En 2014, sur le chantier international de fouilles "Briquetage de la Seille", sur le site de la Digue, à Marsal, les archéologues mettaient à jour une sépulture "anormale". Huit corps avaient été jetés dans un ancien silo à grains comme de vulgaires déchets au IVème siècle avt JC,.
Mobilisant des scientifiques en France, en Allemagne, aux Etaits -Unis, Laurent Olivier, Conservateur en chef au Musée d'Archeologie nationale de Saint-Germain-en-Laye nous avait proposé en 2016 une première analyse avec la reconstitution faciale des deux premiers squelettes enterrés dans la fosse. Baptisées Oxtumeta et Sextameta, les visages des deux premières gauloises du Saulnois avaient fait sensation.
Aujourd'hui, Laurent Olivier nous propose de découvrir deux nouveaux visages, ceux de deux squelettes masculins appelés Pinpetos et Cintus.
Comme l'explique Laurent Olivier dans l'article qu'il a écrit pour le Pays Lorrain de juin 2018, les premiers résultats des analyses de laboratoire révèlent l’existence d’un groupe humain soumis à des conditions de vie éprouvantes. Il s’agit là vraisemblablement des représentants d’une classe sociale particulièrement défavorisée, à laquelle l’accès à une sépulture conventionnelle a été refusé. Ces découvertes relancent la question de l’esclavage dans les populations gauloises des IVè et IIIe siècles avant notre Ère.
Retrouvez l'intégralté du texte de Laurent Olivier en cliquant sur la vignette ci-dessous :
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