bouestv

Il fallait faire la queue hier en mairie de Vergaville pour rencontrer le commissaire enquêteur, François Brunner, mandaté par le Tribunal Administratif de Nancy dans le dossier du plan d'épandage des boues de la station d'épuration de traitement des eaux usées de la Métropole du Grand Nancy. 

Des agriculteurs, des élus, des pisciculteurs, des particuliers et même la télévision sont venus tenter d'en savoir plus sur un dossier sensible qui touche à notre environnement proche. Si le commissaire enquêteur s'est déplacé à Vergaville, c'était pour expliquer que les zones concernées par cet épandage balayaient une partie importante du....Saulnois. 

La société Véolia qui exploite la station d'épuration pour le Grand Nancy souhaite étendre la zone d'épandage de ses boues sur le territoire de 92 communes de Meurthe et Moselle et 43 en Moselle impliquant 52 exploitations agricoles (35 en Meurthe et Moselle et 17 en Moselle) pour une superficie de 6000 hectares (2121 ha dans le Saulnois et 3890 en Meurthe et Moselle)

Et parmi les 43 villages mosellans, 39 appartiennent donc à notre territoire : Aboncourt, Ajoncourt, Attilloncourt, Aulnois, Bioncourt, Blanche-Eglise, Bourdonnay, Bourgaltroff, Chambrey, Château-Voué, Dalhain, Destry, Donjeux, Fonteny, Fossieux, Fresnes, Gremecey, Guébling, Hampont, Hampont, Haraucourt, Jallaucourt, Juvelize, Lagarde, Lemoncourt, Lidrezing, Lubécourt, Maizières, Malaucourt, Marsal, Morville les Vic, Moyenvic, Mulcey, Ommeray, Oriocourt, Pettoncourt, Puttigny, Vaxy, Vergaville, Vic et Wuisse. brunner

L'intérêt de cet épandage  est double :

- pour les agriculteurs, c'est un engrais prêt à l'emploi, gratuit et performant. L’intérêt de la valorisation agricole des boues réside principalement sur leur teneur en azote et en phosphore, permettant aux agriculteurs de réaliser une impasse sur 3 années consécutives pour le phosphore et une économie sur l’azote (diminution de la dose apportée par les engrais chimiques l’année suivant les épandages).

- pour Véolia, c'est un mode de recyclage moins coûteux qu'un enfouissement ou une incinération. 

Donc tout le monde est gagnant sauf que les boues ça inquiète la population.

Même si des organismes certifiés valident des teneurs en métaux lourds présents dans ces boues, les scandales sanitaires récurrents, l'appât du gain des multinationales et de certains agriculteurs au mépris de la qualité des sols laissent planer un doute et entretiennent une certaine méfiance des riverains.

epandageEt certains étaient là pour le dire au commissaire enquêteur comme la Maire de Pettoncourt Marie-Claude Dimey défavorable à cet épandage se faisant le relais d'agriculteurs de son village hostiles au nom du principe de précaution. Comme ce pisciculteur qui craint qu'un épandage sur les parcelles autour vienne souiller les eaux de son étang. Un autre agriculteur a répondu aux journalistes de France 3 qu'il avait lui même, à titre privé, fait des analyses de sol après avoir épandu des boues et que les résultats étaient très médiocres et inquiétants notamment ce qui concerne la teneur en métaux lourds. 

Mais d'autres se montraient favorables au projet voire très favorables comme cet agriculteur du Saulnois qui explique que les boues ont une grande valeur agronomique, qu'elles permettent d'acheter moins de produits phytosanitaires et qu'il faut bien que quelqu'un se charge des déchets produits par l'homme.

Après l'enquête qui s'achève le 1er mars les commissaires produiront un PV de synthèse; Véolia y répondra. Puis un rapport avec avis et motivation des enquêteurs sera envoyé aux Préfets de Meurthe et Moselle et Moselle qui accorderont ou non par un arrêté l'autorisation pour Véolia d'épandre les boues du Grand Nancy dans le Saulnois et en Meurthe et Moselle.  

 Le commissaire enquêteur sera à la mairie de Maizières les Vic vendredi 17 février de 9h30 à 12h pour répondre à toutes vos questions.

Le dossier complet est téléchargeable ici sur le site du Grand Nancy

 

Commentaires   

-4 #24 Bravo houpa 21-02-2017 19:20
Apparement les destructeurs bobogauchos du projet n'ont pas vraiment de grain à moudre concernant les point négatif sur ces épandages... j'espère bien que ces personnes ont des toilettes sèches et le frigo rempli d'aliments bio, sans compter l'éclairage à la bougie... ce qui justifierait leurs arguments infondés.
Pas de pays sans paysans.
Citer
-5 #23 Houpa 20-02-2017 10:25
Citation en provenance du commentaire précédent de Webmaster Juvelize :
Certainement une bonne idée ces analyses que vous suggérez, c'est en cela que l'annonce de la tenue de cette enquête publique le 30 janvier et les dates des 31/1 à Fresnes en Saulnois, du 14/02 à Vergaville et du 17/02 à Maizières les Vic laissent peu de temps pour que les habitants du Saulnois puissent se faire une opinion objective. Pourquoi tant de précipitation ?


Certainement parce qu'il est espéré que les épandages puissent débuter en Juin. Mais je suis d'accord que cela est très précipité. Demander du temps supplémentaire quitte à décaler les premiers épandage à l'année prochaine semble être une bonne idée si l'on souhaite procéder à ces analyses sur les parcelles sensibles.

Citer :
De plus qui va payer ces analyses si ce n'est pas Veolia ?
J'estime personnellement que c'est à Véolia de fiancer majoritairement ces analyses.

Citer :
Si vous prenez le temps de lire ce lien :
http://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/micropolluants-eau/boues.php4

Vous verrez en fin d'article : "Parmi les premiers résultats de l'étude de l'Inra, les tests réalisés en plein champ tendraient à montrer un fort impact de la qualité de la boue sur le sol et une accumulation des composés les plus persistants."
Vous allez peut-être bientôt prendre votre bâton de pèlerin !
Cette article fait part d'inquiétudes en 2006, il y a 10 ans. Lorsqu'il est dit "un fort impact de la qualité de la boue" cela signifie qu'il y avait des interrogations (mais aucune preuve) lorsque les boue épandues étaient de mauvaise qualité.
Pourquoi ces inquiétudes en 2006 ? Parce qu'aucune étude n'avait été menée et que les scientifiques étaient dans le flou complet avec très peu de données. D'ailleurs l'article parle d'une étude en cours (à l'époque) à L'INRA sans préciser laquelle. J'ai tenté de la retrouver et je suis tombé sur celle-ci qui a donnée ses conclusions en 2014 :
http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Expertise-Mafor-effluents-boues-et-dechets-organiques

Pas sûr que cela soit celle évoquée mais elle semble très complète. elle implique l’Inra, le CNRS, Irstea, sur demande des ministres chargés de l'agriculture et de l'environnement. Beaucoup de documents sont accessibles en bas de cet article de synthèse. Les préconisations sont donc de prendre en compte les sols et de respecter les normes en vigueur, ce qui est écrit noir sur blanc dans le dossier d'épandage des boues du Grand Nancy

Sinon j'ai aussi trouvé cet article de l'INRA, un peu vieux puisqu'il date de 2006 aussi, mais il est sans langue de bois :
https://www7.inra.fr/dpenv/pdf/BaizeC53.pdf

Je vais attendre encore un peu pour le bâton de Pèlerin : toujours pas l'ombre d'un seul argument en défaveur de l'épandage des boues !
Citer
-6 #22 Houpa 20-02-2017 10:24
Citation en provenance du commentaire précédent de Webmaster Juvelize :
mais qui me dit qu'une fois livré, cet agriculteur ne viendra pas épandre sur cette micro parcelle ? Vous !

Qui vous dit qu'il ne va pas épandre d'autres entrants? La bonne volonté et le respect du contrat par cet agriculteur n'a rien à voir avec le principe de l'épandage des boues. Vu l'état de l'eau, il ne paraît pas avoir attendu l'arrivée boues pour porter atteinte à l'environnement de la zone de captage !

Citer :
Qui me dit que cette parcelle n'est pas déjà saturée d'engrais? Vous !
Je vous avoue sans problème que je n'en sais rien, il faudrait y faire des analyses. Mais de toute façon il n'y aura pas d'épandage autorisé sur celle-ci donc pollution du sol ou non, elle est de facto sortie du cadre de ce projet. Utilisons peut-être plutôt notre temps sur d'autres parcelles qui elles seraient susceptibles de poser problème, non ?

Citer :
Qui devrait payer une analyse de terre ? Vous !
Cela dépend si vous parlez encore de cette parcelle en particulier ou de toutes les parcelles où l'épandage est possible.Pour celle-ci, aucune analyse nécessaire, elle n'est pas épandable.
Dans le contexte des autres parcelles, Veolia devrait être la source de financement principale, mais peut-être ne serait-il pas prudent de leur laisser la main mise sur les analyses. Un financement participatif des communes et/ou de la comcom pourrait être utile pour garantir l'impartialité de l'agence qui serait chargée des analyses.
Citer
-6 #21 Houpa 20-02-2017 10:24
Citation en provenance du commentaire précédent de Webmaster Juvelize :
Je dis que vous ne retenez que ce qui vous arrange et vous permet de polémiquer !

Étrange de votre part d'utiliser les mêmes démarches que Bleu M... Vous savez bien que je ne retiens pas que ce qui m'arrange et que je donne mes sources. Je (re)cite donc l'article qui dit que l'épandage des boues est la solution "la plus économique et la plus respectueuse de l’environnement". Si vous souhaitez recommander une solution plus chère et/ou moins respectueuse de l'environnement, je ne vous suis plus... À moins que vous réfutiez cette étude de l'agence de l'eau ?

Citer :
Merci, je sais lire, mais vous qui avez tant de respect pour ces agriculteurs vertueux qui veulent préserver la terre, vous devriez comprendre que je m'élève contre le fait que l'un d'eux veuille épandre des boues sur 5.6 ha situés sur une zone de captage !
Je ne doute pas un instant que vous sachiez lire et je vous le redis donc : oui je comprend et suis tout à fait d'accord avec vous ! Et oui je respecte les agriculteurs qui veulent préserver la terre, tout autant que je condamne ceux qui ne la respecte pas. Je ne généralise pas le comportement de certains à toute une profession.

Citer :
Oui, j'ai demandé que cette parcelle soit retirée du plan pour qu'aucune contestation ne soit possible, oui le commissaire enquêteur est d'accord,
Bonne nouvelle que vous ayez obtenu gain de cause, même si cela semblait déjà gagné puisque cette parcelle avait déjà été désignée comme non épandable.
Citer
+6 #20 Webmaster Juvelize 18-02-2017 23:54
Citation en provenance du commentaire précédent de Houpa :
Disparaitre je ne pense pas, transformer plutôt.
Ah bonne nouvelle ça, vous pouvez nous en dire plus ou nous donner des liens vers des documents à consulter ? Parce que là vous faites comme les autres, vous avancez des choses sans preuves.


Vous les donnez vous-même dans votre lien :

http://www.eaurmc.fr/les-grands-dossiers-prioritaires-pour-latteinte-du-bon-etat-des-eaux/epuration-des-eaux-usees/la-gestion-des-boues-urbaines.html

Je cite : "L’élimination par incinération : incinérateur dédié aux boues sur le site de la station d’épuration, co-incinération avec les ordures ménagères, incinération en cimenterie en tant que combustible, oxydation par voie humide… Tous ces procédés détruisent la matière organique. La partie minérale restante est évacuée en Centre d’Elimination Technique (CET).
Pour les stations de taille moyenne à grande, l’incinération dédiée des boues est également une solution."

Je dis que vous ne retenez que ce qui vous arrange et vous permet de polémiquer !

Citer :
Sinon je viens de regarder le cas de Juvelize dans le dossier librement téléchargeable et tout semble aller dans votre sens :
- dans le document "CHAPITRE 2 - Etude PrВalable - V8.pdf", section 3.2 "Les captages d'eau potable', page 56 (60 du fichier pdf), il est écrit : "Les périmètres de protection de captage d’eau potable ont été recensés et sont présentés sur les cartes du parcellaire et les contraintes environnementales (guide pratique de l’épandage). Tous les périmètres de captage ont été pris en compte dans les aptitudes à l’épandage des parcelles. Les parcelles localisées en périmètre éloigné sont en aptitude 1. Les parcelles localisées en périmètre rapproché ou immédiat sont en aptitude 0 (non épandable)."
- dans le document "CHAPITRE 5 - Guide Pratique V7.pdf", dans la fiche parcellaire détaillée page 416 du pdf, il est indiqué que la parcelle sur la commune de Juvelize, d'un total de 5,26Ha a une surface épandable de... 0Ha !

Si la parcelle en question est bien celle qui contient la zone de captage, il semblerait que cela ait déjà été pris en compte ! Bonne nouvelle si c'est avéré !
Merci, je sais lire, mais vous qui avez tant de respect pour ces agriculteurs vertueux qui veulent préserver la terre, vous devriez comprendre que je m'élève contre le fait que l'un d'eux veuille épandre des boues sur 5.6 ha situés sur une zone de captage !
Oui, j'ai demandé que cette parcelle soit retirée du plan pour qu'aucune contestation ne soit possible, oui le commissaire enquêteur est d'accord, mais qui me dit qu'une fois livré, cet agriculteur ne viendra pas épandre sur cette micro parcelle ? Vous !
Qui me dit que cette parcelle n'est pas déjà saturée d'engrais? Vous !
Qui devrait payer une analyse de terre ? Vous !

Citer :
Il conviendrait donc certainement de réaliser de nouvelles analyses pour valider ou invalider les anciennes. par exemple chez des agriculteurs qui utilisent actuellement ces boues. (Peut-être pas par Véolia si on veut un peu de neutralité). Et si les analyses révèlent des problèmes, il s'agira clairement de refuser tout de bloc ce contrat d'épandage dans le saulnois !
Certainement une bonne idée ces analyses que vous suggérez, c'est en cela que l'annonce de la tenue de cette enquête publique le 30 janvier et les dates des 31/1 à Fresnes en Saulnois, du 14/02 à Vergaville et du 17/02 à Maizières les Vic laissent peu de temps pour que les habitants du Saulnois puissent se faire une opinion objective. Pourquoi tant de précipitation ?
De plus qui va payer ces analyses si ce n'est pas Veolia ?
Citer :
Et ne vous méprenez pas, je serai en tête du peloton des opposants !
Si vous prenez le temps de lire ce lien :
http://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/micropolluants-eau/boues.php4

Vous verrez en fin d'article : "Parmi les premiers résultats de l'étude de l'Inra, les tests réalisés en plein champ tendraient à montrer un fort impact de la qualité de la boue sur le sol et une accumulation des composés les plus persistants."
Vous allez peut-être bientôt prendre votre bâton de pèlerin !
Citer
0 #19 micro 18-02-2017 19:10
Dis donc Bleu M, moi pas tout comprendre. Essaie la langue des signes!!!! Houba, houba!!!
Citer
-7 #18 Houpa 18-02-2017 17:42
Citation en provenance du commentaire précédent de Webmaster Juvelize :
Il m'étonnerait qu'un agriculteur bio soit assez fou pour épandre des boues !

Bien d'accord avec vous, si tous les agriculteurs pouvaient passer bio ce serait bien mieux ! Mais si en attendant qu'ils y passe ou que des plus jeunes reprennent les exploitations avec des idées de changement (les faire changer eux me parait bien peu probable), ça n'empêche pas d'essayer de réduire leur impact environnemental à leur insu !

comme cet agriculteur du Saulnois qui explique que les boues ont une grande valeur agronomique, qu'elles permettent d'acheter moins de produits phytosanitaires et qu'il faut bien que quelqu'un se charge des déchets produits par l'homme.


Tout à fait, lui aussi.

Citer :
La solution existe pour faire disparaître ces déchets produits par l'homme, mais est moins bon marché, pour une société qui court après les profits, qu'une aumône donnée à des agriculteurs qui ont du mal à joindre les deux bouts (et non deux boues :) ! )
Disparaitre je ne pense pas, transformer plutôt.
Ah bonne nouvelle ça, vous pouvez nous en dire plus ou nous donner des liens vers des documents à consulter ? Parce que là vous faites comme les autres, vous avancez des choses sans preuves...

Sinon il y a le lien ci-dessous où l'agence de l'eau recommande comme "filière s’imposant comme la plus économique et la plus respectueuse de l’environnement (proximité des lieux de production et d’utilisation)"... "l'épandage des boues boues brutes en agriculture" !
http://www.eaurmc.fr/les-grands-dossiers-prioritaires-pour-latteinte-du-bon-etat-des-eaux/epuration-des-eaux-usees/la-gestion-des-boues-urbaines.html
Citer
0 #17 ecoresponsable !! 18-02-2017 17:29
svp lisez le document en annexe concernant l etude de 1581 pages !!!!! qui plus est .. les parcelles qui ne corespondent pas aux criteres sont sorties du plan d epandage ..ne commentez pas sans un minimum d infos
Citer
-6 #16 Houpa 18-02-2017 17:28
Citation en provenance du commentaire précédent de Bleu M :
Pour moi Houpa doit avoir des "intérêts" pour nous contredire en long et en large: instruit pour ce langage mais peu intelligent dans la logique


Je vous avoue que j'hésite à vous répondre à chaque fois, le contenu de vos propos étant tellement creux... Mais en même temps il serait dommage que certains s'arrête à vos propos.

Et donc encore une fois vous avez complètement tord, je ne suis pas plus impliqué dans ce projet que vous ou n'importe quel habitant du Saulnois. J'ai simplement lu le dossier suite aux premières réactions guidées simplement par la peur et sans aucun bien-fondé, et ce que j'ai lu m'a semblé cohérent.

Mais je ne m'attend pas à ce que vous vous le lisiez et encore moins que vous l'utilisiez pour y trouver des arguments. Ce que vous faites vous l'auriez fait sur n'importe que sujet controversé : vous essayez simplement d'insuffler la peur et le mépris chez les gens envers le "système" pour préparer les élections de votre candidate. Mais ce n'est malheureusement pour vous pas très discret...

PS : Félicitations à vous quand même, il n'y a presque pas de fautes cette fois !
Citer
-6 #15 Houpa 18-02-2017 17:12
Citation en provenance du commentaire précédent de Webmaster Juvelize :
Vous avez certainement raté le dossier du 19/20 de France 3 où des agriculteurs, les Simonin du GAEC des 8 journaux, ont renoncé à épandre des boues à cause des métaux lourds retrouvés dans le sol ? Vous pouvez visionner ce reportage sur le site de Juvelize :
http://juvelize.com/index.php/dernieres-infos/2215-les-boues-et-les-couleuvres


Je ne l'avais pas encore vu mais c'est maintenant chose faite. Les analyses faites par cet agriculteurs sont inquiétantes mais le journaliste précise qu'elles ont été réalisées il y a 15 ans. Il conviendrait donc certainement de réaliser de nouvelles analyses pour valider ou invalider les anciennes. par exemple chez des agriculteurs qui utilisent actuellement ces boues. (Peut-être pas par Véolia si on veut un peu de neutralité). Et si les analyses révèlent des problèmes, il s'agira clairement de refuser tout de bloc ce contrat d'épandage dans le saulnois ! Et ne vous méprenez pas, je serai en tête du peloton des opposants !

Citation en provenance du commentaire précédent de Houpa :
C'est une évidence, le respect de l'environnement et la santé de habitants doit être la priorité de ce dossier. Et il est du devoir de ses habitants (et plus encore de leurs représentants) de ne rien laisser passer qui pourrait aller à leur encontre.
C'est aussi l'avis du Commissaire enquêteur qui m'a rapporté le sentiment de ses visiteurs qui s'étonnaient qu'une plus grande publicité n'ait pas été faite autour de cette enquête", comme si on voulait entériner l'affaire en catimini..."

C'est une question ouverte : qui selon vous aurait dû en faire une plus grande publicité ? Et par que moyen ? Personnellement j'imagine qu'il peut s'agir d'un affichage par la mairie dans chaque commune ou via un bulletin mensuel s'il existe dans les villages. Il ne me semble pas raisonnable pour l'environnement d'avoir un envoi papier à chaque habitant du Saulnois. Mais, d'après l'article précédent, vu le nombre de personnes présentes pour exprimer les appréhensions, il semble que l'info est bien passée quand même.
Citer