Site exceptionnel pour la biodiversité, classé en zone d’intérêt écologique faunistique et floristique en 1980, l’étang de Bru qui se trouve sur le territoire de la commune de Donnelay, a été fondé par les moines au Moyen-Age. Il a été racheté en 2009 par le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine.
Cette association, basée à Fénetrange, tente de préserver les endroits remarquables sur le territoire afin de maintenir le fragile équilibre naturel. Réserve ornithologique de tout premier ordre l’étang de Bru était aussi autrefois un parc de stockage de bois qui allait ensuite servir à chauffer les poêles à sel des salines de Moyenvic ainsi que celle de Lezey.
Lorsqu’il a acquis le terrain concerné, le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine a défini les modalités de gestion des lieux et a entrepris les travaux nécessaires à sa préservation.
Ensuite, il met tout en oeuvre pour le valoriser du mieux possible.
Pour l’étang de Bru, de nombreux travaux ont permis de recréer des roselières (espaces permettant la nidification de très nombreuses espèces animales).
Un panneau explicatif à destination du grand public a été installé au bord de l’étang, ce qui permet à tous de programmer une petite visite fort agréable sur le site.
Certains se sont peut-être demandés à quoi servait cette construction couverte d’un dôme blanc que l’on aperçoit en scrutant l’horizon aux frontières du Saulnois.
Cette bâtisse édifiée, en 1986, à Réchicourt la Petite, à 5 kilomètres de Xanrey, est un des 24 radars météorologiques qui couvrent le territoire français.
Installé par Météo France, c’est un outil indispensable dans le cadre de la prévention des phénomènes météorologiques susceptibles d’attenter à la sécurité des personnes et des biens.
Outre la détection et la quantification des précipitations, ce radar permet de distinguer la grêle de la pluie et surtout de mesurer le vent en temps réel dans un rayon de 150 km autour du radar.
Ces données présentent également un intérêt d’ordre climatologique. Elles permettent en effet de reconstituer a posteriori les vitesses de vent et les précipitations en tout point situé dans la zone couverte par le radar. Plus ponctuellement, en cas de dommages liés à des aléas météorologiques notamment, elles permettent de fournir des informations plus pertinentes aux collectivités territoriales, aux organismes d’assurance ou aux particuliers sinistrés.
Comment fonctionne le radar météo de Réchicourt ?
Un radar est constitué d’une antenne parabolique, d’un système d’émission-réception et d’un calculateur. L’antenne est équipée de plusieurs moteurs destinés à l’orienter verticalement et horizontalement et d’un radôme, enveloppe sphérique qui protége l’ensemble en cas de forts coups de vent. L’ordinateur, qui assure le traitement du signal, permet une visualisation locale des échos et une diffusion vers le Centre national de prévision de Météo-France à Toulouse.
L’antenne parabolique du radar tourne et émet un faisceau d’ondes électromagnétiques (de longueur d’onde fixée entre 5 et 10 cm suivant les modèles en réseau). Ces ondes, qui se déplacent à la vitesse de la lumière, sont rétrodiffusées par les gouttes de pluie, les grêlons ou la neige. Le radar calcule alors la distance qui le sépare des gouttes. Il localise ainsi les zones de précipitations à des distances atteignant 200 km et mesure leur intensité dans une zone comprise entre 80 et 120 km.
Pour consulter les données des radars en temps réel, cliquez ici
Alors que la Communauté de communes fête en ce moment ses 20 ans d'existence, ce document nous rappelle qu'il y a plus d'un siècle nos villages du Saulnois étaient déjà réunis dans un ouvrage appelé "l’Evangile des ivrognes" version d’Atilloncourt, de 1912.
Autrefois on donnait le nom d’Evangile à certaines mélodies populaires qu’on chantait aux veillées d’hiver, aux fêtes patronales sur l’air de chants d’église.
Le chanteur ou la chanteuse contait toutes les malices transmises par la coutume locale sur le village et surtout ceux des environs. Les cancans les plus insolites, les racontars les plus scabreux y passaient en même temps que les sobriquets et autres railleries attribués aux villageois, lesquels remontaient souvent loin dans le passé, parfois jusqu’au Moyen Age.
En consultant donc l’Evangile des ivrognes, version d’Atilloncourt, écrit en patois, on découvre que les Moyenvicois étaient appelés Lés grosses gohhes de Moyinvic (en français, les grosses gorges de Moyenvic)
Cette moquerie sur l’apparence physique découlait d’une maladie qui devait certainement frapper plus fréquemment les gens de Moyenvic : le goitre. Augmentation du volume de la glande thyroïde (grosseur au niveau du cou), le goitre est dû, entre autre, à une eau peu oxygénée ou peu calcaire. En patois, gorge se dit gasse et les Moyenvicois étaient appelés aussi les Gagasses
Après s’être attardé sur le sort des Moyenvicois, voici les qualificatifs que l’on donnait aux habitants des villages voisins, en Lorrain puis en Français :
Lés friyands d’Vic - - Les friands de Vic
Lés paures de Mahhâ - - les pauvres de Marsal
Lés hawates de Harâcot - - les houettes d’Haraucourt
Lés gros vantes de Bianche église - - Les gros ventres de Blanche-Eglise
Lés milionères de Dieuze - - Les millionnaires de Dieuze
Lés crâve de fim de Ch’té Salins - - Les crève la faim de Château-Salins
Lés fèyous d’peuhhes de Juv’lise - - Les faiseurs de puits de Juvelize
Lés couchons d’Jur’cot - - Les cochons de Juvrecourt
Lés républikins d’Grand-Racot - - Les républicains d’Arracourt
Lés hatins d’Mulcé - - Les hautains de Mulcey
D’autres villages :
Lés fèyous d’volates de Hhanrè - - Les faiseurs de claies de Xanrey
Lés bocates de Grèm’cé - - Les chèvres de Gremecey
Lés grands pènés d’Dême - - Les grands jupons de Delme
Lés rayous d’plâte d’Amnicot - - Les arracheurs de plâtre d’Amelecourt
Lés dadiches de Coutures - - Les niais de Coutures
Lés mouchards de Ley - - Les mouchards de ley
Lés fèyous de sèchs de Burioncot - - Les faiseurs de sac de Burlioncourt
Lés pahhous de dieurnouyes de Hampont - - Les pêcheurs de grenouilles de Hampont
Lés pahhous d’ègrâwisses d’Obrick - - Les pêcheurs d’écrevisses d’Obreck
Lés marchands d’pwéres de Tièrpris - - Les marchands de poires de Kerprich (Val de Bride)
Lés bèvads de Chambrè - - Les bavards de Chambrey
Lés bons jouwous de djiges de Salons - - Les bons joueurs de quilles de Salonnes
Lés bons chèssous de Bèthlémont - - Les bons chasseurs de Bathelémont
Lés gros bounots de Donnelay - - Les gros bonnets de Donnelay
Lés manjeoux de grosse châ dè Mèhéres - - Les mangeurs de grosse chair de Maizières
Lés saints d’lé piote Besinje - - Les saints de la petite Bezange
Lés marchands de bié de Vèrgâvile : les marchands de blé de Vergaville
A Marsal, la fermeture du Musée Départemental du sel aura finalement eu raison de l'Auberge du Saulnois ! Un dommage collatéral de la politique culturelle de Patrick Weiten dans le Saulnois qui montre bien le lien entre la culture et l'économie sur un territoire.
Le chef de l'Auberge du Saulnois, Charles Lauch vient de prendre la décision de fermer son restaurant. Un vrai crève-coeur pour le cuisinier qui était arrivé pourtant plein d'enthousiasme il y a deux ans à peine dans la cité du sel.
Les annulations en séries tout au long de l'année des réservations des groupes qui pensaient visiter Marsal et son musée ont poussé l'aubergiste à jeter l'éponge.
Malgré la mobilisation de la population, de la municipalité et des associations locales, malgré les articles de presse, le chiffre d'affaire ne lui permet pas de continuer son activité. Et comme aucune aide sérieuse des collectivités territoriales n'est venue soutenir notre restaurateur, il est contraint de stopper là son aventure marsalaise.
Il a donc fermé définitivement les portes de son établissement, licencié sa serveuse et va déposer le bilan prochainement.
La buse qui s'était échappée à Dieuze sur le marché de Noël a été retrouvée par son propriétaire !
Une bonne nouvelle transmise par un petit message du fauconnier :
"Je vous signale que j'ai récupérée ma buse ce mercredi après-midi prés de l'IME. En bonne santé quoiqu'un peu frigorifiée tout comme son fauconnier...
Je remercie vivement les personnes de l'O.T, la gendarmerie ainsi que la Police Municipale pour leur aide ; sans oublier les habitants de Dieuze qui se sont mobilisés pour me signaler lorsqu'un oiseau ressemblant à mon rapace ou celui-ci, était vu dans la ville.
Je reste surpris, et très agréablement, par la mobilisation de toutes et tous.
La fuite d'un oiseau en spectacle arrive de temps en temps (une peur, un soucis technique...) mais jamais je n'ai eu une aide aussi importante.
UN GRAND MERCI à toutes et tous.
Joyeuse fêtes et à une prochaine fois...
Ioann (Falcon Temporis Fauconnerie & Volerie)"
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