travail

 

Dans le cadre du cycle de conférences proposé par les associations L'Inventerre du Pér Vert et la Maison du Clément de Belles Forêts, en partenariat avec la MJC de Dieuze, la notion de travail est mise en question le vendredi 22 mars à 20h à l'espace famille de la MJC.

Un temps d'échange est prévu à l'issue de la conférence donnée par Nathalie, permacultrice et adhérente de l'Inventerre du Pré vert.

Renseignements complémentaires en cliquant sur la vignette ci-contre. 

Commentaires   

0 #3 Didier GAILLOT 23-03-2019 14:13
François Béranger
L'ALTERNATIVE


L'alternative c'est pas malin
C'est la nuit noire ou le matin
Le chant du vent ou le fracas
Des rues des villes abruties
C'est de l'air pur à satiété
Ou des poumons archi-troués

Et nous là-dedans qu'est-ce qu'on y fait
Est-ce qu'on peut vraiment y changer
Quelque chose ou laisser durer

L'alternative ce est pas malin
C'est dire oui à un désir
Ou d'un seul coup se voir vieillir
C'est piétiner sa propre image
Celle dont les autres vous encagent
Ou faire continuer le mirage

Et nous là-dedans qu'est-ce qu'on y fait
On est comme des girouettes rouillées
On sait plus comment s'orienter

L'alternative ce est pas malin
C'est s'emmerder à cent sous de l'heure
Dans des boulots déshonorants
Ou se réveiller un beau matin
Et partir casser des moulins
Avec des forces insoupçonnées
L'alternative ce est pas malin
C'est devenir un gros conard
Fermé à tout témoin de rien
Ou continuer bon an mal an
Jusqu'à la fin en cahotant
A chercher un peu le panard.
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+2 #2 Didier GAILLOT 23-03-2019 14:09
de François BERANGER L'État de merde ♪
Avant d'acheter ma carte Vermeil
Pour faire des voyages au soleil
Ou rentrer dans ma tour d'ivoire
Pour enfin jouir de mes avoirs,
Avant que ma tête soit ramollie,
Avant que mon corps ait trop vieilli,
Avant que les vers me ponctionnent,
Je voudrais qu'on éclaire ma route,
Que l'on m'explique
Une fois pour toutes
Comment l'État ça fonct-i-onne,
Ce gros machin mystérieux
Qui fait que les gens sont pas heureux.
Je dis, avant que ma voix ne se perde:
L'État, l'État, c'est... L'État de merde.

Dire que l'État est scatologique,
C'est pas vraiment très sympathique
Pour la vraie fiente, le vrai crottin
Qui engraisse si bien nos jardins.
Comparer l'État à des tas
De bouse, de purin, de lisier,
C'est négatif comme postulat.
On est quand même les héritiers
De la Grande Révolution
Que le monde entier nous envie
Mais la pauvre vieille, pervertie,
Épuisée par la concussion,
N'a plus vraiment grand chose à perdre.
L'État, l'État, c'est... L'État de merde.

L'État après tout c'est virtuel.
C'est comme le Bon Dieu et ses saints.
Ça n'a pas d'existence réelle.
Ça sort de nos esprits malsains
Mais ça commande à la Justice,
Ça fait la loi et la police,
Ça joue avec le nucléaire,
Ça décide si on fait la guerre
Avec l'argent des citoyens.
Avouez que c'est quand même pas rien.
Faut croire qu'on a l'esprit patraque
Pour supporter de telles arnaques.
Masochistes, on aime bien marcher
Dans l'État, dans l'État de merde.

Ça fait soixante ans que je respire
Et plus ça va, plus ça empire.
Hier pour former ma jeunesse,
J'ai eu ma petite guerre coloniale
Et puis quarante de promesses,
Raisons d'État, discours moral,
Xénophobie et exclusion,
Gouvernés par des maquignons.
On se demande qui les a mis là...
Pardi c'est vous, c'est nous, c'est moi!
Demain l'Europe du Capital,
La flexibilité mondiale.
Désespéré, je m'asphyxie
Dans l'État, dans l'État de merde.
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+3 #1 Marie-Noël 23-03-2019 08:32
Perdre sa vie à la gagner ?
On travaille pour gagner sa croûte. Oui et non. Une fois sa croûte gagnée, qu'est qu'on fait avec le reste de l'argent ?
On remplit sa maison puis les poubelles, les déchetteries ou quand on est engagés, les halls des Emmaüs et autres recycleries.
On remplit aussi les coffres des banques. La société de consommation, le système capitaliste nous a entraîné dans une spirale dont nous avons bien du mal à sortir. Dès notre enfance on nous dit : il faut travailler, avoir un emploi. Oui, mais des tas de gens travaillent, parfois plus que les "actifs" et n'ont pas d'emploi, pas de revenus. Plus de 400 000 équivalents temps plein en France, tous les bénévoles des associations.
Faut-il dérailler, redonner un sens à sa vie,se poser la question du "pourquoi je travaille ? "
Si je décide de vivre simplement, de me poser la question à chaque fois que j'ai envie d'acheter quelque chose "Est-ce que j'en ai besoin ?", très vite, on se rend compte que non, et on n'achète pas. On peut ainsi dégager beaucoup d'argent et penser à réduire son temps de travail pour enfin "Vivre sa vie vraiment", non par procuration, non à attendre la retraite pour profiter. On peut vivre avec ses enfants, rencontrer ses amis, sa famille.
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