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Un nouveau service arrive dans le Saulnois. Une idée qui devrait séduire de nombreux habitants de notre territoire rural notamment les personnes qui ne peuvent pas facilement se déplacer vers les centres bourgs.  

C'est dans le domaine médical que ça se passe et plus précisément dans celui de l'optique. 

En effet, des "opticiens mobiles", diplômés des écoles d'optique, régis par le code de la santé publique, se déplacent à domicile pour apporter les mêmes services que ceux proposés en agence. samy2

Avec votre ordonnance, vous contactez l'Opticien mobile qui se déplace gratuitement chez vous,  sur votre lieu de travail, à la maison de retraite,  7 jours sur 7.

Sur place et au moment que vous aurez choisi, il effectue les contrôles-correction avec ses appareils de mesure et vous propose les verres adaptés. Il présente ensuite toute la gamme des montures qu'il apporte avec lui à chaque consultation et vous faites votre choix. 

Les produits (verres et montures) sont fabriqués dans les usines de l'entreprise ce qui garantit, sans intermédiaire, des prix défiant toute concurrence.

La commande est ensuite livrée à votre domicile par l'opticien qui a traité votre demande. 

Dans le Saulnois, l'opticien mobile c'est Samuel qui répond aux sollicitations d'une clientèle déjà satisfaite par ce service novateur.

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Pour contacter l'opticien mobile de notre secteur : 06 82 94 51 73

Voir le site des Opticiens Mobiles

 

Une première sur Grain de sel ! Un article du Républicain Lorrain fait réagir plusieurs internautes sur ce site avant même qu'on ait relayé l'information.

Le sujet concerne  le maire de Dalhain Didier Conte qui apparaît dans les éditions du vendredi 12 et samedi 13 août en plein travail pour sa commune. L'élu, avec son équipe municipale, a rénové l'ancienne école qui est devenue mairie et salle des fêtes ! 

Vous pourrez lire l'article du RL en cliquant sur la vignette ci-dessous puis les texte des internautes qui ont souhaité évoquer le sujet. 

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La réaction du premier internaute :

BRAVO DIDIER

Tu montres un exemple d’élu qui a parfaitement développé son dévouement pour l’intérêt général.
Comme quoi le milieu rural cache aussi beaucoup de qualités.

Beaucoup de tes confrères devraient en prendre de la graine et ne pas prendre les restrictions de subventions comme la raison de ne rien faire……….pour leurs administrés.
J’ai suivi l’avancement de ton engagement et je ne suis pas surpris de ton courage et de ton désintéressement financier en la matière…preuve de la reconnaissance des vraies valeurs.

Si les élus avaient ton état d’esprit le SAULNOIS ne serait pas dans l’état où il est.
Je me souviens de ton soutien inconditionnel et de tes propositions intelligentes dans un certain groupe de travail…… et je sais maintenant que nous avions raison. Malheureusement, le laxisme l’a emporté !!!!

Continue comme tu fais.. Ce sont des personnes responsables comme toi qui permettront à notre pays d’avancer…

Je suis fier d’être ton ami

Bernard KRIER

La réaction du second internaute : 

Bravo monsieur le maire de Dahlain. Votre dévouement vous honore. Mais ces gros travaux, semble-t-il, n'auraient ils pas dû être fait par des professionnels ? Dans de nombreuses communes rurales les maires mettent la main à la pâte ! Mais électricité, plomberie, peinture, on pourrait faire bosser les pros locaux. Attention également à la fréquentation par le public et les règles de sécurité ! Mais j'imagine que vous avez pensé à tout cela. 

Bonne continuation donc et bravo encore ! 

Michel Collin

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Difficile d'imaginer, lorsqu'on arrive aux abords de Château-Voué, que ce tout petit village du Saulnois, était le domaine d'une des plus illustres seigneuries de Lorraine.
Evidemment, le nom de la localité fournit un petit indice et la demi-tour de pierre qui domine la vallée témoigne de la présence jadis d'un château-fort.
L'édification initiale du bâtiment est encore mal connue mais on pense que la première construction date du Xème siècle.

C'est dans la charte de fondation de l'abbaye de Vergaville qu'apparaît le château la première fois. En 930, le seigneur Hinemar cède les biens de son château (vignes, forêts, moulins, église, chapelle) aux dames bénédictines de Vergaville.

Puis on reparle de Château-Voué mais cette fois-ci associé au nom de Salival. En effet, les successeurs d'Hinemar, appelés Sigeric et Théodoric seraient liés à la famille de Salm, famille de Salm qui fonda par la volonté d'une des leurs, Mathilde de Hombourg, l'abbaye de Salival en 1156. Et comme Château-Voué se situe à égale distance de Vergaville et Salival, certains historiens pensent que les seigneurs du château étaient les « voués » ou protecteurs des deux abbayes.chateauvoue3

Les prospections au sol, les ruines, les archives, le plan cadastral de la commune et les traditions ont permis de dresser les plans et de dessiner le château-fort tel qu'il était autrefois. Sur le fossé qui entourait le château, on jetait un pont-levis. On arrivait en entrant dans la cour intérieure en forme de trapèze. Les quatre angles sont occupés chacun par une forte tour ronde. Les murs de ces tours ont une épaisseur de 2,85m. Les gros moellons et les pierres de taille viennent des carrières du pays. De chaque côté de la porte d'entrée se trouve une tourelle destinée à la protéger et à l'orner.
Le château verra se succéder de nombreux propriétaires, tous vassaux des ducs de Lorraine jusqu'en 1766 dont les plus fameux et les derniers seront les comtes de Hunolstein. Le comte Philippe Charles de Hunolstein, investi par Louis XV en 1772, fait une description très précise du patrimoine de la seigneurie de Château-Voué : la totalité des terres de Château-Voué et Wuisse, Hampont pour les deux-tiers, Burlioncourt pour moitié et la moitié de Conthil. Les dites terres consistent en hautes, moyennes et basses justices, droit de gabelle sur les vins, bières et liqueurs qui s'y débitent.

chateauvoue4Les habitants des villages doivent utiliser les moulins et les pressoirs du seigneur. Ils sont obligés de garder le château lorsqu'on leur demande et ils doivent également aller chasser pour la seigneurie. Les habitants de Château-Voué et Wuisse doivent une corvée tous les ans pour couper les blés et ceux qui possèdent une charrue doivent quatre journées avec leur machine. Ceux de Wuisse seuls, sont obligés d'amener, en plus, tous les ans deux voitures de bois au château. Un droit de bourgeoisie de 8 francs barrois est dû au comte par les étrangers et 4 francs par les habitants des lieux. Les Hunolstein possèdent aussi deux maisons de ferme dans les villages de Château-Voué et Wuisse, la ferme d'Arlange et sa chapelle, la ferme et la tuilerie de Kéking, une ferme à Lidrequin et à Dédeling, des forêts à Sotzeling.chateauvou2


C'est au moment de la révolution qu'a été décrété le démantèlement de la seigneurie. Les héritiers des Hunolstein avaient fui en Allemagne. Toutes les dépendances furent vendues.

Le château fut cédé sous condition d'être détruit, seuls les éléments en fer durent être livrés aux magasins de la nation.

Le site de Joël lintz qui a réalisé les vues 3D du château

Article déjà paru sur Grain de sel en janvier 2011

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Germain Chardin ne rentrera pas de sa troisième olympiade avec le même sentiment que les deux précédentes. Le bronze et l'argent à Pékin et Londres ne seront pas suivies d'une autre breloque à Rio. La réaction de Germain  juste après la course en disait long sur son état d'esprit :

"Cinquième place !  Beaucoup de déception pour nous et j'imagine pour vous aussi ! Merci pour le soutien moteur depuis toutes ces années."

Même s'il est difficile de réconforter un champion après une défaite, on ne peut que féliciter nos deux rameurs français qui se classent tout de même au cinquième rang mondial  dans la plus prestigieuse des compétitions. 

Du Saulnois, on adresse un merci spécial à Germain pour sa gentillesse et sa coopération avant et pendant la compétition.

 

 

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En partant à Nancy, par la route nationale 74, en face du village de Chambrey, vous avez certainement aperçu ce bâtiment posé en lisière de la forêt de Bezange. C'est la chapelle Saint-Roch. Lieu méconnu et néanmoins charmant, très visible en hiver, la végétation le dissimule actuellement.

Petite visite pour les lecteurs de Grain de sel :

La chapelle a été construite en 1819 puis reconstruite et agrandie en 1856 grâce aux dons des habitants de Chambrey et des alentours. La source qui coulait devant la chapelle avait selon la légende des vertus curatives. Un pélerinage et une procession étaient organisés après le 15 août.

La tradition perdure et, pour les personnes intéressées, rappelons que le pélerinage aura lieu cette année le dimanche 14 août avec un départ de la procession prévu à 15h devant la ferme du Haut de Cabar.saintroch4

Tout savoir sur Saint Roch :

Légende de Saint Roch ( source Internet)

« Saint Roch, glorieux ami de Dieu, guérisseur des maladies de peau et de toutes sortes de pestilence, naquit en des temps fort anciens à Montpellier, autrefois Monté-Pestelario. Ses parents étaient seigneurs terriens, véritablement nobles de la noblesse du cœur. Ils étaient fort âgés et n'avaient point d'enfants. Son père s'appelait Jehan. Sa mère, Dame France, pria le Seigneur de lui donner un fils qui soit dévoué à sa cause. L'Ange du Seigneur la visita et lui dit : “Ô France, sois certaine que tu recevras sa grâce”. L'enfant eut, à la naissance, une croix rouge empreinte sur son côté droit. Il fut baptisé du nom de Roch.
Il perdit ses parents très jeune. Il vendit alors tous ses biens, distribua l'argent aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Lorsqu'il fut en Italie, il arriva dans la ville d'Agripendante.

saint roch chellesOr celle-ci était ravagée par une épidémie de peste. Roch se mit à soigner les malades et à les guérir par le signe de la croix. De même fit-il à Césenne qui, par lui, fut délivrée de la peste. À Rome ensuite, un cardinal fut aussi guéri par lui. De nouveau, il repartit sur les routes. Il soigna encore les malades à Plaisance, mais là, il attrapa la maladie. Il fut alors chassé par ceux qu'il avait guéris et grande réflexion dut-il faire sur la guérison véritable qui n'est pas celle du corps, mais de l'âme et sur le fait qu'à vouloir guérir les autres, on attrape leur maladie ! Il se réfugia dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et laver sa blessure, l'Ange du Seigneur fit jaillir une source. Pour apaiser sa faim terrestre, le chien du seigneur voisin volait chaque jour un pain à son maître. Le seigneur Gothard, attiré par le manège de son chien, le suivit et découvrit Roch au fond de sa retraite. Il se convertit, vendit ses biens et prit à son tour l'habit de pèlerin. Puis l'Ange visita de nouveau Roch et lui dit : “Retourne en ton pays, car tu seras délivré et guéri de la pestilence dont tu es oppressé.” Roch reprit le chemin de Montpellier. Refusant de dire son nom à quiconque et traversant une province en guerre, il fut appréhendé et jeté en prison où il demeura cinq années. L'Ange le réconforta au moment de sa mort et une grande clarté inonda sa cellule. On trouva dans celle-ci une inscription en lettres d'or disant que tous ceux qui prieront le glorieux Saint Roch seront guéris de la peste. On découvrit la croix rouge sur sa poitrine. Il fut enseveli solennellement. Depuis ce temps, dans toutes les provinces de France et d'Europe, le culte de Saint Roch s'est répandu et il fut longtemps le Saint le plus populaire dans les campagnes. »