Plus de 130 personnes ont participé à la soirée Carnaval organisée, dans la salle socio-éducative de Moyenvic, par le Foyer.
Un repas dansant, déguisé et animé par une équipe qui ne ménage pas ses efforts pour faire "bouger" le village.
Le succès populaire est un signe d'encouragement envoyé par la population de la commune et des environs à Julien Leyendecker et ses acolytes.
La soirée s'est achevée à 2 h du matin après qu'un prix ait été remis aux plus beaux déguisements.
Les organisateurs très heureux de la réussite de la soirée donnent d'ores et déjà rendez-vous à tous pour l'édition 2016 !
L'édition de mars 2015 du magazine culturel lorrain l'Estrade est en ligne. Une bonne occasion pour feuilleter ce remarquable document qui s'enrichit d'un cahier "Economie" et d'une publication "Juniors".
La saison est lancée à la chèvrerie bio de Niderviller. Les naissances sont en plein boum et les ventes de fromages vont recommencer d'ici la mi-mars. L'occasion pour Laura Guilmet, responsable de la chèvrerie, de relancer l'opération de parrainage des jeunes chèvres et de chevrettes initiée l'an passé.
Contre une cotisation annuelle, le parrain pourra baptiser la chèvre de son choix et recevra chaque mois huit fromages variés parmi la production de la ferme caprine.
Plusieurs nouveautés marquent cette nouvelle saison. La chèvrerie proposera cette année pour la première fois des yaourts. En outre, elle gèrera désormais le magasin de producteurs locaux La Passerelle, installée dans les locaux de la ferme de Nidervieller.
De fait, les horaires changeront ainsi que la gamme de produits confectionnés par les producteurs de la région.
Renseignements au 06 21 83 14 43 et sur le site de la ferme : www.fermesniderviller.fr
Voir aussi l'article de Grain de sel publié l'an passé
Plus de sept cents personnes ont assisté jeudi dernier aux obsèques d'une très grande figure du Saulnois. Claude Paté avait contribué au développement de notre région. Il s'est éteint à 90 ans.
Une carrière hors norme pour cet agriculteur haraucourtois, personnage passionant, truculent et si attachant dont le parcours a été retracé par un de ses amis proches lors de son enterrement et que nous reproduisons ici dans son intégralité :
Hommage à mon Ami Claude
Comment résumer en quelques mots la vie d’un homme comme Claude Paté ?
Au-delà de la tristesse et du chagrin, nous avons tous eu le bonheur de le connaître. Une vie s’achève.
Notre présence, très nombreuse ici, témoigne de notre attachement profond à cet homme d’exception.
Claude était avant tout un paysan, au sens noble du terme c'est-à-dire un homme du Pays et au service de son Pays. Le Saulnois qu’il aimait tant.
Tout être humain se construit, disait-il, par sa famille, son éducation, ses rencontres, ses engagements, ses joies, ses peines. Quelquefois ses souffrances.
Maire d’Haraucourt pendant 30 ans, il a su mener avec efficacité et dans le consensus la gestion de sa commune.
En visionnaire parmi les maires ruraux, il a compris l’intérêt de conjuguer agriculture, environnement et tourisme en appuyant dans les années 70 la création du Parc naturel régional de Lorraine et le Musée du Sel de Marsal avec ses amis Livier BARTHELEMY et Henri REMILLON.
Nous pourrions évoquer ici les nombreuses fonctions qu’il a assurées, mais il y a surtout un homme aux profondes qualités humaines qui nous ont marqués. Un exemple pour nous tous.
D’abord un père de famille responsable et attentif qui a su inculquer les valeurs de la vie à ses enfants. Il était fier de la réussite de ses enfants et petits-enfants dont il parlait souvent.
Tout ceux qui ont côtoyé Claude ont été frappé par son optimisme, sa bonne humeur, sa joie de vivre.
Son enthousiasme rayonnait, rassurait son entourage et ses amis. Il avait sur la vie un regard de sagesse et savait relativiser les choses.
Fédérateur, animateur, consensuel, mais obstiné dans ses idées ; ses qualités lui permirent de finaliser de nombreux projets : syndicaux, d’élu local ou professionnels.
En particulier, deux évènements qu’il a piloté de bout en bout : Le Congrès National de la FNO en 1998 et le rassemblement mondial des Merinos en 2010. Ce sont deux souvenirs inoubliables dans la profession agricole.
Tout dans le comportement de Claude s’inscrivait dans l’intérêt général. Sa bonne humeur légendaire, son sens de l’amitié, son humour sur la vie, sur lui-même et sur les autres, chacun de nous a pu l’apprécier.
Homme très sensible et dans la compassion, il avait beaucoup souffert de la disparition de son épouse en 1990 et de la maladie de son frère Gérard. Des années durant, il allait chaque soir à l’hôpital de Dieuze au chevet de son frère. Tout ceci dans la discrétion.
« Le bonheur, c’est d’être ensemble », répétait-il souvent.
« Un problème se règle autour d’une table » : Echanges, amitiés, convivialité, simplicité. Une leçon de vie pour nous tous.
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