Alors que le Relais des Etangs de Languimberg devra fermer ses portes à la fin du mois aux cinquante réfugiés accueillis depuis le mois de novembre et que la situation de ces êtres humains est de plus en plus floue, les bénévoles qui donnaient des cours de Français, réunis au sein d'un collectif organisent une manifestation de soutien ce samedi 25 mars à Sarrebourg.
Le lieu de rassemblement est prévu à 14h30 place de la gare.
Le quotidien régional lorrain publie aujourd'hui un reportage sur la situation que vous pouvez découvrir en cliquant sur les vignettes ci-dessous :
C'est sur la page Facebook d'Actions Citoyennes Dieuze, qui met en ligne chaque semaine une propositition pour l'ancienne cité du sel, qu'on a trouvé ce courrier adressé à la direction des magasins Lidl.
LIDL France
35 rue Charles Péguy
67200 STRASBOURG
A l’attention de la Direction
Objet : C’est pas beau quand c’est abandonné !
Action citoyenne !
Dieuze, le 18 janvier 2017
Chère Madame, Cher Monsieur, le Grand Chef de Lidl France,
Par la présente, j’ai l’honneur, le bonheur et la joie de vous demander de bien vouloir participer à une bonne action … une action citoyenne et écolo, parce que c’est beau.
Je m’explique parce que là, j’ai l’air d’une douce dingue. Ce qui n’est peut-être pas loin de la vérité car :
1 – je vous adresse ce courrier
2 – j’espère qu’il va vous toucher
3 – j’ose imaginer que vous allez accepter.
J’habite la commune de Dieuze, en Moselle. Petite ville de 3000 habitants qui fut abandonnée par l’armée il y a quelques années et donc, par ses militaires et par voie de conséquence, par de nombreuses familles et des familles nombreuses.
Les commerces ferment un à un, tout comme une des deux écoles. Le centre ville se meurt. La population s’appauvrit. Dieuze, autrefois prospère et « capitale » de la Communauté de Communes du Saulnois, devient une ville fantôme où il fait de moins en moins bon vivre.
Il y a encore 2 ans, votre enseigne se situait à deux rues du centre bourg. Malheureusement, le bâtiment fut abandonné pour un déménagement dans un magasin tout fraichement construit (stérilisant et bétonnant alors une terre agricole) à la sortie de la ville. En s’éloignant ainsi, les habitants doivent désormais prendre leur voiture pour aller faire leurs courses, augmentant la circulation et mettant en difficulté les familles n’ayant pas de véhicule pour se déplacer. Et l’ancien magasin qui n’est plus entretenu, alors sans vie, s’est éteint et avec lui, tout le quartier (je ne parle même pas du fait que c’est quand même très moche).
Pour le moment, ma causette fait un peu Cosette. C’est vrai que c’est bien triste tout ça et je sens la larme poindre à votre œil. Figurez-vous que j’ai une solution à tout cela, solution qui ramènera le sourire au coin de vos lèvres et de la verdure au centre de notre ville (on a des élus qui adorent bétonner à tout va). Et vous allez voir (lire) c’est très facile.
En effet, une poignée d’irréductibles Dieuzois cultive son potager, à proximité de ce lieu déserté, dans un jardin partagé. Lieu de rencontres, d’échanges, le site cultivé est fort agréable mais limité dans l’espace puisque situé entre une maison et un supermarché abandonné, et dans la même rue que l’école récemment fermée. Il faut impérativement redonner vie à ce quartier.
Cet espace partagé pourrait être agrandi. En démolissant le «vieux magasin » et en supprimant le parking, on pourrait retrouver le sol naturel et, afin de le dépolluer et de lui redonner vie, pourrait être planté, investi par la population, redevenant ainsi un lieu de dynamique. Nous pourrions alors y fabriquer du mobilier (tables, blancs…), cabanes de jardin… en matériaux de récupération (ou gentiment offert par vous). Un vrai petit coin de paradis !
J’aime à croire que les chaines de magasin telle que la vôtre s’occupent du bien-être des habitants à qui ils vendent leurs produits et que le profit n’est pas leur seule raison d’être. Cela serait un cadeau magnifique, en ce début d’année, pour tous les habitants, la commune et les élus, d’autant plus que les travaux de voirie pour votre nouveau magasin ont été validés, financés et effectués par la Mairie et donc, tous les habitants puisqu’il s’agissait là d’argent public. Mais ne parlons pas de ce genre de choses, jamais très drôles et carrément ch….es. Quittons le financier pour ne nous occuper que de l’humain (et pour le coup, du végétal aussi).
Votre siège étant situé à seulement 1h25 de voiture, je vous propose de venir visiter le site. Les irréductibles Dieuzois vous offrirons un accueil digne de ce nom : fanfare et douceurs faites maison (à défaut des cris d’un barde et d’un sanglier à la broche), car nous savons recevoir nos hôtes tels des rois (sans la guillotine bien sûr).
Pour finir de vous convaincre, je suis persuadée que le moyen, pour les communes en perdition comme la nôtre, d’attirer de nouvelles familles et ainsi, redynamiser le secteur, les commerces (dont vous faites partie), empêcher la fermeture de nos écoles… est de créer des villes bio, comme Ungersheim par exemple (situé à 1h12 de Strasbourg). Et promis, aux premières récoltes, on vous invite à venir goûter nos tartes, nos confitures et nos salades.
Vous remerciant de votre écoute, attention et intérêt pour ce magnifique projet (en plus, ça vous ferait une super pub gratuite car c’est le genre d’action dont les médias sont friands),
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, les Colibris, l’expression de mes salutations respectueuses.
Nadège HUSSON
Colibri parmi vous
Le 70ème numéro du mensuel l'Estrade vient de paraître.
L'actu de la Lorraine et de la Grande Région déclinée en plusieurs thématiques : la culture, la politique, l'économie......
40 pages à feuilleter sur Grain de sel en cliquant sur la vignette ci-dessous :
A découvrir sur Grain de sel, en cliquant sur la vignette ci-dessous, la newsletter de Philippe Leroy, Sénateur de la Moselle, pour une de ses dernières communications officielles avant la fin de son mandat de parlementaire en septembre prochain.
Vous ne vous êtes aperçus de rien et pour cause …..
depuis quelques mois, de nouvelles bouteilles de lait ont fait leur apparition dans les rayons des supermarchés : plus légères, plus brillantes et sans opercule en aluminium !
Tout pour plaire aux consommateurs que nous sommes, …..
mais en apparence seulement car ces bouteilles sont en effet composées d’un type de plastique bien spécifique, le PET opaque, qui ne se recycle pas et est polluant !
À l’ère du tri sélectif et du recyclage, c’est un retour en arrière qu’on croyait impossible. Pourtant, le lait se vend de plus en plus en bouteilles en plastique opaque non recyclables. Toute la filière du tri est perturbée.
Plus de vingt ans que le tri sélectif des bouteilles en plastique est entré dans les mœurs et que leur recyclage nous est présenté comme un grand geste pour la planète, on croyait l’affaire pliée.
Mais voilà que surgissent des bouteilles de lait non recyclables qui finissent en décharge ou en incinération, au prix fort pour les collectivités locales et leurs administrés.
Le coupable s’appelle le PET opaque, un plastique jusque-là cantonné aux bouteilles jaunes ou vertes d’huile, qui représentent si peu de tonnages à recycler qu’il ne posait pas problème. Or les distributeurs de lait commencent à en raffoler pour des raisons purement économiques : il leur coûte moins cher.
Depuis qu’il a fait son entrée dans les rayons lait, les tonnages envoyés en recyclage explosent et ça ne passe plus. À l’inverse de tous les autres plastiques utilisés pour les bouteilles, le PET transparent pour l’eau et les sodas, le PEHD pour le lait, ce PET opaque n’est pas recyclable et, en prime, il perturbe le recyclage des autres types de bouteilles !
Dans les centres de tri et chez les recycleurs, on n’en peut plus. Il faut éjecter les bouteilles en PET opaque du circuit de tri ou de recyclage, l’opération est compliquée et cela coûte cher.
Bien que ce PET opaque devienne une catastrophe pour toute la filière du tri, Éco-Emballages n’y trouve rien à redire. L’éco-organisme, qui a pour mission d’augmenter le taux de recyclage des emballages, fait en l’occurrence l’inverse. Son cahier des charges prévoit un malus pour les emballages perturbateurs du tri mais il ne l’applique pas au PET opaque. Et les cotisations pour ce plastique, plus léger, sont moindres que celles du PEHD recyclable !
Il laisse également les bouteilles en PET opaque non recyclable afficher qu’elles le sont, sans même que le ministère de l’Écologie et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), qui contrôlent la filière, interviennent. Il aura fallu les actions lancées par Zero Waste France pour que la ministre rappelle Éco-Emballages à ses obligations, seulement début février.
En attendant une hypothétique interdiction du PET opaque, Que Choisir Moselle Sud appelle au boycott des bouteilles de lait non recyclables.
Page 69 sur 122