conte2Les candidats aux élections départementales nous envoient leurs réponses au questionnaire préparé par Grain de sel pour ce scrutin local.  Voici celles du binôme emmené par le maire de Dalhain Didier Conte pour le Mouvement Debout la France :

 

1) Jusqu'à présent il y avait cinq cantons et on ne sentait pas vraiment d'osmose entre les différents acteurs de ce territoire. La CCS a obligé les politiques à travailler ensemble. La réforme territoriale entérine  la situation. Comment fédérer Le Saulnois, lui donner un élan commun ?
Quid des sept communes du Pays messin ?
Nous avons la chance que l’identité du Saulnois ne soit pas remise en question par la population des cinq anciens cantons qui le composent, ni même par les 7 communes du canton de Verny qui nous rejoignent et avec qui nous travaillons déjà.
La réforme territoriale nous sera bénéfique à condition d’éviter que les nouveaux acteurs politiques ne prêchent par réflexe que pour leur ancien canton.
Cela suppose une vision d'ensemble qui servira l’intérêt de tous.
Il faut oser changer les acteurs politiques, c'est la clé de la prospérité et de l’élan fédérateur tant attendu par notre beau territoire.
 
2) Si vous êtes élus, comment allez vous défendre le Saulnois au Conseil Départemental ?
 Il s agit de promouvoir nos atouts en développant une véritable notion de « Pays » du SAULNOIS et par ce biais non seulement nous parlerons d'une seule voix devant nos instances départementales mais nous mettrons aussi fin à la guerre des égos qui en ont fait la risée du département et de ce fait nous apporterons une efficacité jamais atteinte par le passé.
 
3) Quelles sont les grands axes de votre programme ? Les priorités ?
Les subventions ou aides ne sont rien d'autres que nos impôts. Une gestion rigoureuse des deniers publics s'impose. Nous voulons préparer demain avec une autre conception de la vie politique et dans la mesure où la force de l’élu départemental se trouve quintuplée, nous userons de cette force pour provoquer un sursaut pour l’aménagement du territoire et trouver un nouvel équilibre entre la vie urbaine et rurale.
En raison de la crise et du coût de la vie quotidienne, de nombreux ménages songent à revenir dans les villages, préparons-nous à les accueillir, en améliorant les services communs, les accueils médicaux, les services scolaires et les maisons de retraite... sans omettre de garder voir conserver les acquis positifs et nécessaires à la vie quotidienne.
 
4) Le CG a décidé de fermer les sites Moselle passion pendant 5 mois l'an prochain. Les musées de Marsal, Vic et le Domaine du Lindre sont concernés. Les scolaires qui bénéficiaient de la gratuité paieront l'an  prochain l'entrée au musée. Que pensez-vous de ces mesures ?
Aucune activité culturelle n'est réellement rentable financièrement. Ce qui peut être justifié en matière de sites touristiques ne se justifie pas forcement pour un site culturel.
Dans ce choix politique effectué par le CG , on ne mesure pas l’économie réel à long terme car il existe un risque de désintérêt pur et simple et progressif pour nos sites à vocation cultutelle et c'est dommage. L’accueil de groupe devrait être maintenu toute l’année et à défaut de la gratuite pour les scolaires, un tarif adéquat serait le bienvenu comme dans le programme des classes découvertes
Ce n’est pas sans présumer les dommages collatéraux auprès de ses sites qui apportaient une contribution économique supplémentaire.

 5) Le conseil départemental finance les transports scolaires et permet d'acheminer les élèves dans les écoles rurales du département. De nombreux RPI sont mis en difficulté par les velléités de scission de certains de ces membres. (RPI de Donnelay, Guéblange Gelucourt, Ley, Bezange, Tarquimpol, Moncourt, Juvelize, Lezey, RPI de Moyenvic, Marsal, Haraucourt, Blanche-Eglise, Saint-Médard, Mulcey, RPI d'Aulnois)
Quelle est votre position face aux problèmes que rencontrent les écoles rurales ?
La complexité de gestion et les coûts engendrés par les périscolaires font de ces écoles des frais importants à combler.
Les regroupements et les fréquentations plus nombreuses de ces RPI demanderont une gestion plus large et plus stricte pour pouvoir réduire les frais de fonctionnement et ainsi réduire les charges de nos citoyens.
Cette réduction ne se fera pas sans douleur pour les citoyens qui verront disparaitre leur école au profit d’une structure plus viable économiquement et gérer sans doute par une autre personne qu’un des élus locaux.
Mais doit-on pérenniser nos écoles au lieu de privilégier la qualité de l’enseignement et l’optimisation de nos structures.
 
6) 135 communes à écouter, aider financièrement, conseiller, concrètement quelle sera votre organisation pour communiquer avec les localités du canton ?
L'efficacité et la compétence ne se mesure pas en fonction des mains serrées ou communes arpentées
Mais reposent essentiellement sur les décisions de bon sens prises dans l’intérêt général avec la collaboration de toutes les bonnes volontés qui émanent aussi bien des citoyens, des élus locaux que du monde associatif dont l'aide de chacun est forcement précieuse.
Maire et Vice-président du Syndicat scolaire, j'ai l’expérience de la communication je reste convaincu que la vision objective et la disponibilité de mon binôme vous seront bénéfique.
Sachez que nous sommes prêts à servir nos 135 communes, utilisons également les nouveaux moyens de communication, apprenons ensemble à les utiliser, plutôt que de les imposer
(visioconférence plutôt que des déplacements, pourrait faire gagner du temps et optimiser les journées de travail).

  7) Comment envisagez-vous alors vos relations avec la CCS ?
La communauté de communes reprend un grand nombre de compétences aux communes,
Elle devra être aidée dans ses décisions d’investissement et de projet de territoire puisqu’elle sera le choix des opinions de l’ensemble des 135 communes du canton du Saulnois.

8) Comment collaborer avec les départements voisins ? 
Cette collaboration existe de faite par le biais des instances régionales,
Il y a juste a changer les mauvaises habitudes
Car la concurrence entre les départements sont sources de gaspillages