Durant l'année 2016, de nombreuses commémorations ont célébré le centenaire de la bataille de Verdun.
Pour le foyer Georges de La Tour et l'association Moi Je Tout Seul de Vic sur Seille, c'était l'occasion de proposer à un jeune public, dans le cadre de leurs sorties culturelles, une visite du champ de la triste bataille, débutée le 21 février 1916.
Sous la conduite d'un guide de l'office de tourisme du Grand Verdun, les 20 participants ont pu découvrir en quoi cette bataille est l'une des plus meurtrières de l'histoire mais aussi le symbole de toute l'horreur de la 1ère guerre mondiale.
La visite du fort et de l'ossuaire de Douaumont, la projection d'un film, mais aussi une balade à travers un boyau de communication, un village détruit et la citadelle de Verdun, ont permis de mieux comprendre les conditions de vie de toux ceux qui ont vécu la grande guerre.
"Comment vivait-on autrefois?" C'est le nouvel axe choisi par les deux associations pour leur nouvelle programmation de sorties culturelles.
Après la réalité des tranchées de Verdun, elles donnent rendez-vous à la jeunesse le 15 février prochain pour découvrir le château de Lunéville et la vie au 18ème siècle, puis le 19 avril afin de découvrir comment vivaient leurs arrière-grands-parents, à l'écomusée d'Alsace.
Après leurs prestations remarquées au musée Georges de La Tour, les deux comédiens, Lucienne et Venceslas, sont de retour pour une nouvelle visite insolite et théâtralisée du village de Marsal, le samedi 5 novembre, à 18h.
Après la découverte de l'antique cité du sel, les spectateurs suivront les acteurs à la brasserie de l'Arsenal pour déguster la nouvelle bière de Thierry et Jonathan Conrard, ainsi qu'une délicieuse soupe aux potirons.
Le départ de la visite est fixé à 18h à la Poterne.
Infos complémentaires et réservation au 03 87 01 16 26
Tarifs: 12,00€ ( visite, dégustation et soupe comprises), 7,00€ pour les adhérents à l'Office de tourisme du Pays du Saulnois, Vic et environs et les enfants à partir de 7 ans.
Une dizaine d'étudiants de l'Université de Lorraine, inscrits en Licence professionnelle Agronomie, passe la semaine dans le Saulnois, dans les locaux du Lycée agricole de Château-Salins.
De jeunes titulaires d'un BTS et qui poursuivent leurs études supérieures en travaillant autour de la thématique du développement de projets de territoire, accompagnés par les professeurs du Lycée agricole, partenaire de l'Université depuis onze ans, Jean-Georges et Catherine Eyermann.
Cette Licence (Bac + 3) dont l'intitulé exact est "Management de l'exploitation agricole et Développement Durable des Territoires Ruraux" doit conduire ces étudiants à balayer toute la problématique de l'élaboration d'un projet de territoire. Quels sont ses leviers, ses freins, quelle est la logique des acteurs de ce territoire ? Leur formation s'inscrit dans un parcours professionnel plus ou moins défini. Certains souhaitent se lancer dans le maraîchage, l'arboriculture, l'aménagement paysager, d'autres dans la protection de la nature, la valorisation des déchets, d'autres encore aimeraient intégrer un bureau d'étude
Le Saulnois est ici un laboratoire d'étude. Ils rencontrent pour leur analyse de nombreux porteurs de projets dans le Saulnois. Ainsi pendant cette semaine, les étudiants auront écouté le Président de la Communauté de communes du Saulnois Roland Geis et le Directeur des services Frédéric Yung, la chargée de mission "Développement local" de la CCS Cécile Chaput, le Conseiller Départemental du Saulnois, Fernand Lormant, Laurent Paté, un des agriculteurs porteurs du projet Méthanisation Seille, Michel Rémillon, agriculteur et Président des Amis du musée du sel de Marsal, le Docteur Bourlon, adjoint au maire de Château-Salins et chargé des affaires sociales, Brice Lerond, conseiller général honoraire, le maire d'Amelécourt Gérard Chaize pour son projet d'éoliennes, Jean-Marc Gaulard du Parc Naturel Régional de Lorraine, les responsables du lycée agricole et le rédacteur du site internet d'actualité Grain de sel du Saulnois, Bruno Rondeau.
Après cette semaine riche en informations et en échanges avec les différents interlocuteurs, les étudiants vont devoir faire une synthèse où devront apparaître un diagnostic, les enjeux et les scénarii d'évolution pour le Saulnois. Ce document servira d'évaluation pour ces futurs professionnels.
Gardons, tanches, carpes, perches et brochets bio seront pêchés ce dimanche 6 novembre à l'étang de Guessing, près de Maizières les Vic. Les premiers étangs de France certifiés bio sont en effet vidés chaque année pour permettre d'organiser une grande vente sur la digue.
De 10 heures du matin et jusqu'à 17h vous pourrez assister aux tirages des filets et repartir avec la récolte du jour.
Informations au 03 87 86 69 78
Le 8 novembre 1944, Jay Edward Downes, soldat de 1ère classe dans la 26ème Yankee Division, tombait à Moyenvic, lors de l'attaque de l'armée américaine contre les Nazis.
72 ans après, presque jour pour jour, la fille et le petit-fils du soldat Downes reviennent sur les lieux d'un drame qui fit plusieurs centaines de victimes pendant les trois jours que dura l'assaut contre le Mont Saint-Jean du 8 au 11 novembre.
Patricia Mohr n'avait que deux mois lorsque son père est parti pour la France. Enrôlé dans l'armée en janvier 1944 et après quelques mois d'entraînement, Jay Edward Downes a quitté les USA en septembre pour l'Europe et les champs de bataille de Lorraine.
Programmée pour la grande offensive de début novembre sur la Moselle, son entrée dans la guerre sera marquée presque immédiatement par une grave blessure. En effet c'est le 8 novembre lors du début de l'assaut général contre la côte Saint-Jean et après les bombardements du village que Jay Edward Downes sera touché grièvement à la joue par un éclat d'obus. Jay Edward Downes sera rapatrié et opéré à Londres avant de rentrer aux Etats-Unis sur le Queen Mary en convalescence.
A peine commencée, sa guerre s'arrêtait sur les pentes d'une colline du Saulnois où soixante-dix ans plus tard, sa famille est venue se recueillir.
La Municipalité de Moyenvic et l'association Chemins faisant emmenèrent la fille et le petit fils du soldat Downes sur les lieux des combats devant la stèle en hommage à la 26ème Yankee Division mais également sur le flanc nord-ouest du Mont Saint-Jean lieu d'une bataille de chars mémorable impliquant les premiers noirs américains engagés au combat. Ils grimpèrent ensuite jusqu'à la chapelle Saint-Livier qui servit d'hôpital de fortune pendant les trois jours des terribles combats à Moyenvic.
Venue spécialement de Lexington (Kentucky) la famille Downes a prolongé son séjour en France par une visite au cimetière américain de Saint-Avold où de nombreux copains de leur aieul sont enterrés.
Lire les récits des combats sur Moyenvic publiés par l'association Chemins Faisant
Page 360 sur 591