Ce lundi 3 juin avait lieu l'avant dernier conseil communautaire de la saison dans la grande salle Saint-Exupéry de Delme. Le quorum, péniblement atteint (80 délégués sur 148), permettait cette fois-ci de délibérer normalement sur les deux sujets à l'ordre du jour.
Ordre du jour vite bouclé
L'un concernait des mises à jour des garanties de maintien de salaire des agents de la comcom, des conditions de versement d'indemnités en cas d'absence et du Compte Epargne Temps. Ce premier point aura été voté à une très large majorité.
L'autre point concernait la fixation des tarifs du contrat d'entretien pour le curage des avaloirs et dessableurs. Un point qui a prêté à discussion puisque les tarifs....augmentent sensiblement ! Les entreprises du secteurs (dont celle qui travaillait avec la CCS) ont été rachetées par la société Malézieux qui est en situation de quasi monopole et qui vient d'obtenir le marché dans le Saulnois. Il en coûtera donc plus cher aux communes et à la CCS pour faire passer la balayeuse sur les chaussées de notre territoire.
Nos très "chères" zones de la comcom !
L'ordre du jour étant épuisé, la présidente de la commission économique Marie Annick Maillard a fait le point sur les sept zones d'activités que possède la CCS comme le lui avaient suggéré les délégués au cours d'une réunion précédente.
On ne va pas reprendre ici par le détail son exposé mais on peut retenir quelques éléments. Les sept zones communautaires (Munster, Amelécourt, Dieuze 1 et 2, Francaltroff, Delme et Morville les Vic) occupent environs 1000 salariés (945 en CDI et une cinquantaine d'intérimaires).
Il reste des parcelles à vendre sur toutes les zones sauf sur celle de Delme où la déchèterie s'installe actuellement. A Amelécourt, après l'inauguration du Point Vert, on espère l'arrivée de magasins de papiers peints, de chaussures, d'un magasin de sport.
A Francaltroff, cinq parcelles sont encore disponibles. A Dieuze, le projet de l'usine d'eau est toujours dans les cartons sur la zone à l'Est de la commune. Sur la zone de la Sablonnière, à l'Ouest, il y a dix parcelles disponibles sur la route qui mène à Val de Bride. Sur la parcelle, le long de la route de Nancy, on attend l'arrivée d'une usine et d'un magasin de vente directe pour un projet à plusieurs millions d'euros.
A Morville, la partie basse est pleine. On ne sait pas ce que deviendra l'entreprise Barassi qui vient de cesser ses activités. La parcelle "Millet" qui aurait dû être vendue à plusieurs reprises, est toujours disponible mais les propriétaires semblent repousser indéfiniment toutes les offres. Sur la partie haute, l'entreprise de restauration API sera bientôt rejointe par l'incinérateur pour animaux de compagnie.
Lorsque certains délégués ont évoqué toutes ces parcelles vides et toutes les sommes engagées pour réaliser ces zones, Fernand Lormant, maire de Dieuze est monté au créneau pour défendre avec conviction ces investissements qui sont, selon ses termes, de véritables trésors pour le Saulnois. Nous sommes dans un secteur qui est en train de mourir et seules ces zones permettront d'attirer à plus ou moins long terme des sociétés qui apporteront les emplois pour remplir nos écoles et faire vivre nos commerces.
Thierry Châteaux maire de Guébestroff à pointé du doigt le mauvais état du réseau routier qui ne permet pas au Saulnois d'être compétitif par rapport aux autres départements comme les Vosges par exemple. Fernand Lormant lui a rétorqué que si les Vosges ou même la Meuse avaient de belles routes c'est parce que les Sénateurs Poncelet pour les Vosges ou Longuet pour la Meuse avaient été de bons sénateurs pour leur département en captant l'argent au détriment de la Moselle !
Délégation de service public pour le méthaniseur
En toute fin de réunion, Fernand Lormant a repris la parole pour faire un long plaidoyer en faveur du Méthaniseur d'Haraucourt sur Seille qui est en construction actuellement. Fernand Lormant souhaite que la CCS s'engage aux côtés des agriculteurs qui portent ce projet. C'est un projet innovant qu'il faut soutenir. Il voudrait que notre interco se lance dans une délégation de service public. Un bon moyen selon notre conseiller départemental du Saulnois pour connaître la provenance des produits qui seront versés dans le méthaniseur, un moyen également de traiter certains déchets de la CCS, La production de biogaz qui en découlerait pourrait permettre de faire rouler des véhicules dans le Saulnois. Cette association public/privé permettrait également de capter de nombreux fonds notamment européens.
Commentaires
Effectivement je suis passée par là ,c'est encore pire que les autres années, par contre cette année les pompiers fournissent les masques à tous les spectateurs
Ne pas oublier Tarquimpol... combien de milliers d'euros ?pour qui ? .... et.......... et......
Et combien d' emplois créés pour combien de perdus ?.... et pour combien de milliers d'euros ?..........
Au secours, on va tous se barrer du saulnois pour ne pas payer la DETTE !!
Il est ridicule celui de Delme.
Ne parlons pas écologie.
Pour terminer non je ne crois plus en mon territoire suite a tous les mensonges et trahisons que j'ai subi de personnes bornées. et quand ' l'occasion se presentera je le quitterais sans regret et surtout dans un endroit ou on peut vivre sans nuisances imposées
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