Une belle idée de balade et de visite pour celles et ceux qui sont en vacances. Le centre Pompidou Metz propose de découvrir deux artistes d'exception : Marc Chagall et Guiseppe Arcimboldo.
Dans la grande nef, Face à Arcimboldo. L'expo visible jusqu'au 22 novembre 2021, incarne l’actualité artistique à travers le regard de 130 artistes, dont le choix a été guidé par l’influence – assumée, inconsciente ou fantasmée – qu’exerce le maître lombard sur leur pensée et leur art. Chacune des 250 œuvres de l’exposition porte l’empreinte de la liberté créative d’Arcimboldo et suit un fil rouge qui traverse les siècles jusqu’à nos jours. Mais vous verrez évidemment les Saisons du maître italien, prêtées par le musée du Louvre mais aussi les vitraux qu'Arcimboldo a créés au début de sa carrière pour la cathédrale de Milan, le Bibliothécaire ou les dessins de la Galerie des Offices.
Dans la galerie 3, le Centre Pompidou-Metz consacre jusqu'au 30 août 2021, une exposition à Marc Chagall, explorant l’importance du vitrail dans l’œuvre de l’artiste.
Elle est conçue en partenariat avec le musée national Marc Chagall de Nice, où elle sera présentée dans une version renouvelée du 24 avril au 20 septembre 2021.
Les maquettes des vitraux réalisés pour de nombreux édifices entre 1958 et 1984, dans la région Grand Est (Metz, Reims, Sarrebourg), l’Allemagne voisine (Mayence), le sud de la France (Nice, Voutezac) et à l’international (Israël, Etats- Unis, Angleterre, Suisse) sont rassemblées et mises en correspondance avec un ensemble de peintures, sculptures, céramiques et dessins issus des collections du Centre Pompidou, du musée national Marc Chagall, de musées internationaux et de collections particulières. Les vitraux de la chapelle du Saillant, en Corrèze, déposés dans le cadre d’une opération de sécurisation, sont exceptionnellement montrés dans l’exposition.
Celle-ci éclaire l’histoire de chaque commande, dans le contexte de la reconstruction et d’un renouveau de l’art sacré après la Seconde Guerre mondiale. Insolites dans le parcours d’un artiste que les racines juives et l’expérience de l’avant-garde semblent a priori éloigner de la tradition du vitrail, ces commandes lui donnent la possibilité de se confronter à l’échelle monumentale de l’architecture et de toucher un large public. Elles offrent également à l’artiste un cadre privilégié pour déployer sa vision de la Bible, qu’il considère comme « la plus grande source de poésie de tous les temps » et qui occupe une place centrale dans son œuvre.
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