Vic sur Seille est à la Une du quotidien régional 'Le républicain Lorrain". Une pleine page qui fait suite aux démissions de trois conseillers municipaux dont le premier adjoint et la responsable du CCAS.
Grain de sel avait évoqué ces démissions mais on était loin de s'imaginer le climat dans lequel elles ont eu lieu.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'ambiance était viciée dans cette équipe élue il y a tout juste un an si l'on en croit les déclarations des différents protagonistes dans l'édition du 4 avril dernier. Entre les Tontons flingueurs et OK Corral, on lave son linge sale aux yeux de tous.
Les trois conseillers démissionnaires expliquent leur décision : Jean-Marc Honor, premier conseiller à quitter le navire en octobre 2020 parle de mésentente avec le premier adjoint et de desaccords avec le maire sur ses façons de faire (?)
Jean-Yves Labat, 1er adjoint démissionnaire en février 2021 évoque des tensions avec certains membres du conseil municipal, à l'ambition débordante, des petites crasses entre collègue et le soutien du maire qui ne venait pas.
Jeannine Jovien parle de clientélisme, de jalousies, d'un amoncellement de choses qui l'ont décidée à partir.
Quant à Jérôme End, le premier magistrat, il dit son contentement après ces démissions qu'il trouve tout à fait normales après un an de mandature. Pour lui c'est une bonne chose. Son conseil vivait selon lui sous une chape de plomb. Les conseillers, en partant, l'ont levée. Jérôme End n'avait plus confiance en eux. Eux qui ne respectaient plus la ligne qu'il avait tracée avant les élections. Ses attentes n'avaient pas été comblées. Désormais, le soleil brille sur Vic (sic), la nouvelle équipe est soudée dans la loyauté et la confiance. Et le maire est soulagé !
Commentaires
Ou le personnel municipal est livré à lui-même ou les donneurs d'ordres sont des incompétents.
Reste que même lorsqu'elles pourraient prêter à sourire, de telles initiatives sont à pleurer, tout court.
En attendant, Jean ROTTNER à manifestement trouver un gugusse acceptant de porter le nombre 13.
La contrepartie d'un tel traitement est que le sel modifie la structure du sol sur le long terme.
Le fait de désherber avec du sel en périphérie de l'église est déplorable car le sel est corrosif.
Ce n'est pas tant pour les pavés de la chaussée mais pour les pierres de soubassement de l'église. L'infiltration du sel risque de perturber durablement les équilibres naturels profonds du sol et d'attaquer la pierre.
Nous avons pourtant au sein du conseil municipal un délégué au Personnel technique communal, Vice-président de la Commission Environnement et Cadre de Vie, qui plus est membre des Rangers de France du Grand Est, j'en passe et des meilleures.
Je dis ça, je dis rien!
Dans le même temps, la même municipalité ne trouve rien de mieux que de désherber le tour de l'église et la rue des cultivateurs avec du sel de déneigement (c'est les rues que j'ai vue).
Si on pose la question, aucun des responsables de la dite municipalité n'est au courant de cette pratique et personne ne le cautionne.
Cela pourrait laisser penser que les ouvriers sont livrés à eux même.
Cela me remémore une histoire d'if au cimetière, où personne n'avait demandé l'abattage et une histoire de poterne disparue, où les pierres avaient étés stockées à la décharge..
Le maire n'aime manifestement pas les personnes susceptibles de lui faire de l'ombre.
Il faut marcher deux pas derrière sa majesté; tous derrière et lui devant!
Un premier mandat communal sans problèmes majeurs, mais avec des élus de l'opposition dont le rôle n'a pas toujours été facilité par le maire lui-même, mais qui ont pratiqué une opposition constructive.
Un second mandat qui démarre d'une façon plutôt chaotique, sans élus d'une quelconque opposition.
Les seules personnes qui s'impliquaient, proposaient et réagissaient en toutes circonstances ont été poussées vers la porte de sortie.
Reste à ce jour un conseil municipal des plus singulier, ressemblant plus à une chambre d'enregistrement des décisions prises par le maire qu'à un conseil avec un fonctionnement collégial.
C'est vrai qu'on est loin du compte avec les responsables actuels.
Le temps béni où M. Jean-Yves LABAT assurait cette mission est révolu; c'est terrible!
"On sait ce que l'on perd mais jamais ce que l'on gagne"
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