Bien plus importante que cette symbolique journée du 8 mars 2018, la lutte des femmes pour l'égalité et le respect est quotidienne.
Violences conjugales, violences sexuelles, accession aux postes à responsabilité, écarts de salaire entre les sexes, la charge mentale qui épuise les femmes au sein du foyer, partout et tout le temps les femmes subissent cet insupportable harcèlement.
Mais la lutte a pris une autre tournure cette année parce qu'un "gros porc" qui usait de son petit pouvoir pour les violenter a été dénoncé par ses victimes, par ailleurs stars de cinéma. S'en est suivi un emballement médiatique et planétaire aux résonnances exceptionnelles.
Le rôle de l'homme tout puissant est ébranlé, la parole des uns et des autres se libère et ce sont les comportements de chacun au quotidien qui sont interrogés par cette histoire.
Les réseaux sociaux ont amplifié ce mouvement qui s'est traduit partout dans le monde par des plateformes qui proposent de dénoncer, ici les inégalités dont les femmes sont victimes, ici les bourreaux qui abusent d'elles.
Il était temps !! Lorsqu'on voit les chiffres officiels on hallucine :
En France, chaque année, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles.
Parmi elles, 84 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol.
En Moselle, à travail égal, le salaire d'une femme est de 23 % inférieur à celui d'un homme
Dans le Saulnois, une dizaine de femmes sont maires d'un village (sur 128) et seules deux d'entre elles sont présidentes de commission à la Communauté de communes.
Alors la prise de conscience générale, la médiatisation, les actions collectives vont peut-être réussir enfin à mettre un terme à ces injustices.
"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant." Simone de Beauvoir
Quelques liens :
3919 : Le numéro de téléphone national d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violence
CIDFF (centre d'information sur le droit des femmes et de la famille) : Permanence à la Maison de l'Etat à Château-Salins, 1er et 3è mardi du mois, de 13h30 à 16h
Commentaires
Cette conseillère n'a jamais vraiment la parole, je me souviens à peine de son nom, elle siège certainement et on la voit parfois à côté de Lormand quand il prend la parole, mais elle existe que très peu, effacée par son homologue masculin.
Le choix de cette dame qui a certainement des qualités mais qui a un tempérament discret trahit la conception qu'ont certains des femmes.
Faut retirer du décompte les femmes alibis inoffensives "choisies" (le mot utilisé par le mâle dominant lui même est révélateur) pour ci-lister à certains poste quand c'est rendu obligatoire par la loi.
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