Alors que partout en Europe montent les nationalismes, alors que le Royaume-Uni a choisi de quitter le navire et que de nombreux pays s'interrogent sur l'avenir de cette institution créée il y a plus de soixante ans pour assurer une paix durable sur le vieux continent, il sera intéressant d'écouter, à Moyenvic, le samedi 9 février, à 17h, Richard Stock, Directeur Général du Centre Européen Robert Schuman de Scy-Chazelles.
Répondant à l'invitation des associations Chemins Faisant et les Amis du Musée du sel, cet éminent spécialiste proposera une conférence-débat intitulée :
Union Européenne, de la fondation par Robert Schuman aux enjeux actuels.
La promesse de paix de Robert Schuman et des pères fondateurs de l’Europe a été tenue. Mais cette paix est fragile. Pas question d’une vision européenne en regardant sans cesse dans le rétroviseur, avec nostalgie… Nostalgie d’une Europe qui n’existe plus dans un contexte géopolitique mondial qui est bien différent aujourd'hui de ce qu’il était quelques décennies en arrière. Cette rengaine du "c’était mieux avant", entonnée à l’Est comme à l’Ouest de l’Europe, a mené au Brexit et alimente dangereusement les nationalismes et les populismes.
Une analyse pointue des valeurs européennes et des enjeux auxquels l’Union européenne est confrontée. L’Europe c’est 3% du territoire du globe, 6% de la population mondiale, 23% de la richesse mondiale, 50% des dépenses sociales du monde et 56% de l’aide publique mondiale. Alors que d’autres pôles politiques et économiques cherchent à imposer un autre ordre mondial, les pays européens sont de plus en plus marginalisés et nos valeurs bafouées.
Il s’agit aujourd’hui de préparer et de prendre les bonnes décisions pour demain. Pendant le débat, les participants seront invités à librement exprimer leurs opinions, leurs visions européennes et leurs propositions de réforme de l’Union européenne.
C’est en Citoyennes et Citoyens mieux informés que vous pourrez participer aux élections européennes du 26 mai 2019.
La conférence aura lieu dans la salle socio-éducative de Moyenvic le samedi 9 février, à 17h.
Les discussions se poursuivront ensuite autour d'un apéritif offert pas les associations organisatrices.
Entrée libre.
On pourra voir en février dans les deux magnifiques salles de cinéma de Château-Salins et Dieuze huit films différents et récents à des prix défiants toute concurrence (de 4,50 € à 6 €)
A Dieuze, au cinéma des Salines :
L'Empereur de Paris, Dragon 3, Mon Père, Les Invisibles, L'Incroyable histoire du Facteur Cheval, Qu'est ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?
A Château-Salins, salle Saint-Jean :
Pupille, L'Empereur de Paris, Edmond, Dragon 3, L'incroyable histoire du Facteur Cheval
Pour découvrir les jours et les horaires des séances, cliquez sur les liens ci-dessous :
L'info est sortie sur un coin de page du magazine l'Estrade et si elle se vérifie c'est une très bonne nouvelle pour notre musée Georges de La Tour : deux tableaux du maître du XVIIè seront visibles cette année à Vic sur Seille, ville natale du peintre.
Le premier chef d'oeuvre, Saint-Thomas à la pique, est prêté par le Musée du Louvre :
Dans ce tableau, saint Thomas est représenté avec un réalisme saisissant : c’est un vieillard au crâne chauve et au visage rude, profondément marqué par l’âge. Le peintre détaille ses traits avec précision: les rides, les veines saillantes, les yeux enfoncés dans les orbites, la paupière tombante, les mains calleuses et déformées. La mise du saint est négligée, son habit mal boutonné, et son livre, aux pages cornées, est tout usé
Avec beaucoup d’humanité, La Tour décrit le saint comme quelqu’un d’ordinaire, rappelant ainsi que les apôtres étaient d’extraction modeste. Si ce n’était l’attribut de saint Thomas, le cadrage, le vêtement, la physionomie très particulière pourraient faire penser qu’il s’agit d’un portrait. Cette impression vient certainement du fait que, pour le peindre, La Tour a probablement fait poser un homme de son entourage, voire un homme du peuple croisé dans la rue, comme ce joueur de vielle qui revient dans son œuvre à maintes reprises. Ce faisant, l’artiste abolit la distance entre la représentation et le spectateur pour mieux toucher et émouvoir. Il rend ainsi le sacré plus accessible. Françoise besson, Le Panorama de l'art (2014)
Le deuxième tableau annoncé à Vic sur Seille par L'Estrade, Les larmes de Saint-Pierre provient du musée de Cleveland. C'est une oeuvre signée (ce qui est rare chez de La Tour) et datée de 1645. Ses dimensions sont 114 cm x 95cm.
On espère que ces deux prêts attireront le public du côté du Saulnois. Encore faut-il que le Conseil Départemental, propriétaire du musée Georges de La Tour, imagine une campagne de communication à la hauteur de l'importance de ces tableaux.
Dès qu'on a d'autres informations, on vous les donne !
Le magazine mensuel gratuit d'actualité L'Estrade vient de paraître. Distribué dans les commerces, les cinémas, les Offices de Tourisme, il est aussi disponible en cliquant sur la vignette ci-dessous :
On se rappelle dans le Saulnois des merveilleux récitals donnés en 2016 et 2017 par Markus Stange, pianiste virtuose allemand, habitant à Guéblange.
Cette année, c'est un autre pianiste allemand, résidant également dans le Saulnois, à Guébling qui fera l'actualité à Dieuze le dimanche 3 février, salle de la Délivrance en offrant aux mélomanes un programme exceptionnel.
Robert Léonardy, lauréat de plusieurs concours internationaux qui est un des plus intéressants pianistes allemands apprécié notamment pour sa technique pianistique remarquable, jouera ainsi Beethoven, Liszt, Balakirew, Debussy, Chopin.
Enfin, et pour une première en France, une composition personnelle, sorte de rencontre rythmée à mi-chemin entre Bach et le rap, sera exécutée en fin de concert, avec voix, batterie, rappeur et piano.
Tarif du concert : 20 € le jour du récital, 15 € en prévente au bureau de l'association des Salines Royales dans les locaux de l'OT à Dieuze.
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