Comme partout en France on a célébré dans le Saulnois le centenaire de l'armistice de la 1ère Guerre mondiale.
Pour marquer symboliquement ce siècle qui nous sépare désormais de la fin d'une effroyable boucherie, les municipalités avaient parfois organisé des cérémonies communes comme dans l'ancien canton de Vic sur Seille où,tout au long du week-end, les quatorze maires ont commémoré ensemble la fin de la guerre et le retour de nos terres meurtries à la France .
Mais ce bel ordonnancement a quelque peu été bousculé ce dimanche lors de la cérémonie au monument aux morts de Vic sur Seille. En effet, en pleine célébration et au milieu des interventions des anciens combattants, du maire de Vic sur Seille, des écoliers, on eut droit à un discours......du prêtre de la paroisse et à une prière qu'une partie de l'assemblée reprit à l'unisson.
Du jamais vu lors d'une cérémonie civile et républicaine ! Ce qui provoqua la surprise voire la colère de certains participants.
On ne sait pas qui a convoqué les instances divines à cette cérémonie laïque mais les millions de morts, de blessés étaient de toutes les confessions ou étaient athées...
Dans le Saulnois les cérémonies se poursuivront le week-end prochain à Château-Salins où de nouvelles commémorations sont prévues dont on détaillera le programme dans un prochain article.
Commentaires
La puissance de vos analyses est un phare dans la nuit. Encore merci dame Jeannine.
alors si VIC vous insupporte autant que çà pourquoi ne pas vous installez ailleurs?? c est vrai que le commerce tenu par votre épouse tient la place, mais bon, si c est vraiment à ce point, partez cricri… partez!!! ne soyez pas malheureux à ce point . PL
sans aucune animosité, cool :
vous dites du "JAMAIS VU",
oui c 'est effectivement la première fois que l' on commémore les CENT ANS de la guerre 14/18
et pour le bi-centenaire nous ne serons plus là pour critiquer si un prêtre est présent.
Et bien merci madame Jeannine pour cet argumentaire complet, documenté, pertinent et qui prouve que sans l apport intellectuel d éminents spécialistes et historiens nous ne sommes rien. Merci madame Jeanine.
REPONSE DE JEANNINE JOVIEN :
QUELQUES PRECISIONS QUE M. RONDEAU IGNORE :
Un livre d'or du Clergé et des congrégations intitulé "LA PREUVE DU SANG" édité en 1925 rappelle, par la liste exhaustive des combattants, la large part prise par l 'Eglise Catholique pendant les combats.
Le 11 NOVEMBRE 1918, de manière symbolique, partout en FRANCE, les églises ont fait sonner leurs cloches à pleine volée, pour marquer la fin de la guerre.
Le 11 Novembre, dédié au souvenir de la PREMIERE GUERRE MONDIALE, est aussi la fête de la Saint-Martin.
Pour le centenaire de l'Armistice, une initiative de paix, relie les deux évènements.
Message de paix autour du geste de saint-Martin qui montre que si l'on veut obtenir la paix, le partage est nécessaire.
Dont acte!
ps : De plus en ALSACE-MOSELLE, la séparation entre l'Eglise et l'Etat n'est pas effective, puisque le Clergé est rémunéré par l'Etat.
Que je trouvais bien trop dangereux
J'ai balancé ma vieille Bible par la fenêtre
Comme je suis un garçon normal
Je me suis dit: "un cardinal
Avec un peu de bol
Se la mange en pleine tête"
Libéré, enfin, mon âme
Est allée se nicher au fond de l'aquarium
Dans une eau limpide et claire
Loin des centrales nucléaires
Loin des hommes
Tandis que des enfants s'amusent au parterre ;
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la faim et la soif et le délire ardent :
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre,
Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié,
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée,
Par le fils dont la mère a été insultée :
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids,
S'écrie : "Mon Dieu !" Par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène ;
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne :
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri,
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid,
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée,
Par le baiser perdu par l'amour redonné,
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie.
Par l'âne et par le boeuf, par l'ombre de la paille,
Par la pauvresse à qui l'on dit qu'elle s'en aille,
Par les nativités qui n'auront sur leurs tombes
Que les bouquets de givre aux ailes de colombe,
Par la vertu qui lutte et celle qui succombe :
Je vous salue, Marie
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