L'artiste peintre Wayne Sleeth, originaire d'Angleterre et citoyen castelsalinois a fait l'objet cette semaine d'un reportage sur France 3 Lorraine que notre confrère Juvelize.com a relayé sur ses pages. 

A découvrir sans tarder en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

Le numéro de Janvier-Février du magazine Moselle Infos publié par le Département de la Moselle est en ligne. 

A découvrir en cliquant sur la vignette ci-dessous : 

Professeur d'Histoire à la retraite, Jean Ast poursuit son oeuvre de transmission du savoir....en écrivant des livres. Autrefois face aux élèves, il est désormais face aux lecteurs pour leur proposer le fruit d'un immense travail de recherche. 

Depuis des années, il collecte au quatre coins du Saulnois et de toute la Lorraine des témoignages, des documents sur le destin tragique des habitants d'une région bouleversée au fil des siécles par la folie des hommes. Entre la France et l'Allemagne les conflits ont provoqué des drames incommensurables.

Les petites gens, les acteurs inconnus, humbles héros  de l'Histoire de France sont rarement cités dans les manuels scolaires. Jean Ast leur rend un vibrant hommage en libérant leur parole et livre un magnifique ouvrage intitulé : Lorrains dans la Grande Guerre, 1914-1918, Vendanges tardives de la mémoire

Jean Ast sera présent à Château-Salins, dimanche 15 janvier, répondant à l'invitation de l'association Histoire et patrimoine du Saulnois".

Il présentera son travail lors d'une conférence, à 15h30, dans la salle polyvalente. 

Chacun pourra évidemment se procurer son livre vendu au prix de 25 €.

Dans le Saulnois et comme dans toutes les écoles publiques de Moselle et d'Alsace, les écoliers ont droit à une heure par semaine de...Religion ! Une vieille coutume héritée d'une loi de 1850 (Loi Falloux) qui prévoit  l'instruction religieuse des quatre cultes (Catholique, Luthérien, Réformé, Israélite).

Les lois sur la Laïcité votées en France en 1905 avaient abrogé cet enseignement mais comme la Moselle et l'Alsace étaient à cette époque allemandes, elles ne s'appliquent pas chez nous. L'enseignant sort ainsi de sa classe et laisse place à un prêtre ou une catéchumène qui dispense un enseignement religieux en bonne et due forme. 

Une belle entorse à la laïcité qui ne choque pas grand monde tant la tradition et les habitudes sont fortes dans nos contrées. 

Certains instituteurs (souvent venus d'autres départements de France et n'ayant pas connu ce dispositif dans leur enfance) s'étonnent d'un tel blasphème républicain et de trente six heures d'enseignement en moins pour les écoliers mosellans et alsaciens mais lorsqu'ils interrogent leur hiérarchie ou leurs élus on leur répond qu'il ne faut pas relancer les guerres de religion ! 

Certains même se satisfont de cet état de fait puisque pendant une heure, chaque semaine, ils peuvent corriger leurs cahiers, préparer leur semaine de travail ou....boire un café ! 

Côté parents d'élèves on subit puisque cet enseignement est organisé par l'école et s'inscrit dans l'emploi du temps de leur enfant ! Une dispense peut cependant être demandée au directeur de l'établissement, l'enfant quitte alors la classe à chaque séance de religion.

Mais depuis quelques mois, certaines associations de parents d'élèves, la Ligue des Droits de l'Homme, certains syndicats d'enseignants souhaitent faire bouger les choses. 

Ils organisent même aujourd'hui une conférence de presse à Paris au siège de la FCPE au cours de laquelle ils entendent faire connaître leur combat. 

Affaire à suivre !