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On l'avait quitté en 2017, à Marsal pour une quinzième et dernière campagne internationale de fouilles sur le site antique d'extraction de sel. Laurent Olivier, conservateur au Musée des Antiquités Nationales s'est envolé ensuite pour les Etats Unis où il a travaillé sur un autre peuple dominé par la conquête et la colonisation : les Sioux.

A l'instar des Gaulois qui ont été écrasés par les Romains, ces Indiens, que l'on a adorés (ou détestés) dans les westerns d'autrefois ont subi le même sort de la part des conquérants américains. Peuple parqué et isolé dans les réserves de plus en plus petites, les derniers Sioux ont été massacrés par l'armée US à Wounded Knee. Un massacre longtemps nié par le pouvoir mais que Laurent Olivier finit par prouver tout au long de cette enquête passionnante qu'il nous propose de découvrir dans un ouvrage intitulé :

Ce qui est arrivé à Wounded Knee, l'enquête inédite sur le dernier massacre des Indiens.

Le texte de présentation par Flammarion, l'éditeur :

Ce qui est arrivé à Wounded Knee, le 29 décembre 1890, dans le Dakota du Sud aux États-Unis, est l’une des pages les plus sombres de l’histoire américaine : l’apogée d’une escalade mortelle qui a commencé quelques jours plus tôt et voit la mort des derniers grands chefs indiens Sitting Bull et Big Foot, avec leurs tribus, au total 300 personnes dont des femmes et des enfants tués à bout portant lors d’une bavure militaire d’une ampleur inouïe. À cette date, l’Empire sioux n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, soumis à une rééducation accélérée pour convertir son peuple à l’American way of life. Mais à Wounded Knee, la violence des actes est relayée par les survivants indiens et des témoins du drame. En vain. Dans un simulacre de jugement qui se tiendra à huis clos, les officiers prétendront avoir réagi à un guet-apens tendu par des Indiens fanatisés. 130 ans plus tard, dans une enquête totalement inédite, l’archéologue Laurent Olivier confronte les faits et apporte les preuves qui manquaient encore à l’établissement complet de la vérité.

 

 

Commentaires   

+4 #2 Didier GAILLOT 04-08-2021 10:51
Si les premiers occupants du continent américain avaient érigé un mur. Trump n'aurait jamais pu venir y faire ses dégâts.
A lire aussi LES MEMOIRES DE GERONIMO
Eduardo GALEANO : LES VEINES OUVERTES DE L'AMERIQUE LATINE qui concerne plutôt la conquête faite par les Espagnols.
Bonnes lectures à toutes et à tous.
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+8 #1 Jeannine 03-08-2021 23:40
Merci pou cette idée de lecture. Pendant les vacances et dans le mauvais temps rien de tel qu'un bon bouquin !
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