affiche haraucourtV2La Communauté de Communes du Saulnois et la commune d'Haraucourt sur Seille organisent la 4ème édition de leur grande fête d'automne : Art O Cours des Sens. 

Fête des plantes, du terroir et de l’artisanat, ce rendez-vous qui a gagné par sa qualité ses lettres de noblesse, fixé cette année au dimanche 9 octobre, devrait attirer une nouvelle fois la grande foule dans les rues d'Haraucourt.

Des dizaines d'exposants présenteront produits du terroir, décorations de jardins, produits artisanaux.....

Des animations tout au long de la journée permettront aux petits et grands de se divertir et d’apprendre.

Les guides composteurs du Saulnois prodigueront les conseils pour optimiser la gestion du tri des déchets.

Entrée gratuite.

Début de la manifestation : 10 h

tarascon

Bien avant la très controversée réforme territoriale qui lie désormais la Lorraine à l'Alsace et à la Champagne Ardennes, notre belle région a vécu une histoire commune avec d'autres provinces.

Au hasard des balades estivales, loin, très loin du Saulnois, les vacanciers peuvent ainsi entrer dans le château du Duc de Lorraine à...Tarascon, en plein coeur de la Provence ou grimper au sommet de la Tour fortifiée que le seigneur lorrain a fait bâtir à l'entrée du Vieux Port, à Marseille.

Le seigneur en question s'appelait René, était aussi Duc d'Anjou, Roi de Naples, de Jérusalem et d'Aragon, Duc de Bar et Comte de Provence !tourcarré

Né en 1409 à Angers, René 1er hérita de la Maison de Lorraine après son mariage, à Nancy, à l'âge de 11 ans, avec Isabelle, la fille de Charles II, duc de Lorraine. Le duché de Lorraine, hérité donc de son beau-père, lui fut contesté par Antoine de Vaudémont, soutenu par le parti bourguignon, qui le battit en 1431 (bataille de Bulgnéville). René fut fait prisonnier par Philippe III, duc de Bourgogne qui ne le libéra qu'en échange de ses fils Jean et Louis. Soutenu par l'empereur Sigismond de Luxembourg dans ses prétentions au duché de Lorraine, il fut à nouveau emprisonné par Philippe le Bon, puis libéré contre une rançon en 1437. 

Ami d'enfance et beau frère du Roi de France Charles VII, René contribua, avec Jeanne d'Arc à installer sur le trône Charles VII. Il aurait été présent lors de son sacre à Reims en 1429. Il participe ensuite à la réconciliation franco-anglaise. Il mariera sa fille, en 1445, au Roi d'Angleterre Henri VI. 

Le Roi RenéRené a consacré son temps à l'administration et au développement de l'Anjou, de la Lorraine et de la Provence, particulièrement des villes d'Angers, Aix-en-Provence, Avignon et Tarascon.

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La cour fastueuse qu'il entretient, les nombreuses constructions qu'il fait édifier mettent à mal ses finances. Pour faire face aux difficultés, il augmente considérablement les impôts de ses sujets.

Veuf d’Isabelle de Lorraine en 1453, il abandonne à son fils Jean la Lorraine et à son gendre Ferry II de Lorraine-Vaudémont, le duché de Bar (en 1456). Il se remarie, s’éloigne de la vie politique et partage son temps entre ses provinces d’Anjou et de Provence.

Il se consacre alors aux Sciences, aux Lettres, aux Arts et pratique le mécénat.12 Maison Anjou Provence2

Il est également homme de lettres et compose des romans et des poésies dont « Le livre du cœur d’amour épris » (1457) et un traité sur l’art du tournoi.

Il perd ses deux fils qui meurent sans héritier et son neveu, le roi de France, Louis XI, le contraint de lui abandonner l’Anjou et le Bar en 1474.

Il meurt en 1480 et est inhumé à la cathédrale d’Angers. Il laisse le souvenir d’un prince débonnaire (« le bon roi René »), et bien qu’il ait vécu surtout en Provence, son nom est demeuré attaché à l’Anjou.

Son petit fils, René II connaîtra son heure de gloire à la tête du duché de Lorraine en battant Charles le Téméraire à Nancy en 1477.

 

 

 

 

 

 

Décidément les sites Moselle Passion vont devenir le feuilleton politico-culturel de l'été !

Dans un nouvel article, paru vendredi 22 juillet, en page "Région" de l'Est Républicain,  notre Président de Conseil Départemental répond au journaliste Patrick Perotto qui avait dressé, la veille dans ces mêmes colonnes, un tableau peu reluisant de sa politique culturelle. 

Patrick Weiten s'adresse aussi à son prédécesseur, Philippe Leroy, qui s'était "lâché", dans ce même article, exprimant son inquiétude pour l'avenir des sites Moselle Passion qu'il avait contribué à créer lorsqu'il tenait les rênes de l'instance départementale. 

Le Président du Conseil Départemental réfute en bloc les accusations portées contre lui qu'il qualifie même de "mauvaises rumeurs auxquelles il faut tordre le cou !" Droit dans ses bottes, il poursuit en affirmant que sa politique culturelle est équilibrée pour conclure par une phrase qui rassurera (ou pas) les lecteurs : "En Moselle, à aucun mo­ment, nous ne viendrons af­faiblir notre politique en fa­veur de l’attractivité de nos territoires, de la culture, de la promotion et le développe­ment du sport », poursuit M. Weiten, « Il n’y a aucun danger. Au contraire, nous marquons notre volonté pour que la politique culturel­le soit un outil en faveur de l’attractivité de nos territoires et de leur promotion, et afin que Vic se trouve toujours sur la carte culturelle de la Mosel­le ".

Juste à côté de ces réponses cinglantes, c'est le Président-Directeur du Louvre, Jean-Luc Martinez, présent à Vic pour l'inauguration de l'expo Saint-Joseph Charpentier, qui souligne combien il est important pour lui de soutenir le musée vicois. Il indique aussi qu'il ne faut pas chercher de chiffres de fréquentation. Enfin, il rappelle que cet écrin culturel est né d'un pari fait par Philippe leroy et les collectionneurs Jacques et Guy Thuillier.

Quelques messages à l'adresse des dirigeants actuels ? A vous de voir en cliquant sur la vigentte ci-dessous :

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Alors qu'on inaugurait en grande pompe hier la nouvelle exposition temporaire "Saint-Joseph Charpentier" au Musée Georges de La Tour, au même moment paraissait dans l'édition du quotidien régional l'Est Républicain un article au titre très inquiétant : Les musées de Moselle en danger. 

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Une nouvelle attaque contre la politique de notre département et surtout contre la gestion des sites Moselle Passion. Un énième constat qui commence à peser lourd dans un dossier qui donne de la Moselle une bien triste image en matière culturelle. 

Cette fois-ci, c'est le journaliste de l'Est Républicain, Patrick Perotto, qui lance, dans la rubrique "Région", un nouveau pavé dans la mare culturelle mosellane en reprenant point par point toutes les inquiétudes soulevées par les décisions prises depuis plus d'un an rue du Pont Moreau, siège du Conseil Départemental : fin des expositions temporaires,  fin des acquisitions, plus de conservateur,  fin de la gratuité des scolaires, fermeture cinq mois des sites, redéfinition des tâches dévolues aux employés.

Une pléïade de mesures et décisions résumées dans ce titre évocateur : une mise à mort progressive 

Les appréciations du journaliste nancéien sont confirmées dans ce texte par Philippe Leroy, ancien président du Conseil Général de la Moselle, à l'origine de la création des sites Moselle Passion qui se montre une nouvelle fois très inquiet par la politique de son successeur. 

Retrouvez l'article de l'Est Républicain en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

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Une idée de sortie pour les vacances ?!

L'espace ASCOMEMO est un site extraordinaire pour connaître et comprendre  la période singulière traversée par la Moselle entre 1939 et 1945. 

Philippe Wilmouth, enseignant, Docteur en Histoire, aidé de quelques amis, a, depuis 1989, date de la création d'Association pour la Conservation de la Mémoire en Moselle, collecté des milliers de documents (photos, uniformes, matériel militaire, matériel civil..) créant ainsi un fond d'une valeur inestimable dans les locaux de l'ancienne école d'Hagondange. asco2

Plusieurs salles d'exposition présentent ces objets retrouvés en Lorraine annexée, une bibliothèque et une salle d'archives richement dotées, font de cet endroit un espace pédagogique de première importance.

Les six années du conflit sont détaillées avec minutie. Chacun peut ainsi appréhender avec justesse les conditions de vie des Mosellans à cette époque.

De la ligne Maginot aux expulsions, de l'annexion au Gau Westmark, à la germanisation de la vie quotidienne, de la résistance aux déportations jusqu'à l'arrivée des Américains, la plongée dans le passé est impressionnante.

asco3Des visites guidées à destination du public et des scolaires accompagnent cette exposition permanente.

Pour faciliter le partage de cet incroyable trésor, Ascomémo accueille gratuitement ses visiteurs.

Une permanence est organisée chaque mercredi de 9 h à 12 h et pour les autres jours, les visites se font sur rendez-vous.

Au mois d'août, deux journées portes ouvertes sont organisées les dimanches 7 et 28 août. Enseptembre, le dimanche 18.  

Pour de plus amples informations, découvrez le site internet d'ASCOMEMO