Dans l'édition du Républicain Lorrain de ce dimanche 15 mai, on a découvert la nouvelle version de la carte de la zone Est du Parc Naturel Régional de Lorraine. Une carte amputée de deux communes du Saulnois, Moyenvic et Guéblange qui ont décidé de quitter une structure qui oeuvre depuis plus de quarante ans à la valorisation d'un espace naturel exceptionnel.
Dans l'article, le journaliste Philippe Derler explique ce qu'est le PNRL : "
Contrairement à la croyance populaire, un parc naturel régional n’est pas une réserve pour la faune ou la flore. C’est un regroupement de communes qui, dans un territoire donné, cherchent à mettre en commun leurs moyens pour la conservation, la promotion et la valorisation de leur patrimoine naturel. La plupart du temps, ces communes se constituent en syndicat mixte - bien que certaines en France préfèrent le statut associatif - et bénéficient d’un label d’État. La Nation reconnaît ainsi la nécessité de préserver ce patrimoine, sans que cela ne soit pour autant contraignant. Chaque commune membre verse une participation qui s’élève à 1 € par habitant."
Faisant fi de toute logique, n'avançant aucun argument cohérent et réduisant à néant les efforts de tous les acteurs qui ont oeuvré et oeuvrent encore pour la reconnaisance de ces territoires remarquables, deux maires ruraux Daniel Villard ex-maire de Moyenvic et Gilbert Voinot, maire de Guéblange les Dieuze ont donc décidé d'exclure leur village du Parc Naturel Régional de Lorraine.
Une décision inique, incompréhensible et pénalisante qui intervient au moment même où le territoire est en pleine réflexion sur son avenir et son unité, bousculé par une réforme territoriale inquiétante.
Le pire et le plus triste dans cette histoire, c'est que le choix abracadabrantesque de nos deux édiles scissionistes, fait en 2015, qui se concrétise aujourd'hui sur cette carte, ne pourra être réparé qu'en 2027, date de la publication de la prochaine charte du Parc Naturel Régional de Lorraine.
Le PNRL pour un territoire : lire l'article de Philippe Derler, journaliste au RL, édition du 15/05/2016
Commentaires
et extrait
"les vers sont dans le fruit
Pourquoi cette frénésie de destructions du bien commun ?
Pourquoi le bien commun est-il si souvent sacrifié aux intérêts étrangers à l'écosystème et à la société ?
Pourquoi les processus de décision institutionnalisés privilégient-ils ces intérêts ?
Pourquoi la défense du bien commun est-elle un parcours du combattant ?
Pourquoi la défense du bien commun conduit-elle presque systématiquement à la marginalisation du lanceur d'alerte ?
Pourquoi l'oubli et l'incompréhension du bien commun ?
Pourquoi cette déculturation ?
Pourquoi n'y a-t-il pas de recours contre les détournements et les saccages ?
...encore l'exception française :
le seul pays à avoir confié la compétence d’urbanisme au niveau le plus incompétent et le plus soumis à pressions : les maires" dans
http://renaissancesrurales.blogspot.fr/2014/06/sens-dessus-dessous-mars-2016-ete-2016.html
MN
Degré triple zéro de la politique locale.
quand j'entends les médias vanter les maires ruraux et que je vois des olibrius de cet acabit j'ai envie de les inviter dans le Saulnois pour une immersion chez les indécrottables !!
vive moyenvic ! vive guéblange
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