Affiche Salon International de l Agriculture 2017

Le salon de l'agriculture 2017 ouvre ses portes ce vendredi 25 février à Paris. L'occasion pour le monde agricole dans toute sa diversité de présenter ses produits aux citoyens de notre pays. Une gigantesque ferme où le Saulnois sera bien représenté puisque pas moins de huit agriculteurs travaillant sur notre territoire feront déguster vins, fromages, pâtes, confitures et bières sur le stand de la Moselle. 

Ainsi les visiteurs du salon pourront découvrir : 

- les vins du Domaine Dietrich-Girardot de Vic sur Seille

- les pâtes bio de la famille Steff de Maizières les Vic

- les fromages de la Rose à Albestroff

- les confitures de Montdidier

- la bière "La Grenouille assoifée"de Vahl les Bénestroff

et les produits vendus dans le Saulnois à l'Inventerre du Pré vert et à l'Amap de Dieuze : 

- les fromages bio de la ferme de Ritterwald à Scneckenbusch

- les fromages bio de la chèvrerie de Niederviller

- les bières bio Régal Potes de Bibiche

Les producteurs sur Grain de sel : Vins Dietrich-Girardot, pâtes bio Steff, les fromages de Ritterwald, les fromages de chèvre de Niederviller, les confitures de Montdidier

Voir aussi le site du salon de l'agriculture

Retrouvez les producteurs mosellans, les dates où ils seront au Salon de l'Agriculture en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

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Inventé il y a quelque trente ans, le terme biodiversité est maintenant passé dans le langage courant et sa compréhension paraît immédiate.

Mais discutez-en un peu plus en détail avec les personnes autour de vous, et vous serez surpris de constater que chacun y va de sa définition !

Et c’est peut-être bien cette absence de consensus qui rend le terme si utile.

Car après tout, quel lien y-a-t-il entre les arbres que l’on coupe au bord des routes, les milliards de bactéries qui vivent à l’intérieur de nous, l’intensité des crues de la Seille et la date de péremption de votre fromage préféré ?

Pierre-Antoine Précigout, doctorant en biologie et naturaliste amateur, vous propose donc, dans le cadre des conférences des Amis du Saulnois, samedi 25 février, à 16h30, dans la salle des fêtes de Coutures, une collection d’anecdotes scientifiques autour de « la biodiversité », vue sous l’angle d’un système dynamique.

A vous ensuite de répondre à la question : « Pourquoi protéger la biodiversité ? » !

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Le Parc Naturel Régional de Lorraine, la commune de Château-Salins souhaitent réhabiliter les sentiers autour de la zone de loisirs sur le site des anciennes salines de la ville. 

Pour du débroussaillage, du petit abattage, il est fait appel à la population du Saulnois qui est invitée à se rendre au gîte d'étape des Salines le samedi 4 mars, à 9h muni du matériel et des vêtements adaptés. 

Le repas sera offert par la Municipalité aux participants. 

Infos et inscriptions auprès du PNRL : 

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Jean-Jacques Gady au 06 80 67 52 22. 

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Dans le cadre d'un programme initié par le Parc Naturel Régional de Lorraine, de nombreuses collectivités territoriales, de nombreux agriculteurs peuvent être accompagnés dans leur démarche de création et d'entretien de haies. 

Trop souvent méconnus, les avantages de ces corridors écologiques sont pourtant multiples et essentiels pour un territoire : maillage qui dynamise le paysage, pouvoir absorbant en cas de pluie, fonction de brise vent réduisant ainsi l'érosion éolienne, les haies consolident aussi les sols et luttent contre les glissements de terrains, elles jouent également un rôle d'épurateur de nitrate et agissent en faveur de la qualité de l'eau. 

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Evidemment, ces trames vertes sont de véritables refuges pour la faune et la flore à l'origine de nombreuses chaines alimentaires. 

Cerise sur le gâteau, une haie peut être également une source de revenu non négligeable pour les fruits qu'elle peut produire mais également pour le bois qu'elle offre si elle est bien entretenue. 

A Saint-Médard, on s'est lancé dans l'opération depuis deux ans maintenant. Mairie et paysans ont bénéficié de l'aide du PNRL : une aide financière qui correspond à la livraison de 80 % d'arbres et arbustes et le coup de main de quarante élèves du Lycée agricole de Courcelles au moment de la plantation.

En 2015 et 2016,  5km de haie ont ainsi été plantés, en 2016, 3 km le long des parcelles agricoles, au bord des chemins.

Les espèces sont évidemment des variétés locales achetées chez les pépiniéristes de Lorraine. On a planté ainsi à Saint-Médard du fusain, du cerisier, du charme, du viorne, du cornouiller, du tilleul, des pommiers, du sureau, du saule, du noisetier...

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Malheureusement au cours de notre reportage, alors qu'on prenait des photos des haies plantées dans le cadre des programmes évoqués plus haut, on a découvert les actes de vandalisme (arbres cisaillés méthodiquement) perpétrés par certains illuminés qui utilisent cette plantation symbolique pour régler leurs problèmes existentiels. 

Les collectivités locales, les agriculteurs intéressés par le programme  peuvent s'adresser à Anne Philipzcyck, au PNRL, au 03 83 84 25 18

Lisez la brochure sur les haies éditée par le PNRL ou ce document proposé par et pour les agriculteurs

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Plus de soixante-dix personnes se sont déplacées à la salle socio-culturelle de Moyenvic, ce jeudi 16 février 2017, répondant à l’invitation de l’INRA et de l’Université de Lorraine. Dans le cadre du programme ASTRAL (Acteurs et Services écosystémiques des Territoires RurAux Lorrains), l’équipe scientifique composée d’agronomes, de sociologues et d’anthropologues a livré une restitution de résultat de l’enquête menée depuis novembre 2016, dans la Vallée de la Seille.

Fabienne Barataud, agronome à l'INRA, a présenté dans un premier temps, les objectifs et les enjeux de cette mission, qui concernent trois terrains d’études sur le Bassin versant la Seille (les délaissés industriels des friches de Micheville et d’Homécourt, les coteaux de Moselle et la plaine polyculture-élevage sur la Vallée de la Seille). Notre territoire a attiré l’attention des chercheurs en raison de l’émergence d’un foisonnement de projets, riches et diversifiés.conftifseille4

Ingrid Voléry, sociologue à l'Université de Lorraine, a évoqué ensuite, le positionnement des chercheurs, éloignés des commandes des bureaux d’étude, il se veut également respecter le principe de symétrie et de réciprocité. Le chercheur place au même niveau les dires d’acteurs, qu’ils soient experts (techniciens), élus locaux,  professionnels des mondes agricoles, membres d’associations ou citoyens. Alissia Gouju, Doctorante en Sociologie, nous montre l’intérêt de comparer différents terrains, puisqu’elle-même travaille sur les perceptions des friches et des vergers sur les coteaux mosellans.

Tiffany Garcia Parrilla, Doctorante en Anthropologie, a rencontré, depuis quatre mois, les acteurs impliqués dans les systèmes alimentaires localisés et/ou engagés dans des mesures environnementales pour la préservation de la Seille. A partir d’une cinquantaine d’entretiens, de participation observante (Assemblées générales d’associations locales, vœux des élus de la Communauté de Communes, événements culturels, etc.) et d’analyses documentaires (cartographies, rapports institutionnels, littérature scientifique, etc.), elle s’est focalisée lors de cette réunion, à discuter des multiples représentations sociales et naturelles de la Seille, à travers les controverses qu’elles soulèvent.

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 La Seille ne renvoie pas une vision homogène et unifiée : elle varie selon les groupes sociaux et doit se penser au pluriel. Elle peut être vécue comme une « ressource » qui a induit une image de prestige et d’enrichissement social (à travers l’histoire de l’exploitation industrielle du sel, des pratiques alimentaires autour de la pisciculture, de l’intérêt floristique et faunistique d’une vallée halophile protégée) mais également comme un « instrument de pouvoir » sous l’effet des menaces et des risques qu’elle véhicule. L’anthropologue explicite cette question avec le rôle technique et politique du Domaine du Lindre sur l’ensemble du Bassin versant de la Seille en matière d’inondations et des nombreuses pollutions visibles (comme l’eutrophisation) et invisibles (indiquées par les captages Grenelle) qui n’assurent pas une qualité de l’eau durable et qui interroge les systèmes de productions agricoles, les industries,etc.

La Seille révèle également différentes manières de « la dessiner » : entre disparition, oubli, transformation et visibilité, esthétisation, préservation. Depuis le Moyen-Age, le cours d’eau a connu des travaux hydrauliques lourds (recalibrage, curage, drainage, etc.) à travers les activités humaines. Certains acteurs déplorent cette continuité en évoquant son invisibilité et sa banalisation. Ils dénoncent une culture sociotechnique du « propre » par l’arrachage, un attachement aux interventions par curage pour ordonner la nature, une domination insatiable de l’homme sur la nature. Ils défendent par ailleurs une renaturation du cours d’eau et utilisent un vocabulaire qui le personnifie (la Seille est malade, il faut penser son bien-être, etc.) impliquant l’idée d’une nature belle et autonome où l’intervention de l’homme doit être mesurée ou inexistante.conftifseille2

Cette réunion qui duré près de trois heures, aura permis de riches échanges entre des acteurs différents aux discours parfois complémentaires, parfois antagonistes, notamment sur la présence ou l’absence d’arbres sur des sols à forte salinité, la remise en cause technique de l’intervention par curage lors de cas d’envasement, du rôle technique de la gestion départementale du Lindre dans les inondations.

Le débat s’est clos autour d’une proposition collective pour une prochaine mission de recherche, sur des ateliers de cartographies participatives : outil d’aide à la concertation, qui permet de penser notre territoire dans son ensemble, au-delà des perceptions et des pratiques divergentes.
Le verre de l’amitié a ensuite permis à l’assemblée de poursuivre les discussions de façon plus informelle mais néanmoins fort intéressante entre les nombreux acteurs présents.


Pour toute demande d’informations complémentaires, veuillez-vous adresser à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 06 32 92 45 84.

Retrouvez la conférence et le débat qui s'ensuivit dans les vidéos ci-dessous :