Découvert sur une page Facebook locale, l'appel à l'aide de la famille d'une caissière du magasin Match de Château-Salins qui vient d'être licenciée pour avoir vendu une brioche et deux morceaux de pain dont la date limite de vente était dépassée à un prix réduit. Total de la ristourne 8 € ! Pas de quoi entamer les gigantesques bénéfices de cette entreprise de la grande distribution qui possède également les magasins CORA, Animalis, Truffaut...
L'empathie affichée envers les caissières pendant la crise du coronavirus n'a pas duré longtemps. Les patrons ont la mémoire courte, en tout cas à Château-Salins où on ne rigole pas avec la solidarité... Car le "cadeau" de la caissière a finalement fait gagner quelques sous, les produits n'étaient déjà plus sur les étals.
Le lendemain de la vente, la caissière est priée de quitter sa caisse, escortée devant les clients et ses collègues elle est mise à pied. Un mois plus tard elle apprendra qu'elle est licenciée !
Si l'employée aurait pu avertir sa direction de ce beau geste solidaire, la sanction du groupe alimentaire semble disproportionnée. Payée au Smic, la caissière se retrouve sans emploi, sans indemnité de licenciement. Après 9 ans d'ancienneté la note est salée !
La fille de la caissière essaye de faire bouger les choses devant cette situation qu'elle trouve insupportable et terriblement injuste. Un syndicat a été contacté pour porter l'affaire devant les prud'hommes. Une vidéo d'explication postée sur Facebook a atteint 35 000 vues en quelques jours.
Affaire à suivre en cliquant sur la vignette ci-dessous :
Commentaires
Ce qu'a fait cette pauvre dame comme tu dis "Marre" devrait être généralisé. Ici c'est l'initiative personnelle qui pose problème à son patron et il en profite pour licencier à moindre frais. Je ne sais pas si tu connais le monde du travail mais les ptits dirlos de bas étage sautent sur de telles occasions partout tout le temps. Lis la presse (pas Télé Z ou le Républicain Lorrain) écoute la radio. Il perdra aux prud'hommes.
Tu peux continuer à voter à droite, à l'extrême droite, tu peux même aller à la messe le dimanche, mais quand tu te regardes dans la glace ça doit piquer un peu non ?
La direction ne peut laisser passer ce genre de comportement, ce qui reviendrait à laisser la porte ouverte à des initiatives similaires. Même si l'objet du délit peut paraître futile ça créerait "un précédent".
Le licenciement de cette pauvre dame est un message envoyé aux autres employés qui sauront à quoi s'en tenir en cas de tels agissements.
Je sais que mon commentaire ne plaira pas à certains, mais il serait bon que les personnes fassent face à leurs responsabilités !
Apres 15 ans de bon service
En plus quand il y avais des jour férié il lui m était ces jour de repos dessus sans dedomagement et sans lui en parler
Bon c etais pas Match mes Cora zac d Augny en moselle
Les collègues-employés auront trop peur de perdre aussi leurs emplois s'ils manifestent. Match, tout comme Lidel, c'est la "grosse pomme". Ils ont comme politique : "Tout le monde est remplaçable". Ce qui est le cas mais eux, ils ne s'embêtent pas des petits détails. Cette employée avait 9 ans d'ancienneté ? Ils s'en foutent.
Personnellement, je ne remettrai plus les pieds dans un Match !
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