C’est la deuxième fois, que les marcheurs Vicois ont effectué le tronçon Puy-en-Velay/Conques, au cours d’une session de rattrapage, tronçon qui avait déjà été parcouru, en effet, par d’autres marcheurs en 2014.
Cette escapade a permis à certains de finaliser le tronçon Puy-en-Velay/Conques, et à d’autres de marcher pour la première fois sur un parcours exceptionnel, tant au niveau des paysages traversés (Margeride, Gévaudan, plateau de l'Aubrac...), qu'au niveau des villes au passé chargé d'histoire.
Le bonheur c’est le chemin, regarder les paysages, se laisser aller, parcourir les kilomètres sans les sentir. Mais, les ampoules sont là pour vous le rappeler ; ce n’est rien, car il faut roder le corps, les muscles qui ne sont pas ou peu habitués à de tels efforts. Il faut donc s’adapter à ce nouveau statut de pèlerins, du moins pour une dizaine de jours.Tout le monde pense avoir trouvé l’essentiel, car nous sommes délivrés de tout.
On ne cherche rien, mais on trouve, car on mesure le chemin parcouru. Ensuite, il faut amorcer son retour, retrouver les siens, c'est-à-dire la réalité. C’est cela le plus difficile, car pendant une dizaine de jours, le marcheur est déconnecté de tout.
Le retour est donc une sorte de crash violent dans la vie « normale ». Mais l’essentiel, est que chaque marcheur a réalisé son propre chemin.