A l'occasion de la célébration du 100ème anniversaire de l'armistice de la Première Gurerre Mondiale, le Président de la République, Emmanuel Macron suivra une itinérance commémorative du dimanche 4 au samedi 10 novembre dans les régions Grand-Est et Hauts de France.
Son parcours mémoriel le mènera dans le Saulnois lundi 5 novembre pour un hommage aux combattants français tués lors de la bataille de Morhange qui s'est déroulée les 19 et 20 août 1914.
Ainsi, à 10h, une cérémonie solennelle aura lieu au monument aux morts qui domine les champs de bataille à Morhange en présence du Président de la République et de six cents invités triés sur le volet.
L'itinérance du Président :
Dimanche 4 novembre : Strasbourg
Lundi 5 novembre : Morhange, Pont à Mousson.
Mardi 6 novembre : Les Eparges, Verdun, Reims
Mercredi 7 novembre : Charleville-Maizières, Rozoy sur Serre
Jeudi 8 novembre : Feignies, Maubeuge, Notre Dame de Lorette, Arras
Vendredi 9 novembre : Lens, Albert, Péronne,
Samedi 10 novembre : Compiègne
Pour rappel, voici le texte de l'article paru sur Grain de sel en août dernier sur la bataille de Morhange, appelée aussi bataille des frontières qui sera évoquée par le Président lundi prochain à Morhange :
Il y a quelques jours sur Grain de sel on évoquait une des premières grandes batailles de la Première Guerre Mondiale qui s'était déroulée dans le Saulnois les 10 et 11 août 1914, plus précisément à Lagarde où des centaines de soldats trouvèrent la mort après qu'un Général français lança une offensive malencontreuse contre l'armée allemande.
10 jours plus tard, les forces françaises remettaient ça entre Château-Salins et Morhange, entre Dieuze et Vergaville ! Mal équipés, mal armés et très incomplètement renseignés, des milliers d'hommes allaient tomber dans le piège tendu par les Allemands en s'engouffrant dans la vallée de la petite Seille pour tenter d'atteindre Morhange.
Optimistes le 19 août en constatant la facilité avec laquelle ils progressaient vers l'objectif, les Français emmenés par Foch (qui n'était alors "que" général) allaient déchanter le 20 août en subissant une contre attaque terrible de l'armée allemande qui les contraindra à battre en retraite le jour même jusqu'à Nancy !
Pour illustrer cette défaite qui eut un retentissement très grand dans l'armée lors de cette première année de conflit, on publiera ici les mots du maréchal Foch qui glacent le sang lorsqu'on pense aux milliers de morts qui sont tombés lors de ces deux journées :
« En fait, la souricière allemande une fois tendue comme elle l'était en août 1914, pouvions-nous espérer, dans un vigoureux élan, l'enfoncer malgré sa profondeur de 60 kilomètres et passer au travers pour obtenir des résultats décisifs avant qu'elle ait eu le temps de jouer sur nous ? C'était plus que risqué. Mais il nous suffisait, par une offensive de démonstration à coups répétés, d'obliger l'adversaire à la maintenir tendue pour immobiliser les forces ennemies qu'elle renfermait, par là apporter notre aide à la grande bataille qui devait se livrer ailleurs. M.Foch"
Cette bataille éclair qui aura meurtri les terres du Saulnois aura fait près de 5000 morts côté Français, moitié moins chez les Allemands. Des nécropoles nationales à Riche, Conthil, Dieuze, Bréhain, Château-Bréhain, Vergaville, Chicourt, Lidrezing, Lagarde et Cutting accueillent les sépultures de ces pauvres soldats à la jeunesse fauchée par la folie des hommes.
Commentaires
car il y a que ceux là qui arrivent pour le moment tout pour rien
Aller à la rencontre de qui? De quel public?
De pingouins qui, en guise de révolte ultime, posent un gilet fluo sur leur tableau de bord? Infoutus d'adhérer à quoi que ce soit, de militer nul part, qui votent systématiquement pour les pires nullards.
Trop feignants pour réclamer quoique ce soit mais toujours prêts à trouver que les autres ont trop?
Un président courageux qui porte avec assurance la démocratie, les valeurs de la République, son bilan et ses projets.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.