C'était la rentrée hier pour les délégués des 128 communes de la CCS qui étaient convoqués à Château-Salins pour une séance ordinaire du conseil communautaire.
Quatre-vingts d'entre-eux étaient présents à cette séance qui aura duré à peine une heure trente.
Moselle Attractivité
Dans un premier temps, ils ont écouté la représentante de Moselle Attractivité (agence créée en 2017 par le Conseil départemental) dresser un premier bilan de l'action de cette structure financée par la CCS à raison d'1,50 €/habitant soit 44 174 € de participation pour le Saulnois.
Moselle attractivité s'est donnée plusieurs missions : elle est un appui aux territoires et entreprises mosellanes en tant qu'agence de développement économique, elle met sur pied une stratégie touristique visant au développement et à la promotion de la destination Moselle. Enfin elle conduit des actions de promotion et de marketing territorial.
Rapport d'activité
Ensuite, le Directeur Général des services Frédéric Jund a présenté le rapport d'activité de la CCS pour l'année 2017. Une obligation légale à laquelle les maires devront également se soumettre devant leur conseil municipal respectif.
On a retenu quelques chiffres de cette présentation rapide :
La CCS en 2017 c'est :
148 conseillers communautaires, 10 séances du conseil communautaire, 161 délibérations prises, 5 zones d'activités, 2 en construction, 18 bâtiments relais générant 380 emplois, 4676 tonnes de déchets ménagers collectés, 1900 tonnes de recyclables collectés, 211 tonnes de vêtements et 5660 tonnes collectées en déchèterie.
C'est aussi 412 enfants issus de 356 familles accueillis dans les 5 crèches, ouverture d'un RPAM (Relais parents assistantes maternelles), une participation de la CAF d'1 038 582 € pour le fonctionnement de ce service.
La CCS a mis à disposition la balayeuse pour 95 communes et la machine à broyer les végétaux pour 69 villages.
Un Office de Tourisme communautaire a été crée qui ouvre au public deux Bureaux d'information à Dieuze et à Vic sur Seille. 10 ateliers d'arts vivants et 12 séances de cinéma ont été financés par la CCS. Enfin 12 000 € ont été versé en soutien à l'évènementiel pour 16 dossiers.
10 communes ont effectué une modernisation énergétique de l'éclairage public.
8260 visiteurs ont été sur le site internet de la CCS
Contrat de ruralité : des sous pour le Saulnois
L'assemblée a approuvé la convention financière pour 2018 relative au Contrat de ruralité. L'Etat versera en 2018 1 130 313 € à différents projets sur le territoire du Saulnois :
- 159 600 € pour la création d'une maison d'assistantes maternelles à Vittersbourg
- 40 000 € pour l'achat d'une station service à Albestroff pour le maintien du commerce local
- 295 000 € pour la création d'un parcours pédagogique des Salines Royales à Dieuze
- 90 261 € pour la création de circuits touristiques pedestres à Haboudange
- 25 872 € pour la création d'un sentier de randonnée à Léning
- 250 000 € pour la création d'une voie véloroute voie verte le long du canal de la marne au Rhin par la CCS
- 189 501 € pour la requalification de la caserne en espace fonctionnel du pôle Saulnois innovation à Dieuze
- 80 079 € pour l'aménagement de la place du ruisseau salé et du parking de la Tuilerie à Château-Salins
ZAC de la Sablonnière
La CCS a approuvé le dossier de réalisation de la deuxième tranche de la ZAC de la Sablonnière à Dieuze. Elle demande également à l'Etat et au département un nouveau report de fin d'exécution des travaux inhérents à la création de cette ZAC dans le cadre de l'obtention de la subvention CRSD d'un montant de 3 280 468 €.
Et la fibre ?
En toute fin de réunion et alors que les délégués commençaient à quitter la salle, Jean-Jacques Gady, représentant de la CCS auprès de Moselle Fibre a fait le point sur l'avancée des travaux dans le Saulnois. Ils ont pris onze mois de retard. La première plaque celle de Dahlain devrait être livrée cet automne. Au 1er trimestre 2019, ce sera au tour de celle d'Insming. A l'été prochain on devrait surfer en très haut débit du côté de Dieuze et Château-Salins. La plaque d'Ommeray viendra ensuite.
Quant à la plaque de Delme qui a pris du retard en raison d'un problème d'implantation du NRO (Noeud de Raccordement Optique), la validation du nouveau lieu de son installation est en attente.
Commentaires
Je m'appelle Hélène HEBERT, j'ai 67 ans et je suis retraitée, j'habite dans la région de Dunkerque dans les Hauts de France.
Ce qui suit est un peu long, mais prenez le temps de le lire car vous pouvez demain, être concernés.
Le jeudi 18 janvier dernier, je suis tombée, j'ai été transportée par les pompiers au Centre Hospitalier de Dunkerque, j'avais une fracture de l'épaule droite, cette fracture n'étant pas déplacée, le chirurgien et l'urgentiste ont pris la décision d'immobiliser l'épaule dans un gilet thoracique pendant 6 semaines, 24h/24.
L'assistante sociale du CHD m'a transmis les coordonnées d'une infirmière pour assurer la dépose du gilet, la toilette puis la repose du gilet prescrits par mon médecin référent, il fallait que ces actes soient faits par un professionnel pour ne pas risquer que la fracture ne se déplace et qu'il faille opérer. L'infirmière est venue le lendemain matin, le soir même, elle m'informait que les soins ne seraient pas pris en charge par la CPAM.
J'ai appelé la Sécurité Sociale qui m'a confirmé que, conformément aux textes de loi, ces actes ne pouvaient être remboursés car il s'agissait d'une toilette.
Pendant 8 longs mois, je me suis battue, j'ai écrit au Président de la République, j'ai appelé la CPAM, les assistantes sociales du CHD, de la CPAM, interpelé le député de ma circonscription etc., et en juillet dernier j'ai rencontré le Défenseur des Droits qui a contacté le Pôle Santé à Paris, tous, sans aucune exception, trouvaient anormal la non prise en charge des actes prescrits, d'autant que s'il y avait eu intervention chirurgicale cela aurait coûté plusieurs milliers d'euros alors que les soins s'élevaient à 450 euros !
Je viens de recevoir du Défenseur des Droits une réponse négative à ma demande, je ne serais pas remboursée de ces actes pourtant nécessaires, voire indispensables.
Je m'étais promis que, si, après avoir utilisé tous les moyens en mon pouvoir, je me voyais refuser le remboursement de ces soins, je publierais régulièrement mon coup de gueule, alors, si vous aussi, amis Facebook, vous trouvez cette situation injuste, invraisemblable, je vous demande de partager massivement à tous vos contacts, afin que d'autres assurés ne subissent pas le même sort que moi, mais, aussi et surtout pour que les législateurs, sénateurs, députés et le gouvernement prennent conscience de l'absurdité de la situation et décident la prise en charge de ces soins après fracture mais sans intervention chirurgicale, je compte sur vous pour que mon coup de gueule arrive jusqu'à eux.
Et pour compléter le tout, le laxisme depuis belle lurette sur la violence et l'intégration: Angoulême hier et Garges les Gonesse également: pire qu'a Kigali ou Congo des années sombres SILENCE .Européenne ou Communale, les blesses de ces "petits débordements" a notre charges
Bonjour madame, ce que vous commentez est bien la réalité :honte aux "élus-e",un exemple pourquoi la montée du "populisme" en Europe: libre a vous !!! Macron n'est pas un rempart face a un conflit, pire il le prépare.
Je m'appelle Hélène HEBERT, j'ai 67 ans et je suis retraitée, j'habite dans la région de Dunkerque dans les Hauts de France.
Ce qui suit est un peu long, mais prenez le temps de le lire car vous pouvez demain, être concernés.
Le jeudi 18 janvier dernier, je suis tombée, j'ai été transportée par les pompiers au Centre Hospitalier de Dunkerque, j'avais une fracture de l'épaule droite, cette fracture n'étant pas déplacée, le chirurgien et l'urgentiste ont pris la décision d'immobiliser l'épaule dans un gilet thoracique pendant 6 semaines, 24h/24.
L'assistante sociale du CHD m'a transmis les coordonnées d'une infirmière pour assurer la dépose du gilet, la toilette puis la repose du gilet prescrits par mon médecin référent, il fallait que ces actes soient faits par un professionnel pour ne pas risquer que la fracture ne se déplace et qu'il faille opérer. L'infirmière est venue le lendemain matin, le soir même, elle m'informait que les soins ne seraient pas pris en charge par la CPAM.
J'ai appelé la Sécurité Sociale qui m'a confirmé que, conformément aux textes de loi, ces actes ne pouvaient être remboursés car il s'agissait d'une toilette.
Pendant 8 longs mois, je me suis battue, j'ai écrit au Président de la République, j'ai appelé la CPAM, les assistantes sociales du CHD, de la CPAM, interpelé le député de ma circonscription etc., et en juillet dernier j'ai rencontré le Défenseur des Droits qui a contacté le Pôle Santé à Paris, tous, sans aucune exception, trouvaient anormal la non prise en charge des actes prescrits, d'autant que s'il y avait eu intervention chirurgicale cela aurait coûté plusieurs milliers d'euros alors que les soins s'élevaient à 450 euros !
Je viens de recevoir du Défenseur des Droits une réponse négative à ma demande, je ne serais pas remboursée de ces actes pourtant nécessaires, voire indispensables.
Je m'étais promis que, si, après avoir utilisé tous les moyens en mon pouvoir, je me voyais refuser le remboursement de ces soins, je publierais régulièrement mon coup de gueule, alors, si vous aussi, amis Facebook, vous trouvez cette situation injuste, invraisemblable, je vous demande de partager massivement à tous vos contacts, afin que d'autres assurés ne subissent pas le même sort que moi, mais, aussi et surtout pour que les législateurs, sénateurs, députés et le gouvernement prennent conscience de l'absurdité de la situation et décident la prise en charge de ces soins après fracture mais sans intervention chirurgicale, je compte sur vous pour que mon coup de gueule arrive jusqu'à eux.
Décidemment, plus ça va , moins ça va.
Ca en dit long sur le degré de " je m'enfoutisme" d'une grande partie de nos décideurs.
Je ne sais pas si une société multiculturelle est toujours multi conflictuelle, mais je ne peux qu’être inquiet de la fragmentation et la dislocation du tissu social, en France comme dans d’autres pays Européens.
Alain Finkielkraut
Réaliste sans tomber dans la psychose
Le sentiment de ne plus partager ; magouilles, affaires ressortent chaque jour et jettent le discrédit sur les élus en général de tout bord, qui construisent leurs propres visions du réel, se remplissent les poches, se battent pour leurs partis et sont dans l’incapacité de gérer les affaires de la France, depuis bien longtemps. Rien que deux exemples significatifs : le chômage, la dette de la France qui ne cesse de s’alourdir.
Cela veut dire que nous avons de plus en plus de mal à faire confiance et à envisager de faire des sacrifices, pour qui, pour quoi! Un bulletin dans l’urne, quelle importance dans le futur ?
En plus, la récupération n’a, comme l’inconsistance de nos politiciens, pas de limite, lorsque l’on voit à quel point tous les politiciens du spectre politique usent et abusent du nom de Charles de Gaulle.
Nous observons qu’il y a des signaux inquiétants à prendre au sérieux.
D'abord sur le vivre-ensemble. Selon un sondage Kantar publié il y a deux ans, un tiers de Français disent que nous ne partageons plus rien ensemble. Ça veut dire que nous ne pouvons plus envisager de faire des sacrifices si l'autre est jugé comme un assisté potentiel, si l'autre est vu comme ayant pour seule volonté de détruire nos valeurs et ce que nous sommes.
Le deuxième signal est le discrédit des élites et des médias fait que chacun se construit sa propre vision du réel, notamment à travers les réseaux sociaux.
Donc, si on ne partage plus le même diagnostic de ce qui se passe en France et que nous n'avons plus le sentiment de partager la même communauté, il y a là les ingrédients d'une potentielle explosion.
Une grande menace est celle de la cohabitation forcée entre des gens qui n'auraient plus rien avoir à faire ensemble.
Maintenir l'unité du pays, c'est le combat de la dernière chance pour le Président actuel. Car le meilleur moyen de garantir la paix du pays, c'est d'offrir un objectif commun à chacun des Français quel que soit sa couleur de peau ou son origine. L'objectif c'est de maintenir l'unité en disant: collectivement où allons-nous?
Et bien ce n’est pas gagné !
Quant à la CCS, rien à dire, conforme à ce qu'elle est!
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