans un environnement riche. Comment développer son esprit critique, son ouverture d'esprit sans partir à la découverte de l'autre, à commencer par nos voisins alsaciens, allemands, meusiens ou vosgiens ? Il est capital de créer un sentiment de fierté chez nos jeunes mosellans, mais tout à côté il y Verdun, le mémorial d'Alsace-Moselle, la montagne où les familles n'ont pas toujours les moyens d'amener leurs enfants." Et Peggy Mazzero Becker, conseillère départementale d'Algrange d'ajouter : "il faut laisser les enseignants effectuer leurs choix pédagogiques en fonction des programmes"
Commentaires
Considérée comme une liberté fondamentale, la liberté d'expression est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (ONU, 1948, article 19) :
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."
La liberté d'expression a comme corollaire la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d'autrui.
Elle est souvent restreinte par certaines conditions particulières qui interdisent l'incitation à la haine raciale, nationale ou religieuse ou l'appel à la violence physique contre les individus. Il en est de même pour la diffamation, la calomnie, le négationnisme, l'atteinte à la propriété intellectuelle, l'atteinte au secret professionnel...
Ramener son grain de sel.
Sur le site « Grain de Sel du Saulnois » chacun a la possibilité de s‘exprimer, c’est une chance, laissant aux lecteurs le soin de lire les commentaires, et de ramener leur « grain de sel ». Ce qui prédomine dans un sens, l’est dans l’autre. Donc il faut s’attendre bien naturellement et ce n’est pas une surprise, que l’autre amène son « grain de sel » sur ses commentaires, c’est la règle. Si l’on n’accepte pas ses règles simples, alors dans ce cas, on ne transmet pas de commentaires, c'est-à-dire, on ne ramène pas son « grain de sel » au risque que les autres amènent leur « grain de sel » sur ce que l’on a écrit.
Mais on ne porte pas plainte auprès de la gendarmerie, parce que les autres ont ramené « leur grain de sel », car, j’ai ramené « mon grain de sel ». Cela n’est pas la règle. Dans ce cas, abstenez-vous de ramener votre « grain de sel », et lisez simplement sans commenter. GG
Dans quel monde vivons nous, vraiment!
"Je propose que le FC Metz ne joue plus que contre des équipes mosellanes... Je ne pense pas que l'élargissement du périmètre kilométrique les aide à gagner..."
Celui-ci n'a rien compris...
Quel spectacle donné aux autres nations!
Pour LREM, silence radio.
Voilà, château de cartes, fondation de paille. Et nous sommes gouvernés par ces personnes
Après une folle journée, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb maintient sa décision de quitter le gouvernement mardi 2 octobre. Le cas du ministre devient le casse-tête de l'exécutif. "Gérard Collomb dit officiellement qu'il veut partir à la reconquête de Lyon (Rhône), mais on peut voir dans sa volonté de partir à tout prix une déception vis-à-vis d'Emmanuel Macron qu'il a pourtant rallié dès la première heure", analyse la journaliste Danielle Sportiello. Elle rappelle que le ministre a récemment reproché au chef de l'État "un manque d'humilité". L'exécutif une nouvelle fois dans une situation d'urgence Mardi 2 octobre, "on a donc assisté à une partie de bras de fer absolument inédite entre un ministre et un président de la République, qui dit [mardi 2 octobre au soir] trouver ça regrettable que Gérard Collomb se soit mis dans la situation le conduisant à devoir démissionner" poursuit Danielle Sportiello. "Le président de la République a demandé au Premier ministre de lui faire des propositions pour le ministère de l'Intérieur. L'exécutif se trouve à nouveau dans une situation où il va devoir régler un problème dans l'urgence", conclut la journaliste.
Gérard COLLOMB a été courageux de prendre cette décision, avec MACRON le Monarque, il n'y a rien à faire.
Mais oui, beaucoup de désespoir après beaucoup d'espoir, sympathisants LREM. Mais ce que l'on nous propose à gauche ou à droite, ce n'est pas mieux, tous dans le même sac, cette situation au sommet de l'état, nous la trouvons au niveau local!
Mais n'est-il pas honteux Monsieur le département mosellan de se plaindre du petit nombre de visiteurs de nos musées alors que votre politique tend à tous les fermer, les abandonner, les humilier ?
En coupant les vivres de nos biens culturels (nos musées en milieu rural), vous nous couper aussi nos biens économiques (resto, gite, commerces autour des musées) et culturels (mobiliser l'histoire de ces lieux pour faire ensemble, sans frontières, vivre de cette histoire pour parler de soi et des autres)
Bref; ce discours, comme votre politique toute entière et votre manière de la faire, me fait bondir, je dirai même qu'elle me fait vomir.
S'enfermer, se refermer, voir petit, inventer une identité : un "chez nous" réducteur de l'histoire, des relations, des échanges entre NOUS...TOUS...
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